Episode Transcript
[00:00:00] Speaker A: Vous êtes prêts?
[00:00:02] Speaker B: Bien oui.
[00:00:03] Speaker A: Couture dans le Myd.
[00:00:07] Speaker B: Avec Pierre Couture.
[00:00:09] Speaker C: Pierre, c'est un gars qui travaille 7 jours sur 7.
[00:00:12] Speaker A: Et Nick Cloutier.
[00:00:13] Speaker C: Pas reposant.
[00:00:13] Speaker D: Couture. Donc, ça va brasser.
[00:00:16] Speaker A: Dans le Myd. Radio X. 10 heures, bien pile.
Couture dans l'humide jusqu'à midi. Aïe, aïe, aïe. Il y a du stock. Ça va Nick?
[00:00:38] Speaker B: Ça va très bien.
[00:00:40] Speaker A: Je regardais Météo, il fait beau, il va faire beau.
[00:00:43] Speaker B: Ben oui.
[00:00:44] Speaker A: Pour les prochains jours, Grand Prix cycliste de Québec, demain. D'ailleurs, Gary va venir. J'ai dit à Gary, viens me parler parce que là, il y a pas mal de monde scénaire avec l'histoire d'Israël et l'équipe Israël Premier Tech. D'ailleurs, on a enlevé le mot Israël de l'équipe. Premier Tech étant une compagnie québécoise et c'est des coureurs québécois qui sont sous l'équipe. Fait que là, si t'as des Québécois qui essayent d'empêcher des Québécois de courir, là, ça commence un petit peu à être débile, là.
[00:01:11] Speaker B: En effet, pis t'sais, là, moi, je pense que la politique a pas d'affaire dans le sport, là.
[00:01:15] Speaker A: Pas du tout.
[00:01:16] Speaker B: Ouais.
[00:01:17] Speaker A: Et là, je sais pas, ben, en tout cas, regarde. La police dit qu'ils vont faire le job d'imprimer voir pas mal de policiers en civil. Si vous essayez de faire votre image sur le long du parcours, puis essayez de bloquer des cyclistes, puis je sais pas si t'as vu arriver le peloton là, mais ça arrive vite là.
[00:01:31] Speaker B: Ben oui mais...
[00:01:31] Speaker A: On va pas te mettre devant un cycliste parce que tu vas en avoir 25 sur toi dans 10 minutes, 10 secondes.
10 minutes, c'est un peu long, mais 10 secondes. Puis après ça, il y a les autos qui suivent. Ah non, non, ça va vite, là.
[00:01:41] Speaker B: Absolument.
[00:01:41] Speaker A: Gary, ça va?
[00:01:42] Speaker D: Ça va, vous autres?
[00:01:43] Speaker A: Oui. Là, demain, le Grand Prix cycliste de Québec et après ça, Montréal. Mais là, hier, t'as parti pas aux points de presse.
[00:01:51] Speaker D: Deux points de presse, en fait, qui ont été back-to-back comme ça présentés. D'abord, les organisateurs en présence du maire Bruno Marchand. qui était, je vous le devinez, très fier de cette 14e édition du Grand Prix cycliste. Puis par la suite, on a eu un accès privilégié aux grands coureurs qui sont en présence ici. Mettons que tu te calles du vélo de route, sache que quand même, il y a un gars qui s'appelle Tadej Pogacar.
[00:02:14] Speaker A: C'est le gagnant du Tour de France.
[00:02:16] Speaker D: Quatre fois.
[00:02:17] Speaker A: C'est le de sa génération.
[00:02:19] Speaker D: Il est champion du monde en plus, donc il arrive ici à Québec avec le fameux meilleur.
[00:02:26] Speaker A: Gilet.
[00:02:30] Speaker D: Tu parles de Jonas Winnkegaard. Présentement, il est au fameux Tour d'Espagne et c'est là que ça brasse le plus concernant l'équipe Premier Tech. Israël Premier Tech, il faut les nommer comme ça, qui défraie la manchette partout sur Terre. Dan Gravel et moi, on avait vu ça venir. Le Grand Prix de Québec et de Montréal, la présence de Premier Tech et une compagnie de Rivière-du-Loup. Pour nous, c'est source de bonheur de savoir qu'on a une équipe presque québécoise, ou en fait, pas mal québécoise, on va dire ça comme ça, avec Hugo Hull et d'autres coureurs.
[00:03:06] Speaker A: Là, demain, c'est ça. Là, s'il y a des manifestants...
[00:03:08] Speaker D: Ils veulent en voir.
[00:03:09] Speaker A: Je comprends, mais les autres, ils veulent braquer, ils veulent s'attaquer aux cyclistes, là.
[00:03:13] Speaker D: Du côté de l'Europe, c'est ça. Mais jusqu'à maintenant, depuis plusieurs semaines, on voit arriver comme ça des graffitis à la Ville de Québec.
[00:03:21] Speaker A: Moi, j'ai vu un reportage hier, il y a des gens qui glorifiaient ça à télé d'État.
[00:03:26] Speaker D: On leur donne une tribune. Je te l'ai au point de presse, hier à l'Hôtel Delta, il y avait des graffitis « Fuck Israël » qui ont été immédiatement enlevés. Ce matin, je suis passé par la rue Cartier et pour la première fois, le Grand Prix cycliste va passer 18 fois par la rue Cartier, on enlevait des graffitis qui ont été faites dans les derniers jours concernant les enjeux palestiniens et des manifestations pro-palestiniennes qui en veulent beaucoup à l'équipe Israël-Premier Tech.
[00:03:53] Speaker A: Ben là, la police a dit qu'elle allait faire son travail.
[00:03:55] Speaker D: La police a dit ça? Moi, j'ai demandé au maire comme ça, d'une façon, en fait, convaincue qu'il fallait, en fait, qu'il faut avoir davantage de présence policière sur le parcours. Écoute, c'est quand même un gros parcours, là. C'est 12 kilomètres. C'est tough d'avoir 12 kilomètres de présence policière.
[00:04:11] Speaker A: Non, je comprends, mais la police, d'après moi, il va y avoir beaucoup de policiers en civil. Puis il va pas avoir seulement de la police de Québec. D'après moi, il va y avoir de la SQ et la GRC.
[00:04:19] Speaker D: GRC, SPVQ. En fait, les trois quarts de policiers, je pense, sont les bienvenus. Il y a vraiment un désir du côté des autorités de pas transformer le Grand Prix de Québec et surtout le Grand Prix de Montréal en véritable cauchemar. À Québec, le SPVQ, c'est des vrais policiers.
[00:04:34] Speaker A: Quand tu cherches le client, habituellement, tu le trouves.
[00:04:36] Speaker D: SPVQ, ils sont dégourdis. C'est considéré comme un des meilleurs corps policiers au Canada.
[00:04:41] Speaker A: On l'a vu, les manifs de camionneurs.
[00:04:43] Speaker D: L'Assemblée nationale, c'est genre 350 manifs par.
[00:04:46] Speaker A: Année, à peu près.
[00:04:48] Speaker D: Donc, c'est pas leur premier barbecue. Du côté de Montréal, on semble pas avoir la même position, c'est-à-dire que...
[00:04:53] Speaker A: À Montréal, cette ville-là est en perdition.
toutes les prières de rue.
[00:04:57] Speaker D: Il y a une tolérance qui n'est pas la même, en fait, par rapport aux mouvements religieux, plutôt aux célébrations religieuses.
[00:05:04] Speaker A: On empêche un gars de chanter dans une église parce que c'est un MAGA, mais on permet des prières de rue du Hamas.
[00:05:11] Speaker D: Entre autres, oui, c'est bien.
[00:05:13] Speaker A: Hein? C'est ça?
[00:05:14] Speaker D: Et du côté de Montréal, je pense que le risque est plus grand que du côté de Québec parce qu'il y a une intention destructive à Montréal qu'on reconnaît. Les manifestations... As-tu vu les images de la Pride, de la fierté gay?
Dans les dernières années, ça se pète la gueule. Les pro-palestiniennes viennent saboter.
[00:05:35] Speaker A: Ils n'ont pas annulé l'événement dernièrement, la dernière fois?
[00:05:38] Speaker D: C'est pour ça que je te dis qu'à Montréal, c'est un climat qui est particulier. L'insistance pro-palestinienne de vouloir à ce moment-là annihiler l'Israël, jusqu'à même l'équipe Premier Tech.
[00:05:49] Speaker A: Fait que le risque est grand.
[00:05:52] Speaker D: Et à Québec, je pense que ça va bien se dérouler.
[00:05:54] Speaker A: Est-ce que la course de Montréal pourrait être annulée?
[00:05:56] Speaker D: La course de Montréal ne pourra probablement pas être annulée, mais elle pourrait être écourtée. C'est-à-dire que voyant que, après 18 fois qu'on monte la même affaire, la même côte, on se rend compte que de plus en plus il y a de l'animosité. C'est ce qu'on a vu à la Vuelta. On avait des passages répétés à des endroits et on s'est rendu compte On.
[00:06:14] Speaker A: Les arrêtait pas, on les sortait pas du parcours.
[00:06:17] Speaker D: Mais pas juste ça, c'est qu'il y en avait de plus en plus qui poussaient les clôtures. Donc s'il y a une accumulation comme ça, s'il y a une pression qui est faite directement sur le parcours, on peut écourter la course. On peut décider que le finish, ça sera pas au vrai finish, ça va être bien avant.
[00:06:28] Speaker A: Je comprends, mais à un moment donné, la police ici à Québec, ça niaisera pas. Ils vont les arrêter, ils vont les coffrer, ils vont les mettre dans les paniers à salade.
[00:06:34] Speaker B: C'est ça qu'il faut faire.
[00:06:34] Speaker D: Je serais humilié, attristé, honteux. À jamais, s'il arrivait quelque chose à Hugo-Hull, à Pogacar, à Whitvanart, ou peu importe, le coureur, un plaquage de coureur, toute cette violence-là...
[00:06:48] Speaker A: C'est pour ça qu'ici, à Québec, ça n'y viendra pas. À Montréal, on les connaît, la police s'adore au gaz depuis des années.
[00:06:54] Speaker D: Je pense que t'as raison de dire qu'il y a deux façons de voir les choses. À Québec, j'ai demandé au maire s'il allait avoir plus d'effectifs, plus de policiers, plus de vélos, de policiers en vélo, de policiers à pied. Il a pas voulu me répondre.
[00:07:05] Speaker A: Mais y'a-tu un danger aussi?
[00:07:06] Speaker D: Mais on comprend que oui.
[00:07:06] Speaker A: Parce que demain, t'sais, c'est un succès pour les gens de Québec, ça.
[00:07:09] Speaker D: Oui.
[00:07:09] Speaker A: Là, ça se peut-tu que demain, y'a des gens qui disent « Moi, je vais pas là, ça va brasser, je me présente pas sur les lieux ». Et ça va être, t'sais, Ils peuvent venir scraper l'événement.
[00:07:19] Speaker D: L'an dernier, il y avait 130 000 personnes sur le bord du parcours. C'est le record de tous les temps. Là, il va faire beau.
[00:07:25] Speaker A: L'été s'étire.
[00:07:27] Speaker D: Le vendredi, les fonctionnaires de Québec travaillent plus ou moins.
[00:07:30] Speaker B: Il y aura du monde sur le bord du parcours.
[00:07:32] Speaker D: Il y aura des curieux. Il y a un buzz aussi. Pogacar est en ville. C'est le gars qui a gagné le Tour de France. C'est le champion du monde. Donc, il y a des gens qui vont y aller juste pour ça. Il y a des gens aussi qui vont être là pour manifester d'une façon.
[00:07:44] Speaker B: Si tu manifestes de façon pacifique, il n'y en a pas de problème. Tu as le droit de le faire.
[00:07:49] Speaker D: C'est un droit acquis et je ne voudrais jamais qu'on brime ce droit-là. Vous n'êtes pas content de ce qui se passe en Israël? La bande de Gaza, ça vous écoeure? Allez manifester. Manifestez d'une façon bruyante, si vous voulez. D'une façon authentique. Mais touchez pas à personne sur le parcours.
[00:08:05] Speaker A: Manifestation bruyante, dès que t'es sur le bord des barricades, faut faire attention, là, ça se peut qu'ils se fassent tout de suite évincer, là. Parce que c'est peut-être l'affaire d'une quinzaine puis d'une vingtaine de personnes, je sais pas, 50 personnes. Je veux dire, à un moment donné, il va falloir que, t'sais, des manifs d'eux-mêmes, t'extrais les éléments perturbateurs. Parce qu'on le sait pas, là, ils peuvent attendre, après une heure, puis là, ils décident de barrer, ils décident d'investir le parcours.
[00:08:26] Speaker D: Temps pas réel, à telle heure, à tel moment, donc je pense qu'il n'y a pas de risque à prendre. Souhaitons que ça se passe bien à Québec et souhaitons que ça se passe aussi bien à Montréal.
[00:08:36] Speaker A: Ouais, merci Gary de ces lumières-là. Tu vas être là demain, tu vas couvrir ça.
[00:08:39] Speaker D: Radio X, la radio des cyclistes.
[00:08:43] Speaker B: Oui!
[00:08:43] Speaker A: Merci beaucoup!
[00:08:44] Speaker D: Ça fait plaisir les amis.
[00:08:45] Speaker A: Aïe, aïe, aïe, aïe, aïe. Ben c'est ça, hein? Ça va être à suivre parce que là, ben en tout cas, la police, moi ce que j'ai comme mot, on me dit là, ils toléreront pas grand chose.
[00:08:55] Speaker B: Ben parfait!
[00:08:56] Speaker A: Je te le dis, pis même si ça se peut même qu'ils fassent des arrestations ce soir ou demain matin, là, en préventive.
[00:09:03] Speaker B: Ils feront ce qu'ils ont à faire. La violence n'a pas sa place. Tu peux protester de façon pacifique. Tu peux crier haut et fort. Tu peux avoir des pancartes. Tout ça, c'est permis.
[00:09:13] Speaker A: Mais pas trop...
[00:09:16] Speaker B: Je veux dire, il faut pas que t'empêches les autres de... les fans de ce tour-cyclisme-là, de participer à l'événement.
[00:09:24] Speaker A: Surtout les participants, là.
[00:09:25] Speaker B: Pis tu peux pas empêcher l'événement non plus, mais tu peux...
[00:09:27] Speaker A: C'est parce que là, si tu t'en vas manifester sur le bord des barricades, là, faut que tu fasses attention parce que tu peux effrayer aussi les coureurs. Le gars, lui, il court du vélo. Il est pas politique, là.
[00:09:38] Speaker B: Non, non, ça a pas rapport.
[00:09:39] Speaker A: T'as pas d'affaire là, là. Fait que d'après moi, la police va essayer d'éloigner les manifestants, pis si ça marche pas, tes coffres, paniers à salade, envoie un p'tit tour dans une coffre de char.
Voilà, il y a pas mal de choses. Remaniement de Legault hier. Tabarouette, Legault, c'est le nouveau François Legault.
[00:09:56] Speaker B: Oui, il vient comme de sortir des boulamites.
[00:09:59] Speaker A: En fait, c'est les mêmes faces. Là, je regarde Éric Girard, reste aux finances. Christine Fréchette, reste à l'économie. Sonia Lebel, passe du trésor à l'éducation. J'en ferais pas à l'ISSE. Mais Legault hier.
a semblé dire que lui, là, depuis 7 ans, là, il était menotté, pis il peut rien faire, pis les fonctionnaires, pis... Tabarouette! Le gars, il a donné une convention collective, il vient de signer des conventions... Tu sais, il dit qu'il veut faire le ménage dans l'État, il vient de signer...
[00:10:25] Speaker B: C'est pas de sa faute.
[00:10:26] Speaker A: Ben, il vient de signer des nouvelles conventions collectives avec les enseignants, avec tous les fonctionnaires, il leur a donné tout ce qu'il voulait. Là, il vient nous dire qu'il était menotté, pis qu'il avait les bras... Tabarouette! On a des codes de l'EU, On va faire jouer ça parce que c'est... Écoutez ce qu'il dit là, c'est comme le nouveau François Legault, 7 ans après 2018. Prend-tu vous des caves?
[00:10:46] Speaker C: Le deuxième constat que je veux faire, c'est que le système dans lequel on évolue depuis des décennies a atteint ses limites. Il faut se rendre à l'évidence, le système qu'on a actuellement, qu'on s'est imposé au fil des décennies, est devenue une camisole de force. Donc, tout est long, tout est compliqué, tout est de plus en plus coûteux. Donc, qu'est-ce qu'on fait?
[00:11:17] Speaker A: Alors, c'est une camisole de force que... Hey! C'est toi qui étais là, là, buddy, là! Arrête de jouer à la comédie de l'arté, là!
[00:11:25] Speaker B: Oui!
[00:11:25] Speaker A: Non, c'est mauvais, là!
[00:11:27] Speaker B: Très mauvais. Mais t'sais, t'as l'air que c'est pas de sa faute.
[00:11:32] Speaker A: Là, j'ai bien vu, y'a pas de vice-première ministre.
[00:11:34] Speaker B: C'est pas annoncé.
[00:11:36] Speaker A: Bon, ça, ça veut dire peut-être. Parce que s'ils donnaient un rôle de vice-première ministre à une, peut-être, des contenders. Parce que là, l'idée, c'est que lui, le gars, va essayer de faire lever à la poutine d'ici les fêtes. Parce que là, il va revenir avec une session, il va revenir avec un nouveau plan de match. Mais si ça lève pas, lui, d'après moi, au fait, il va marcher dans la neige pis il va constater que... Ah oui, ah oui.
[00:12:00] Speaker B: Ça lèvera pas, il est trop tard.
[00:12:02] Speaker A: Il est trop tard. Y'a un autre cut aussi qui nous fait croire qu'il y a le gars et je sais pas s'il y a une révélation, t'es allé à Sainte-Anne-de-Beaupré, dans les derniers jours, t'es allé allumer...
[00:12:10] Speaker B: Les lampions, Pierre! Les lampions! T'es allé allumer...
[00:12:13] Speaker A: On l'écoute.
[00:12:15] Speaker C: Dans le contexte dans lequel on vit actuellement, il faut absolument redessiner l'économie du Québec. Donc, au cours des prochaines semaines, je vais présenter avec la ministre de l'Économie une toute nouvelle vision économique pour le Québec, pour les prochaines générations.
[00:12:39] Speaker A: Ça c'est le gars qui nous parlait de Nord-Vault, il y a un an et demi, deux ans. Tu te souviens Nord-Vault? Un an Nord-Vault, c'était l'affaire du siècle. La révélation totale, on va à Davos. Et là, je sais pas, on rencontre du monde avec des valises pis des hommes gris. Pis du jour au lendemain, on a une révélation. Là, il y a-tu une révélation à Sainte-Anne-de-Beaupré?
[00:12:59] Speaker B: Je sais pas, j'ai l'impression que c'est pas Jacques Damers qui avait été allumé des lampions.
[00:13:05] Speaker A: Ouais, c'est ça. Non, non, ben oui, Jacques Demers, mais je veux dire, il faut faire attention.
[00:13:07] Speaker B: Tu sais, à l'époque des Canadiens de Montréal, ils allumaient des lampions, il y avait une révélation. C'est la même affaire.
[00:13:12] Speaker A: Mais le gars là, je veux dire, là aussi, il joue pis là, il nous sort... Il en a sortie une aussi sur Mme Duranceau, qui est rendue au Trésor. Elle était ministre d'habitation. Ah ben ouais, il crée des malaises comme ça. C'est comme... Je comprends que peut-être entre eux autres, c'est Mme Cruella, là. Mais là, il s'en va garrocher ça.
[00:13:30] Speaker B: En... Ben oui, en public.
[00:13:31] Speaker A: Ben oui.
[00:13:31] Speaker C: La nouvelle Présidente du Conseil du Trésor, je me retiens pour ne pas faire une blague, qu'on n'appellera pas Cruella, non, va être en charge, non sincèrement, on enchaîne, la nouvelle Présidente du Conseil du Trésor va être responsable de la liste...
[00:13:54] Speaker A: – Mais c'est mauvais là, il l'a traité de Cruella.
[00:13:57] Speaker B: Ben oui!
[00:13:58] Speaker A: J'veux pas aller là, mais... Avec des.
[00:14:00] Speaker B: Rires jaunes un p'tit peu, là.
[00:14:02] Speaker A: Ça a l'air qu'elle l'a spoté en disant « Voyons, ça sort pas ça de même, là.
[00:14:05] Speaker B: » Ben là.
[00:14:06] Speaker A: Il est maladroit, lui.
[00:14:07] Speaker B: Ouais, ouais, tout à fait.
[00:14:08] Speaker A: Il est très maladroit. Faut pas qu'il sorte de son texte. Même à ça, quand il sort de son texte, il est pas bon.
[00:14:13] Speaker B: Il faut qu'il reste dans sa feuille.
[00:14:14] Speaker A: Ouais, exactement. Fait qu'écoute, on va souhaiter bonne chance aux coureurs. Là, je regarde les nouveaux ministres. Geneviève Guilbeault reste là pareil. Là, on s'en va en élection municipale. Je l'ai dit hier, je vais leur dire. Elle, elle va être dans la face partout. Comme si de rien n'était. Tu sais, on est face, là.
[00:14:28] Speaker B: Ah oui, l'ardoise.
[00:14:28] Speaker A: Le linceux. T'as la barbouette. En tout cas, regarde.
[00:14:32] Speaker B: Il y a un nouveau tableau, là.
[00:14:33] Speaker A: Mais pour les oppositions, là, il y a du bonbon, là. Il y a du bonbon partout. J'espère que les oppositions vont être capables de profiter de cette... cette... Écoute, le renouveau de François Legault.
[00:14:45] Speaker B: J'ai hâte de voir ça, moi.
[00:14:46] Speaker A: C'est un Kool-Aid version améliorée, c'est ça?
[00:14:48] Speaker B: Oui.
[00:14:48] Speaker A: On va pouvoir boire le Kool-Aid, aussi.
[00:14:50] Speaker B: C'est un Kool-Aid bleu pâle, là.
[00:14:51] Speaker A: Bleu pâle?
[00:14:52] Speaker B: Hum-hum.
[00:14:52] Speaker A: D'après moi, il... En tout cas.
[00:14:54] Speaker B: Qu'il ne goûte pas sucré pendant toute.
[00:14:56] Speaker A: Oui.
[00:14:56] Speaker B: Puis qu'il est dans le frige d'air depuis trois ans.
[00:14:58] Speaker A: Donc on va attendre les nouvelles. Il va falloir... Ah non, mais tu sais, il va falloir... Je sais pas ce que ça va prendre. Puis c'est Legault ce qu'il nous disait aussi, hein, les trois premières années, quand t'es au pouvoir, les trois premières années, ouf, tu t'occupes des affaires. Puis là, la quatrième année, là, là, t'ouvres les vannes. Là, là, tu y vas. Tu fais à peu près ce que le monde veut entendre. C'est un peu ce qu'il nous dit, là. Même chose que...
[00:15:20] Speaker C: Quand on est dans l'opposition, il faut se correr à tous les jours. Là, on a quatre ans, donc bon... les deux premières années, même les trois premières, on va faire ce qu'on pense qui est bon. Puis la quatrième année, bien là, on commencera à se soucier des sondages.
[00:15:34] Speaker D: C'est incroyable.
[00:15:36] Speaker C: C'est métonne que vous le disiez, ça. Ouais, c'est vrai. Je vais me faire chicaner probablement de t'avoir dit ça. Pas bon, hein?
[00:15:42] Speaker B: C'est parce qu'on s'en rappelle.
[00:15:44] Speaker A: Ben, du trisac capote. « Voyons donc, qu'est-ce que tu dis là? » Non, non, c'est du logo.
[00:15:49] Speaker B: C'est trop franc.
[00:15:51] Speaker A: Cruella. Cruella logo. Incroyable. Fait que c'est ça. Vous avez ça devant vous autres. Les gens cyniques, vous en avez en masse pour remplir des pages et des pages et des pages. Charlie Kirk.
[00:16:05] Speaker B: Ouais, quelle histoire.
[00:16:06] Speaker A: Moi, hier, t'sais, j'ai vu ça live, là. J'ai vu ça sur X. Les gens avaient le cellulaire. Un jeune de 31 ans, un militant, la droite. Je partage pas toutes ses idées en passant, mais je peux pas comprendre qu'un gars qui a des idées et qui finisse avec une balle dans le cou, pis qui meurt quasiment en direct, pis qu'il y a du monde qui se réjouisse de ça, là. Si tel est le cas, là, vous êtes très louche, là. J'en ai vu dans les médias des gens qui ont des microbes qui se réjouissaient de ça.
[00:16:35] Speaker B: Moi, ce que j'ai entendu, on peut pas jouer l'extrait, ça vous donne une idée. On faisait une joke hier.
[00:16:41] Speaker A: Là-dessus, sur sa mort.
[00:16:42] Speaker B: Je me rappelle par coeur de la joke. C'est « Ah, sais-tu qui ne fera plus de conférences? » Charlie Cook.
[00:16:50] Speaker A: C'est pas drôle. Je vais faire de l'humour noir. Sérieux, si c'est ça, vous vous réjouissez de la mort d'un homme, un père de famille, Il était marié, il avait des enfants, il gagnait sa vie honorablement.
[00:17:05] Speaker B: Ouais pis t'sais depuis qu'il y a 18 ans qu'il militait justement avec un groupe un peu plus de politique de droite pis il défendait des idées auxquelles moi j'adhère pas là.
[00:17:15] Speaker A: Il y a bien du monde qui adhère pas aux idées de duel, mais faut-tu qu'il prenne une balle pour ça? T'sais tu peux pas.
[00:17:22] Speaker B: L'affaire là, moi ce que j'entends sur les panels québécois à date, ce que je lis sur les réseaux sociaux aussi, parce qu'il y a quand même pas mal de monde.
[00:17:29] Speaker A: Il y a des grands talents sur les réseaux sociaux actuellement.
[00:17:32] Speaker B: Et il disait, il y avait des propos controversés, qui polarisaient, qui étaient parfois violents. Attends un peu, c'est quoi là des propos qui polarisent? C'est-tu parce qu'il est vraiment vraiment pas d'accord avec tes idées à toi, fait que là ça devient polarisant?
[00:17:46] Speaker A: Mais c'est parce que, un, ils l'ont jamais entendu. Cet homme-là faisait le tour des campus universitaires, il mettait un micro, open mic, puis il disait, venez dialoguer. Puis hier, il répondait à une question d'un jeune, je sais pas sur quoi, là.
[00:17:58] Speaker B: Je pense que c'est sur les hommes à feu, oui.
[00:17:59] Speaker A: Les trans, parce que, regarde, lui, là, tous les sujets, il y allait. Il faisait le tour des campus universitaires. C'est ça qu'il faisait. Il gagnait sa vie comme ça. Il mérite une balle, ce gars-là. D'ailleurs, chasse à l'homme, on n'a pas trouvé encore le tueur, le tireur. On pense que c'est un... Écoute, il faut être habile parce que la balle venait d'assez loin. Il l'a pas manqué. Trump a été épargné. Mais lui, il l'a eu direct dans la horte. Après ça, il est tombé.
Mais quand même, là, on est dans une chasse à l'homme. Est-ce que c'est des professionnels qui l'ont tué? Est-ce que c'est une commande politique? Tu sais, je sais pas. On est là-dedans. Il y a beaucoup de spéculations.
[00:18:36] Speaker B: On dit que la rumeur, c'est que ce serait quelqu'un d'âge universitaire. On aurait retrouvé l'arme du crime.
[00:18:42] Speaker A: Mais vous savez que dans l'état de l'Utah, qui était là, il était sur un campus universitaire, Là-bas, le port d'armes est permis, même sur les campus universitaires. Parce que dans certains États, aux États-Unis, même si tu as le droit au port d'armes et avoir une arme...
[00:18:57] Speaker B: Tu l'as chez vous, là?
[00:18:58] Speaker A: Oui, mais quand tu la portes, il y a certains secteurs où tu ne peux pas. Mais le campus universitaire, tu peux avoir une arme.
[00:19:03] Speaker B: Tu peux l'avoir, bon.
[00:19:04] Speaker A: Capoter ça aussi, là.
[00:19:05] Speaker B: Tu sais, beaucoup, beaucoup de messages de gens, pas qu'ils se réjouissent, mais qui... pas qu'ils excusent non plus, mais qui disent « Ah, tu sais, tu vois, il était pro-arme aux États-Unis, pis il a comme péri par l'épée ». Attends un peu, là. C'est pas l'arme le problème, c'est le gars qui tient l'arme. Moi, je suis pro-char. Ben moi je peux prendre mon char.
[00:19:27] Speaker A: Pis... Ben tu pourrais enclencher 25 demain matin parce que t'as des idées noires.
[00:19:30] Speaker B: Ok, fait qu'on élimine les chars, c'est ça?
[00:19:32] Speaker A: Ben c'est ça.
[00:19:32] Speaker B: Pis là moi parce que je dis que je suis pro-char pis qu'il y a un gars, mettons, dans la rue qui fonce sur 25 personnes, ça veut dire que moi je prends de la violence, c'est ça là?
[00:19:40] Speaker A: Ben non, ben écoute, ça... En même temps, le problème des armes à feu, on le sait, aux États-Unis, il y a des visiades à tous les jours. Il y a un problème, ils le savent. Lui il était partisan, je pense que c'est l'amende de seconde, c'est le deuxième amendement.
[00:19:50] Speaker B: Oui, exactement.
[00:19:51] Speaker A: Qui t'a garanti.
[00:19:52] Speaker B: Et c'est ce qui a construit la Constitution.
[00:19:54] Speaker A: Oui, mais les Américains se sont construits comme ça. Va dans l'Ouest, go West Youngman, pis l'arme à feu fait partie de la Constitution américaine. C'est qui est totalement différent du Canada. Mais ça empêche pas que... Là, je regardais, il y a des... Radio-Canada, là. Je sais pas si ils modèrent les... Mais t'es à la barouette. C'est tout sous-entendu, là, du monde. Ah, ben, il a pris la balle, pis finalement, il a couru après, pis... Mais ils tolèrent ça, ces groupes de discussion-là, là. Tabarouette, c'est capoté. Fait qu'écoute, on est là-dedans... Comment tout ça va finir? Bien, c'est une polarisation. Et là, on est rendu à un niveau extrême, complètement.
[00:20:32] Speaker B: Et puis tu sais, je sens que les jeunes sont très interpellés par ce qu'il s'est passé hier.
[00:20:39] Speaker A: Les jeunes ont voté massivement pour Trump, c'est quand même plus une message.
[00:20:41] Speaker B: Mon gars, moi, il est crématant. Mon gars a 19 ans. Il habite à Abelchasse. Oui, il est politisé, mais je veux dire, comme les jeunes de 19 ans. Puis il m'a écrit ce matin en me disant « Attends un peu, j'ai besoin de comprendre ce qu'il se passe. T'es quoi la gauche? T'es quoi la droite? Pourquoi il s'est fait tirer? » Donc, est-ce que ça va enfin ouvrir une discussion plus large et que les gens vont commencer à s'écouter? Il va falloir.
[00:21:06] Speaker A: En tout cas, Charlie Kirk défendait l'arme. Il était contre l'avortement. Il y avait beaucoup de positions controversées, mais ça ne veut pas dire que tu es controversé et que tu mérites une balle devant tout le monde dans un campus universitaire. Regardez, on est pas mal là-dedans. Et bon, ça va être à suivre, l'histoire de la chasse à l'homme, comment tout ça va être joué. Ben là, écoute, quelqu'un se fait descendre il y a 31 ans dans Fleurs de l'âge. Bon, on va en entendre parler, pis c'est pas terminé c'histoire-là. Fait que le mouvement aussi, le mouvement de Donald Trump est pas terminé non plus. Les républicains qui ont repris le pouvoir aux États-Unis, qui sont majoritaires à la Chambre des représentants, qui sont majoritaires au Sénat.
Alors, on est pas mal, pas mal là-dedans. Hé, on avait une cote de Renault.
[00:21:53] Speaker B: Oui.
[00:21:54] Speaker A: Notre invité, il est là, je sais, mais... Renault, hier, dans l'émission à JC, a quand même sorti une très bonne histoire. L'histoire de l'eau, là. En fait, c'est Effix-Drolet. C'est un édifice municipal qui a été rénové à grand frais, même. Ils ont défoncé, ils coupent à peu près, là, ces anciens locaux d'Effix-Drolet. Et puis là, c'est rendu à la cour municipale, puis je pense que la police est là aussi, pas mal. Il y a pas mal de voitures de police dans le stationnement. Et Renaud avait sorti l'histoire cet été. Le système de climatisation ne fournit pas. Il faut arroser en permanence. On garroche de l'eau sur le système de climatisation à l'extérieur et l'eau coule. L'eau s'écoule dans les égouts et c'est en permanence pendant tout l'été.
[00:22:34] Speaker B: Tous les jours. 24 heures sur 24.
[00:22:36] Speaker A: Ce qu'on a fait, c'est que depuis que Renaud a sorti l'histoire, on a caché. On a mis une clôture et on a caché l'arrosoir.
[00:22:42] Speaker B: On s'est assuré que les gens ne voient pas l'arrosoir.
[00:22:44] Speaker A: Écoutez ça.
[00:22:45] Speaker E: J'ai fait état d'une situation au bâtiment FX Drolet, la nouvelle cour municipale qui a été renovée pour plus de 26 millions à la Ville de Québec. Ce bâtiment-là est neuf.
[00:22:55] Speaker A: Bien, il est neuf.
[00:22:56] Speaker E: La coquille a été renovée pour plus de 26 millions. Ce que j'avais décrié cet été, c'est que la Ville de Québec, parce qu'ils ont un problème de climatisation à l'intérieur des bâtiments, bien, la seule solution qu'ils ont trouvée, c'est de prendre une hausse à jardin d'arrosoir trois quarts et d'arroser en permanence 24 heures sur 24 le moteur du climatiseur à l'extérieur. Donc, la Ville de Québec, arrosent systématiquement 24 heures sur 24. Le dit, climatiseur à l'extérieur, parce que sinon, ils surchauffent et ils ne climatisent pas à l'intérieur du bâtiment de la cour municipale. À Gaspé, plus de 3 millions de litres d'eau potable par mois. À tous les jours, à Gaspé, plus de 100 000 litres d'eau potable. Et sinon, sur un mois, à Gaspé, plus de 3 millions de litres d'eau potable. Aucun journaliste n'en a parlé. Personne, tout le monde se mord.
[00:23:40] Speaker A: Voilà, ça c'est les mêmes qui nous font la morale. Les mêmes qui nous font la morale sur l'environnement. Ils gaspillent de l'eau. Au lieu de dire, regarde, on a pas pris un bon système, on répare le système. On fait réparer ça, non, on garroche de l'eau en permanence. C'est une histoire qui est sortie, il y en a sorties d'autres. Mais c'est ça, c'est ça. Puis on a caché l'histoire. L'affaire c'est que là, on a placardé Où l'arrosoir et l'eau arrivent sur le climatiseur pour camoufler l'histoire.
[00:24:13] Speaker B: On s'est fait de pogner, on va le cacher le problème.
[00:24:16] Speaker A: Exactement.