September 09, 2025

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Comment l’opposition pourra-t-elle appuyer le premier budget de Mark Carney?

Comment l’opposition pourra-t-elle appuyer le premier budget de Mark Carney?
Couture dans le mid
Comment l’opposition pourra-t-elle appuyer le premier budget de Mark Carney?

Sep 09 2025 | 00:15:25

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Show Notes

La chronique de Rodolphe Husny: REMANIEMENT:eST-CE QUE ÇA VA CHANGER QUELQUE CHOSE POUR LA CAQ ?
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Episode Transcript

[00:00:00] Speaker A: Dans le cas de Dominique Laroche, ça vient juste de tomber. Lui devait se présenter ce matin. Au tribunal, parce qu'on voulait l'incarcérer. Il a été trouvé coupable hier d'agression sexuelle sur le mineur. Et là, il aurait tenté de mettre fin à ses jours. Son avocate est passée devant le juge. Elle a dit « Ben là, j'ai une information à vous donner, Madame le juge. Il sera pas là ce matin. Il est à l'hôpital. Capoté. » capoter ce qui se passe dans ce dossier-là. Pourquoi on l'a pas rentré en dedans hier? [00:00:37] Speaker B: Bonne question, je sais pas. [00:00:39] Speaker A: Il était trouvé coupable hier d'agression sexuelle sur une mineure. Il y avait eu un procès. [00:00:42] Speaker B: Ouais. [00:00:43] Speaker A: Il devait revenir parce que là on craignait... [00:00:45] Speaker B: Normalement, quand t'as ta... t'as le jugement, t'es supposé être sur place. [00:00:49] Speaker A: Il était là, mais ils l'ont laissé aller. [00:00:51] Speaker B: Ils l'ont laissé aller. [00:00:52] Speaker A: Ils ont dit demain, parce que là on craignait pour sa vie, parce que là, semble-t-il, il y avait pas de domicile fixe. Il vivait dans son camper. [00:00:59] Speaker C: OK. [00:01:00] Speaker A: Capoté. Voilà. Notre chroniqueur, il est là? Oui. Oui. [00:01:04] Speaker B: Chronique politique avec Rodolphe Hosny. [00:01:07] Speaker A: Rodolphe, comment vas-tu? [00:01:11] Speaker C: Ça va bien, Pierre. Bonjour, Québec. Bonjour, Pierre. Bonjour, Nick. Et écoute, j'en ai... On peut-tu accoucher de ce remaniement? Ça fait deux mois qu'on en parle! [00:01:22] Speaker A: C'est le supplice de la goutte avec Legault. D'ailleurs, c'est une erreur monumentale de dire deux mois d'avance que tu vas faire un remaniement. [00:01:31] Speaker C: Ah oui, non, écoute, je pense que dans des cours de sciences politiques, ils vont utiliser ça comme un cas en disant « non, non, ce n'est pas deux mois avant que vous allez faire un remaniement ministériel » parce que, un, tu perds toutes les communications, ça fait deux mois qu'on ne parle que de ça au lieu de parler d'autres dossiers. Moi, je suis sûr qu'à Québec, ça n'a pas dû beaucoup travailler cet été en tout cas la fonction publique parce qu'ils se disent « ouais, ouais, le ministre qui nous dit, il ne sera peut-être pas là dans deux mois » et après, ça envoie aussi le message à la fonction publique préparer ce qu'on appelle les cahiers de transition, puis préparer la préparation pour ça. Donc, en fait, ils n'ont pas dû faire beaucoup, beaucoup de choses. Alors, non, je pense que c'est ça. Puis, en plus, tu montes les attentes. Et là, j'ai quand même l'impression que c'est comme un éléphant qui va accoucher d'une souris, ce remaniement ministériel. Parce que, à mon avis, ce n'est pas un bâton magique, avoir un remaniement ministériel. Quand je pense toujours à... Quand j'analyse la politique, je pense toujours à Huguette, à Joliette, Puis je me dis, Guetta Joliette, quand elle regarde ça, est-ce que c'est vraiment... C'était qui, Suzanne Roy, puis André Lamontagne, qui est ici, puis ça? Non, elle regarde pas le go. [00:02:35] Speaker A: André Laforêt, c'est qui? [00:02:38] Speaker C: Honnêtement, là, je veux pas inciter personne, mais Suzanne Roy, je la connaissais pas, même si elle était au Conseil des ministres. André Lamontagne, je le connaissais un peu, parce que je crois que c'est un des plus longs ministres de l'agriculture. Je pense que ça fait 7 ans qu'il est ministre de l'agriculture, donc j'en ai entendu un peu parler. Mais sinon, quand je vois d'autres noms, ils se disent « on va bouger lui » ou « on va bouger elle », honnêtement, je pense pas que ça fait une grosse, grosse différence. [00:03:01] Speaker A: Et là, tu regardes la composition peut-être de son prochain cabinet ou conseil des ministres. Geneviève Guilbeault va rester là. Bon, Fréchette, on la voyait pas mal, elle va peut-être gagner du galon. Lebel, on la voyait pas mal, va gagner du galon. Éric Girard resterait là. C'est tous les mêmes faches, Jolin-Barrette. Là, il va nous amener peut-être Samuel Poulin et d'autres mondes comme ça, des backbenchers notoirs, mais ça ne bougera pas beaucoup. Donc, ça va être très, très minime comme impact, je pense, au niveau de l'opinion publique. [00:03:33] Speaker C: Premièrement, il dit qu'il veut réduire le nombre des ministres. Pour moi, c'est juste un truc de communication parce qu'encore une fois, tu regardes ça qui est un ministre de plus ou un ministre de moins, ça ne fait pas une grosse différence. Mais dans son caucus, ça fait une grosse différence. Parce qu'une fois que tu sais que tu ne vas pas être nommé ministre, par exemple, et tu as parlé des backbenchers, une fois que tu sais que tu ne vas pas être nommé ministre, ça va être difficile pour François Legault de maintenir la cohésion dans son caucus, de maintenir la discipline dans son caucus. Parce qu'après, il n'y a plus rien à leur offrir. Et ça fait aussi des mécontents. On l'a vu actuellement. Là, maintenant, il y a certains ministres qui vont être trop gradés. Il y en a un, il y a un gros non quand même, François Bornardel, qui va être exclu du Conseil des ministres. Puis moi, depuis le début, je regardais ça, je me disais, bon, Éric Girard, c'est sûr qu'il peut pas le changer. Si Éric Girard, il l'avait changé, on verra demain, mais s'il l'a changé, Éric, il peut juste dire, bon, merci, au revoir, je vais aller faire autre chose. Ensuite, il y avait Mme Fréchette, ils viennent la nommer, soi-disant, celle qui devait tout faire après Fitzgibbon, c'est difficile de la déplacer. Alors, et Christian Dubé, il pouvait pas le déplacer non plus. Il faut qu'il termine ses dossiers à la santé. Donc, comme je viens de le dire, t'avais trois gros morceaux, finance, économie et santé, que t'étais obligé de les garder là. [00:04:45] Speaker A: Et là, tu regardes la suite des choses. On a eu un sondage hier. C'est pas drôle pour la CAQ, là. Ça dégringole. On était à 22 %, le lundi, on est rendu à 11 %. [00:04:54] Speaker C: Oui, un sondage palade d'attaques est sorti hier. Je pense que c'est le pire sondage de la CAQ, même quand ils étaient dans l'opposition, même quand ils ont commencé, je pense, ce parti-là. Là, il faudrait que je retourne pour savoir exactement c'était quand... qu'ils étaient à 11 %, mais à 11 %, je pense que c'était au tout, tout, tout début. Écoute, même l'ADQ, je pense, à l'époque, faisait mieux qu'11 %, alors oui, un gros, gros sondage qui fait très, très mal, et le Parti conservateur du Québec, il serait à 15 %, donc 4 points au-dessus de la CAQ, avec le Parti québécois qui est au-dessus, à 38. Donc, tu es en train de te dire, écoute, est-ce que tu penses vraiment qu'un remandement ministériel, ça va changer tout ça? Moi, j'ai l'impression, puis on en a déjà parlé, Pierre, Les gens n'écoutent plus. Ça veut dire François Legault, ils n'écoutent plus, ils n'écoutent plus trop. Ils n'écoutent plus, c'est-à-dire oui, il y a du bruit, oui, ils essayent de faire des affaires, mais les gens n'écoutent plus. [00:05:47] Speaker A: Et là, ben, si t'écoutes plus, pis t'es plus sur la ligne, pis t'es plus là, à un moment donné, tu peux marcher dans la neige, comme on dit. Est-ce que Legault va se rendre à l'évidence au fait, pis il va dire « ben, je suis plus l'homme de la situation », ou on va s'entêter? Là, c'est plus une question d'égo, là. C'est rendu, tu disparais de la carte politique. C'est pas drôle, là, comme lègue politique, là. [00:06:06] Speaker C: Oui, ben écoute, tu as deux réflexions. Oui, je pense que c'est une réflexion bonne que tu as, que peut-être si à Noël, ils n'arrivent pas à remonter, et puis là, ils sont à 11 %, donc s'ils remontent à 15, ce serait déjà une victoire. Mais tu te dis, est-ce que s'ils n'arrivent pas à changer de cap, ou en tout cas à renverser la tendance au mois de décembre, est-ce qu'à Noël, il va réfléchir en se disant, bon, il faudrait peut-être que je chète ma place, puis on serait dans le même scénario que Justin Trudeau, qui arrivait à la même conclusion Noël dernier. Mais je pense quand même que François Legault se dit, puis peut-être qu'il y a des gens aussi à la CAQ qui se disent, c'est peut-être le seul qui peut sauver les maires, mais quand tu regardes les agrégateurs de sondage, ils disent que le meilleur scénario, il en resterait trois députés, puis le pire, il serait à zéro. Écoute, là, on est en compétition, là, avec Kim Campbell, en 1980, qui est passé d'un gouvernement progressiste conservateur majoritaire à deux députés. Ben là, on est un petit peu dans ce scénario-là. François Legault, est-ce qu'il fera mieux ou moins bien que Kim Campbell? [00:07:06] Speaker A: Non, non, non. Pis t'sais, là, les Québécois, c'est ça, ça passe plus. Son visage ne passe plus. La Commission Galant, ça a été dévastateur. Bonnardel, là, qui savait plus rien. Amnésic, Geneviève Guilbault, Koskinen. C'est atroce, c'est coup sur coup. Puis là, tu dois gérer l'État en plus. Là, on va proroger la session parlementaire. On va revenir, supposément, avec des nouvelles idées. On va avoir de la misère. On va souhaiter bonne chance à M. Legault et à son équipe. Écoute, au fédéral, on voit les sondages, Carney commence à en arracher. [00:07:36] Speaker C: En arracher, on n'ira pas jusque-là. On va juste dire qu'on est à peu près à égalité. On est revenu. à peu près à ce qu'on a fait à l'élection. On se souvient qu'après l'élection, les conservateurs ont droppé d'à peu près 10 points pendant l'été. Puis là, tout doucement, ils reviennent. Certains sondages, on est rendu à deux, trois sondages qui donnent que les conservateurs et les libéraux de Mark Carney seraient à peu près à égalité ou en tout cas dans la même lignée qu'ils avaient lors de l'élection. Moi, je pense que ça va être un automne très important pour M. Carney. Oui, on a toujours parlé de lune de miel, lune de miel. La lune de miel, je pense qu'elle va se terminer aussi autour de Noël. Il va falloir que M. Kearney livre sur des gros dossiers. Oui, Canada-États-Unis, c'est un gros dossier, mais il n'y a pas seulement ça, parce que même Canada-États-Unis, si tu regardes la tendance dans des sondages, les gens commencent à être beaucoup plus préoccupés par le coût de la vie, par le coût du logement, et ça, ça redevient encore des dossiers très, très importants et que M. Kearney doit livrer, le gouvernement Kearney doit livrer sur le logement. Il doit livrer aussi sur l'immigration. Il ne faut pas oublier que l'immigration, ça commence aussi à être un enjeu qu'on en a énormément parlé au Québec. Dans le reste du Canada, ça commence aussi à être un enjeu important. La justice, moi, j'ai l'impression que de plus en plus, il y a un sentiment d'insécurité, en tout cas au Canada, et que les gens ont peur et les gens veulent voir plus de mesures concernant la justice. Les fameuses peines bonbons ou peines Netflix. Il faudrait que M. Cormier agisse. Et ce qui est intéressant, c'est que c'est Polyèvre qui amène tous ces dossiers-là. J'ai l'impression que M. Polyèvre est vraiment en train de dicter l'agenda de M. Carney, parce qu'on a remarqué, M. Polyèvre dit quelque chose, deux, trois semaines après, hop, tout d'un coup, M. Carney l'annonce. [00:09:24] Speaker A: Ouais, pis là, je sais pas si t'as vu les points de presse de Carney ou de Mélanie Jolie, là, ils ont commencé à pogner cette tendance-là. Ils disent une chose et son contraire en même temps. On va faire des couples, on va faire de l'austérité, mais en même temps, on va faire des investissements. Là, ça commence à être un peu bipolaire, là. [00:09:39] Speaker C: Oui, mais c'est un peu… je vais faire un régime, mais je vais aller manger quatre burgers. Donc, c'est un peu ça. Un, c'est ça. Puis moi, écoute, moi, je regarde François-Philippe Champagne, puis je vais être tout à fait franc. François-Philippe Champagne, puis je regarde, mais il est joli, puis ils sont en train de nous dire qu'on va réinventer l'économie canadienne, puis si, puis ça. C'est les mêmes ministres qui étaient à côté de Justin Trudeau, qui nous ont mis dans le trou pendant dix ans, et là, maintenant, qu'ils nous disent qu'on va réinventer l'économie Non, actuellement, ils s'en foutaient de la productivité canadienne, la compétitivité canadienne, le fait qu'on a des investissements qui ont coûté le Canada. Puis là, tout d'un coup, ils commencent à dire « Ah non, non, non, là, maintenant, c'est notre priorité. » Si le déficit, il va atteindre 80-90 milliards de dollars, je ne sais pas combien. Mais il y a beaucoup de Mélanie Jolie, puis il y a beaucoup de François-Philippe Champagne dans ce gros montant-là. Pas seulement, ils étaient là avec Justin Trudeau derrière à chaque annonce. [00:10:31] Speaker A: Moi, c'est pour ça que je dis qu'il y a un éditeur, parce que s'il n'élive pas la confiance que les gens avaient envers lui, il devait régler l'histoire de Trump rapidement, puis ce n'est pas ça qu'il a fait. Là, on s'embourbe dans des déficits à plus finir. Puis là, on a des problèmes qui prennent le dessus. Après ça, lui, il est minoritaire, n'oublions pas, là. Et là, on s'en va vers un budget déposé en octobre. On me dit qu'on pourrait décoter aussi des AAA, là. Mais c'est pour ça que Carnet refusait de déposer un budget parce qu'on dit, les agences de cotation attendent ça pour voir qu'est-ce qui en retourne et comment on va venir chercher de l'argent dans les poches des contribuables. Donc ça, notre dossier est chaud. Imagine si on était décotant en même temps. [00:11:10] Speaker C: Oui, écoute, on va voir la situation économique du pays, la situation financière. Oui, je pense que le budget, ça ne va pas seulement être un gros, gros test pour M. Kony, ça va être un gros reality check pour les Canadiens quand ils vont voir l'ampleur. Tu sais, avant, si on faisait 40 milliards de déficit, ça allait être la catastrophe. C'était 60. On parlait d'ancrage fiscal. Puis là, maintenant, on parle de 80, peut-être 90, je ne sais pas. Donc on va voir comment M. Cogny va réussir à nous emballer tout ça. Je sais qu'il dit qu'il va séparer dépenses et investissements. [00:11:39] Speaker A: Non, à la fin de la journée, il y a un déficit. [00:11:42] Speaker C: Oui, c'est à peu près ce que j'allais dire. Au bout d'un moment, il y a plus et moins, puis on voit un déficit. Et tu l'as dit, Pierre, et tu fais bien de le répéter, ils sont un gouvernement minoritaire. Et je vois mal, par exemple, les conservateurs supporter ce budget. Je vois mal aussi le Bloc québécois supporter le budget, puis je sais que le NPD est par terre, puis que le NPD se cherche un chef, mais je vois mal aussi le NPD dire « Ah oui, on va supporter un gouvernement qui a aboli la taxe sur le carbone, puis qui vient d'abolir le minimum sur les voitures électriques. » Ça veut dire que ça va être aussi difficile pour les autres parties. Au bout d'un moment, ils vont devoir dire « Hé, nous, on ne te supporte pas non plus. [00:12:17] Speaker A: » Oui, puis là, ça devient très stratégique. Le Bloc peut attendre que la marque libérale Québec a voté massivement pour Carnet, là, mais là, on est en train de se rendre compte que, finalement, le Bloc pourrait peut-être faire un travail d'opposition plus intéressant, et avec les conservateurs, on passe une motion, on bat les libéraux et on s'en va en élection, on retourne en élection. Ça, c'est des scénarios qui sont possibles. Peut-être pas cette année, mais l'an prochain, là. [00:12:42] Speaker C: Oui, je pense qu'on n'est pas dans un gouvernement traditionnel où on se dit, bon, bien, ils ont deux ans, facile, peut-être trois. Faut pas oublier que Justin Trudeau a presque gouverné trois ans au gouvernement. minoritaire. Donc c'est un peu ça, j'ai l'impression que oui, tôt ou tard, peut-être pas cet automne, mais certainement l'année prochaine, les oppositions vont peut-être montrer beaucoup plus les dents. Et c'est pour ça que M. Carney a intérêt à livrer. Il y a juste un truc de bien que M. Carney fait, puis peut-être on a lancé le pot, donc là je vais lui donner quelques fleurs. Il est bien quand même de ne pas trop faire de conférences de presse si on ne le voit pas trop. [00:13:13] Speaker A: Il y a de la misère. Il n'est pas bon en conférences de presse. [00:13:17] Speaker C: Mais c'est surtout bien parce qu'au moins on le voit. Ça veut dire qu'on pense moins à tous nos problèmes, que c'est Kearney ou que c'est le Canada. Souviens-toi, Justin Trudeau, on l'a tellement vu qu'on ne voulait plus le voir. Kearney, il fait bien de ne pas trop faire de conférences de presse. Comme ça, on ne pense pas trop à lui. [00:13:33] Speaker A: Rodolphe, tu es salué. Merci beaucoup de tes lumières et on se reparle la semaine prochaine. [00:13:37] Speaker C: Salut. Allez, à bientôt. [00:13:39] Speaker A: Non, c'est ça. [00:13:40] Speaker B: Fait qu'il est bon de pas être là. [00:13:42] Speaker A: Non, non, il est pas bon. Il est pas bon. Il s'en farge. Il dit toute une chose que j'ai en contraire pis il répond même pas aux questions. [00:13:48] Speaker B: Ben, quand il disait « On va… » « Ce sera de l'austérité, mais on va investir. [00:13:52] Speaker A: » Ouais, c'est ça. Ben, il a dit ça en campagne des Torages. Il a dit « On va couper, mais on va investir. » « On va couper, on va investir. » Ben, tu dis n'importe quoi. [00:13:59] Speaker B: En effet. [00:13:59] Speaker A: Mélanie Joly fait ça aussi, là, pis ça a l'air à pogner. C'est drôle. C'est le fun. Les médias ont du fun. Là-dedans, ils rapportent ça comme ça. Comme si c'était de… Après la pause, on ouvre les lignes. Là, je pense que Bonnardel, le soldat Bonnardel ne sera pas épargné. [00:14:15] Speaker B: Il est sacrifié. Oui, on a sacrifié le ministre de la Sécurité publique. Sacrifié. La question, trouvez-vous, parce que les gens du comté de Bonnardel, eux autres, sont déçus. Parce que c'est quand même une bonne personne, puis il est proactif, il fait beaucoup de choses pour nous ici dans la région. [00:14:34] Speaker C: Je trouve qu'il a fait un bon travail. [00:14:35] Speaker B: Il a fait beaucoup pour Grenby. [00:14:37] Speaker A: Si le premier ministre choisit de le faire, c'est qu'il a des raisons. Moi, je trouve ça exagéré. Bonne arme d'aile, il est pas pire que les autres. [00:14:44] Speaker B: Ben c'est ça, là. [00:14:45] Speaker A: Ouais. [00:14:46] Speaker B: Est-ce que François Legault a été trop sévère? [00:14:49] Speaker A: Y'a-tu d'autres qui devraient payer le prix? [00:14:51] Speaker B: Aussi. [00:14:52] Speaker A: Y'a-tu ça, du fait que... Ou bien. [00:14:55] Speaker B: Vous pensez que finalement il a été sacrifié pis il est pas pire que les autres. [00:14:58] Speaker A: Ouais pis t'sais Geneviève Guilbeault elle. [00:15:00] Speaker B: Ah moi je pense qu'on a sacrifié Bonnardelle pour sauver Geneviève. [00:15:03] Speaker A: Mais si on se promène dans le comté de Geneviève Guilbeault, elle a-tu fait un bon travail? [00:15:07] Speaker B: Pas pire que les autres. [00:15:08] Speaker A: Non, elle est bonne. [00:15:09] Speaker B: Ça en passait quoi? [00:15:10] Speaker A: On rendit 11% des intentions de vote, on est bon. [00:15:12] Speaker B: 88 670 9098. [00:15:14] Speaker A: On revient après la pause. Couture dans le midi.

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