September 05, 2025

00:16:34

Les cibles du gouvernement fédéral sont irréalistes

Les cibles du gouvernement fédéral sont irréalistes
Couture dans le mid
Les cibles du gouvernement fédéral sont irréalistes

Sep 05 2025 | 00:16:34

/

Show Notes

La chronique de Renaud Brossard: Véhicule électrique: Les quotas de ventes doivent être annuler
View Full Transcript

Episode Transcript

[00:00:00] Speaker A: Aïe. [00:00:14] Speaker B: Aïe, aïe! La CAQ est en train d'imploser l'implosion. Écoute, là c'est député de l'Abitibi, Pierre Dufour, qui vient d'être exclu du caucus de la CAQ. Le gars dit, c'est pas le temps de contester le choix du chef. [00:00:34] Speaker A: Fait que là, lui, il va s'en aller. [00:00:35] Speaker B: Non, mais lui, il voulait aller à la mairie de... c'est Rouen, la mairie. [00:00:39] Speaker A: De... Ben lui, ce qu'il avait dit, là, dans le fond, C'est pas normal que dans le Conseil des ministres, il n'y ait pas de député de la région, de la Bitibi ou de Val-d'Or qui ne soit pas, dans le remaniement, nommé comme ministre. [00:00:54] Speaker B: C'est pas moi, il y en a d'autres. [00:00:55] Speaker A: Si le premier ministre nomme pas un député de la région dans le Conseil des ministres, moi je m'en vais à la mairie de Val-d'Or. [00:01:03] Speaker B: C'est qui qui s'occupe de la Bitibi dans le Conseil des ministres? Je pense que ce n'est même pas quelqu'un. Ça se peut-tu que c'est Jonathan Juliet? [00:01:09] Speaker A: Non, elle n'est pas représentée au tour de la table des décisions depuis 2022. [00:01:13] Speaker B: Oui, oui, c'est ça. Mais c'est qui? Je pense qu'il y a quelqu'un qui parle pour eux autres. C'est même pas quelqu'un de la place. C'est quelqu'un de Montréal qui fait un run pis qui s'en va là, pis qui revient pis qui fait un run. [00:01:24] Speaker A: Lui, il a fait planer la menace. Il a dit là, si tu nommes pas un député de la région dans le Conseil des ministres, moi je suis sûr que je vais en manquer. Mais là on vient de l'exclure lui. [00:01:33] Speaker B: Ah non, lui il s'en va. Lui il dit qu'il veut briguer la mairie de Val-d'Or. [00:01:38] Speaker A: Ben voilà. [00:01:39] Speaker B: Ben c'est encore là. Ça commence bien. [00:01:41] Speaker A: On l'exclut du caucus. [00:01:43] Speaker B: Notre invité il est là, Renaud Brossard de l'Institut économique de Montréal. Comment vas-tu Renaud? [00:01:49] Speaker C: Ça va super bien, vous autres? [00:01:50] Speaker B: Oui, ça va bien. Renaud, tu veux nous parler? Parce qu'à 11 h ou dans les prochaines minutes, Mark Carney va annoncer qu'on recule, notamment sur l'imposition de quotas de vente de voitures électriques au Canada. [00:02:02] Speaker C: Absolument. C'est une super bonne nouvelle. Il va falloir voir c'est quoi l'annonce quand elle va être faite. Mais ce que CTV News nous apprenait donc hier, c'est que le premier ministre a une grosse annonce qu'il va faire sur des mesures en environnement. Il y a plusieurs idées qui ont été énoncées de ce que ça pourrait être. Ce qui a l'air d'être très clair, c'est que le mandat qui impose la vente de véhicules électriques uniquement à partir de 2035, donc on a un mandat au provincial, on a un mandat au fédéral également, celui du fédéral risque d'être mis sur pause et d'être revu. C'est vraiment une bonne nouvelle pour les consommateurs. Pour ceux qui ne connaissent pas toute la mécanique qui est en arrière de ça, parce qu'on dit qu'il n'y a plus aucun véhicule neuf à essence vendeur 2035. [00:02:49] Speaker B: 2035, ça allait loin, mais c'est ça. Renaud, il y avait des quotas, à partir de 2026, il fallait imposer 20 % de ventes de voitures sans émission. [00:02:59] Speaker C: C'est exactement ça. Quand on parle de 2026, ici, on ne parle pas de l'année 2026, on parle de l'année de modèle 2026. Quand vous regardez pour vous acheter une auto, la Honda Civic 2026, elle rentre dans ces quotas-là. Je pense que le gouvernement fédéral a regardé, a vu les statistiques et est venu exactement à la même conclusion que tous les autres Canadiens. C'est qu'on n'aura pas ce 20 % de vente et que cette idée de commencer à imposer des sanctions qui valent 20 000 $ par véhicule aux entreprises du secteur automobile, ce ne serait pas une très bonne façon, un, de maintenir ces entreprises en activité, mais aussi deux, de s'assurer que les produits restent abordables pour les Canadiens. Si on regarde les dernières données de vente, donc au Canada, le mois de juin, 7,9 % des véhicules vendus ont été des véhicules électriques ou des véhicules hybrides rechargeables. Donc on est très, très, très loin. C'est 20 % qu'il fallait atteindre. Essentiellement, il aurait fallu à peu près avoir deux fois et demi plus de ventes de véhicules électriques dans les nouveaux modèles à partir de maintenant. Pour réussir à atteindre cet objectif-là, je pense que c'est une bonne chose que le gouvernement fédéral réalise que ça ne va pas arriver. C'est une bonne chose qu'il mette pause sur ce mandat-là. Mais la prochaine étape logique, c'est de réaliser que cette idée d'interdire la vente de véhicules à essence en 2035, comme les Canadiens le disent, ce n'est pas réaliste. Ce mandat-là devrait tomber. Il ne devrait pas juste être revu, il devrait tomber. [00:04:33] Speaker B: Mais pas juste les Canadiens. J'en regarde l'industrie. Il y a eu une rencontre en mois de mai entre Mark Carney et les grands, grands patrons de l'industrie automobile. Et le message a été assez clair. C'est parce que nous autres, si tu veux nous imposer des quotas comme ça, nous autres, on va sacrer notre camp du Canada. [00:04:47] Speaker C: Effectivement. Et même au niveau des consommateurs canadiens, quand on pose la question aux gens, pourquoi est-ce qu'ils considèrent s'acheter un véhicule électrique ou non, on voit qu'il y a beaucoup d'autres qui considèrent s'acheter un véhicule électrique. mais on est loin de 100 %, on est loin même de 50 % des gens, et les gens nous disent que ces préoccupations ne sont pas absolument raisonnables. Ils ont des craintes au niveau des infrastructures d'autoroutes. Est-ce qu'ils vont pouvoir trouver une bonne quand on a besoin, ou est-ce qu'ils vont être pris à avoir leur auto à plat en plein milieu de l'autoroute? Ensuite, est-ce que le prix d'acquisition est raisonnable? Parce qu'on le sait, quand on regarde le prix d'un véhicule électrique, pour une berline, On paye autour de 7000 piastres de plus. Pour un VUS, c'est autour de 11 000 de plus. En moyenne, pour l'achat d'un véhicule électrique versus un véhicule conventionnel, c'est quelque chose qui fait mal. Ce n'est pas tout le monde qui a nécessairement l'argent pour dépenser tout cet argent additionnel d'un coup. Donc, les gens ont des craintes à ce niveau-là. Puis ensuite, il y a toute la question aussi de la disponibilité de l'électricité. À l'IEDM, on avait publié quelque chose là-dessus au mois de février. On s'était penché sur la question pour voir Est-ce qu'on a de l'énergie nécessaire au Canada pour faire ce virage, justement, vers l'électrique? Et ce qu'on voit, c'est que non, on n'a pas de l'énergie nécessaire. Donc premièrement, en termes de production, de puissance de production, on ne l'a pas. Il va falloir qu'on bâtisse beaucoup de nouvelles centrales. On ne l'a pas non plus au niveau du réseau de distribution. Ça, c'est tout ce qui est les fils électriques qui se rendent jusqu'à chez vous, les fils électriques aussi qui passent des centrales jusque dans les grandes villes. Éventuellement, on parle d'un investissement nécessaire de plus de 200 milliards de dollars pour essayer d'avoir l'énergie nécessaire, les infrastructures nécessaires pour... Ah, c'est bien trop vite, là. 294 milliards de dollars. [00:06:43] Speaker B: C'est ça. [00:06:43] Speaker C: Et essentiellement, on va dépenser 294 milliards de dollars avec les effets que ça risque d'avoir sur les prix de l'électricité des consommateurs. Et ça, en l'espace de 10 ans. Je pense que c'est clair que c'est pas réel. [00:06:55] Speaker B: Ouais, pis les Québécois vont le voir, Hydro-Québec a annoncé des investissements de quoi? 200 milliards à peu près? 150-200 milliards? Mais la facture d'électricité va exploser dans les prochaines années. [00:07:05] Speaker C: C'est quelque chose qu'on risque de voir. Hydro-Québec elle-même le disait, chaque nouvel approvisionnement qu'elle met en ligne lui coûte plus cher que ses anciens. C'est un peu normal aussi. On a bâti les grands barrages dans les années 70. On a choisi les sites qui étaient les plus rentables. mais tous les sites les plus rentables sont déjà exploités. Même chose au niveau des éoliennes, quand on a commencé à en mettre, on a choisi les sites les plus rentables, mais ces sites-là sont déjà exploités. Ça ne veut pas dire qu'il ne faut pas plus de courant, je pense qu'il faut plus d'énergie, mais pour moins être sûr qu'on a cette conversation honnête, et peut-être que dans ce contexte aussi de pénurie d'électricité, de faille des sorties d'électricité au Québec, peut-être que ce n'est pas le temps non plus de dire qu'on va prendre tout le pack automobile du Québec et essayer de le brancher et essayer de le brancher demain matin. [00:07:57] Speaker B: Non, non, non, écoute, c'est complètement débile. À un moment donné, ils nous disaient, ils étaient au Québec, ils nous disaient, on va prendre l'électricité emmagasinée des batteries des voitures électriques, on va la remettre sur le réseau, puis à 4 heures du matin, on va la remplir. Moi, je vais accepter de me faire vider ma batterie comme ça, sachant qu'est-ce qui se passe quand tu vitres puis tu remplis une batterie de char électrique. [00:08:15] Speaker C: Oh, mais plus loin que ça, je veux dire, c'est aussi toute cette idée que... Sans nécessairement qu'on soit d'accord ou qu'on soit au courant qu'Hydro-Québec pourrait être puisé dans cette énergie dont on a besoin. Je ne veux pas être plate, mais quand tu parles de ton auto le matin, tu n'as pas le goût de voir que essentiellement ta batterie est à moitié à plat parce qu'Hydro-Québec en a eu besoin. La nuit a été un peu trop occupée. Ce sont des gens de projet qui n'ont pas de sens. Ça ne veut pas dire que l'auto électrique n'a pas de potentiel. Ça a du potentiel. Mais il faut que l'adoption se fasse au rythme des consommateurs. Il faut que ce soit traité par l'innovation, pour que ce soit traité par le désir des consommateurs. Il ne faut surtout pas que ce soit dicté par la loi. [00:08:58] Speaker A: Puis on a également de la difficulté à entretenir notre réseau routier. Les véhicules électriques sont plus pesants. On n'est pas au bout de nos peines. [00:09:05] Speaker C: Effectivement. Et je pense que, autant à Québec qu'à Ottawa, c'est-à-dire avoir un mandat interdisant la vente de véhicules à essence, C'est ce genre de choses qui ont été conçues en disant « Hey, ça va être donc bien être le fun, on va pouvoir avoir un beau communiqué de presse, bien positif », mais où il y a vraiment eu un manque d'analyse au niveau de ce que ça nécessitait. Je vous parlais de la question des infrastructures électriques, donc 214 milliards de plus faudrait dépenser depuis 2035. L'autre aspect dont il faut parler aussi, c'est toutes les infrastructures de recharge. Parce que bon, quand on prend une voiture à étage, une voiture conventionnelle, on a besoin d'avoir de l'énergie, qu'est-ce qu'on fait, on s'en va à la station-service, puis on met du gaz, puis après ça, on peut partir. Avec l'électricité, il faut avoir un équivalent, on a des bornes. Pour avoir le nombre de bornes publiques, donc le nombre de bornes qui sont disponibles et accessibles à tous nécessaires pour avoir un parc automobile 100% électrique, il faudrait qu'on en ait à peu près 680 000 au pays d'ici 2040. [00:10:06] Speaker B: Combien? [00:10:07] Speaker C: 680 000. [00:10:08] Speaker B: 680 000 bornes? [00:10:10] Speaker C: Oui, pour atteindre ça, il faudrait qu'on en mette 40 000 de plus à chaque année en ligne. Vous pensez qu'on en a mis combien en ligne l'an passé? [00:10:20] Speaker B: 25 000. [00:10:24] Speaker C: À peu près 6 700. [00:10:26] Speaker B: Bon, c'est ça. Tu vois, c'est encore des chiffres irréalistes du monde qui pompe des communiqués irréalistes avec des politiciens qui veulent juste avoir des votes puis bien paraître. [00:10:39] Speaker C: Oui, exactement ça. Je pense que, bon, c'est une bonne nouvelle aujourd'hui que le premier ministre soit en ligne pour mettre ce mandat-là sur pause et faire une révision. C'est une bonne nouvelle. Il y a eu une révision à Québec, où maintenant, en cours d'avent, les véhicules de zéro émission, les hybrides non rechargeables. Donc, il essaie de détendre la définition, mais je pense que c'est le temps de dire écoutez, ce mandat-là, cette interdiction-là, n'a jamais été réaliste. Ce n'est pas en essayant de modifier les définitions à la marge, de faire des petites réformes par-ci par-là, changer un petit peu les deadlines, qu'on va réussir à avoir quelque chose de bien. Il faudrait vraiment autant à Québec qu'à Ottawa, ôter ces mandats-là, et encore une fois, faire confiance aux consommateurs canadiens. Quand on achète une auto, on l'achète en connaissant le coste, en se disant, bon, voici combien ça va nous coûter à l'achat, voici combien ça va nous coûter en entretien, voici combien ça va nous coûter en gaz, et on regarde c'est quoi qui répond le mieux à nos besoins. Il y a des gens là-dedans qui font le choix d'aller vers l'électrique parce que ça répond bien à leurs besoins. Il y en a d'autres qui font le choix d'aller vers une auto conventionnelle parce que ça répond bien à leurs besoins. Il faudrait que les policiers commencent à respecter ça. [00:11:44] Speaker B: Ouais, mais tu sais, c'est la logique aussi. Tu peux pas devancer. On a essayé de rentrer la pâte à dents dans un tube, là, tu sais. Et on le voit, là, gars, NordVault, là. Ça en était un, ça, une espèce de fleuron, là. C'est une start-up suédoise. Nemascolitia, même affaire, on est rendu à un milliard d'investissements là-dedans. Puis ça, c'est à risque, là. Donc, les gouvernements, là, qui ont planté des milliards dans filières batteries, là, on est en train de voir que tout ça est en train de prendre l'eau. [00:12:11] Speaker C: Bien, ça, je pense que, écoutez, les gouvernements nous disent, bon écoutez, c'était un bon investissement à l'époque, ça n'a jamais été un bon investissement. Il faut voir que le gouvernement, quand il investit, il ne fait pas sur les mêmes critères que Troyez-moi, que tout le monde qui écoute. Je veux dire, quand je place mon argent, quand vous placez votre argent, vous le faites parce que vous savez que oui, vous pouvez avoir un retour potentiellement, mais si jamais vous le placez à quelque chose de trop risqué, c'est vous autres qui assumez la perte. Le problème avec le gouvernement, c'est que quand lui place notre argent, ce n'est pas le fonctionnaire qui décide d'envoyer un couple de millions à telle ou telle compagnie qui perd de l'argent. Ce n'est pas les ministres non plus qui perdent de l'argent, c'est nous tous les Québécois qui perdons de l'argent. Et malheureusement, ça déresponsabilise les fonctionnaires, ça déresponsabilise les ministres par rapport à ça. Ce qui fait que généralement, on a des décisions qui ne sont prises pas en fonction du rendement financier de quelque chose, Mais plutôt du fait que, bon, ça va permettre de bien paraître, d'en. [00:13:07] Speaker B: Faire des belles photos. [00:13:09] Speaker C: Il y aura des rubans qui vont pouvoir être coupés, qui vont pouvoir dire qu'ils développent le Québec. Finalement, quelques années après, quand on se rend compte que c'est un flop, c'est quelqu'un d'autre qui est pris avec. C'est quelqu'un d'autre qui est pris avec la patate chaude dans les mains. [00:13:22] Speaker B: Ouais, pis on le levait avec sa clique, la commission Galant. Je sais pas si tu suis ça, Renaud, mais les dépassements de coûts, ça avait l'air à ne pas intéresser personne. Aucun, ils se souvenaient plus de rien des amnésiques. Pis après ça, ils viennent nous donner des leçons sur les chars électriques. Ça va être correct. [00:13:38] Speaker C: Exactement. Et d'ailleurs, faut le mentionner aussi, c'est l'autre chose qui manque toujours dans toute la conversation sur les subventions, parce que les ministres viennent nous présenter le beau petit côté positif. on investit tant, réellement ça dépend des processus d'investissement, ensuite ça va créer tant de milliers d'emplois, mais ils nous disent pas aussi qu'est-ce qui aurait pu être fait avec ça. Ils parlent pas du concept de coûts d'options. Je veux pas être plate, mais généralement quand on regarde le rendement de ces dépenses du gouvernement en subventions, c'est pas mal zéro ou c'est nul, mais quand on considère aussi que cet argent-là aurait pu, s'il était laissé dans les poches incontribuables, créer d'autres emplois aussi, créer de nouvelles entreprises, c'est là qu'on voit que les subventions quelque chose qui a un rendement qui est négatif. Il faudrait vraiment que les policiers arrêtent de voir cette idée que la raison pour laquelle les subventions ne fonctionnent pas, c'est que c'est pas la bonne personne qui est en charge et qui réalise que la raison pour laquelle les subventions ne fonctionnent pas, c'est que le gouvernement n'est pas bon pour le faire. [00:14:36] Speaker B: Non, ça c'est une très bonne fin d'entrevue. Renaud Brossard de l'IEDM, merci beaucoup de tes lumières et on se reparle prochainement. Salut. [00:14:46] Speaker C: Absolument, toujours un plaisir. À bientôt. [00:14:49] Speaker B: C'est ça, hein? Nos gouvernements qui me pompent du fric. Là on s'en va en élection d'ici un an, là. Là, dans le fond... [00:14:56] Speaker A: Il y aura plusieurs partiels, je pense, d'ici là. [00:14:58] Speaker B: Ça va nous coûter cher, ça, une partielle. Ça fait rendu quoi? 600-700 000? [00:15:01] Speaker A: À peu près. [00:15:02] Speaker B: C'était 600 000, là, une couple d'années. D'après moi, c'est 600-700-800 000. À peu près, là. [00:15:07] Speaker A: Grosso modo, ouais. [00:15:08] Speaker B: Voilà, voilà. On ouvre les lignes après la pause. [00:15:11] Speaker A: Ben oui, présentement, à Québec, il n'y a pas d'autobus, Pierre. [00:15:14] Speaker B: Non. Je comprends pas. [00:15:16] Speaker A: Ben c'est la grève. [00:15:17] Speaker B: Ah ouais? [00:15:17] Speaker A: C'est la grève. Non non, c'est pas les chauffeurs. C'est le personnel d'entretien. [00:15:22] Speaker B: Ils sont combien, les autres? Ils sont combien? [00:15:24] Speaker A: Quelques centaines. [00:15:26] Speaker B: Quelques centaines ou une centaine? [00:15:27] Speaker A: Je ne sais pas le nombre exact. [00:15:29] Speaker B: Mais eux, par aller, c'est tout le réseau. [00:15:30] Speaker A: Oui. Mais eux autres, ils ne sont pas de bonne humeur. Les négociations n'avancent pas. Puis les moyens de pression des syndicats, vous les connaissez. C'est vous prendre en otage. [00:15:37] Speaker B: À la rentrée scolaire. [00:15:39] Speaker A: Oui. [00:15:39] Speaker B: Après ça, c'est pendant le festival d'été. Quand c'est achalandé. Quand on a besoin d'eux. Mais la question. [00:15:47] Speaker A: Est-ce que c'est normal de, un, que Une centaine d'employés mécontents peuvent se paralyser toute une ville pis en se posant cette question-là, on se dit est-ce que les services publics comme le transport en commun ne devraient pas être considérés comme essentiels? [00:16:01] Speaker B: Ouais, moi je pense que c'est ça la clé. [00:16:02] Speaker A: Ben oui. [00:16:03] Speaker B: Ils devraient assumer au moins un minimum parce qu'il y a du monde qui n'a pas d'auto. [00:16:07] Speaker A: Exactement. [00:16:08] Speaker B: Des gens qui font 25 000$ par année, 30 000$ par année. et qui ont besoin d'un transport en commun pour se déplacer. [00:16:14] Speaker A: Absolument. Donc, est-ce qu'un service comme le RTC devrait être finalement sélectionné et dire « ça c'est un service essentiel, on n'a pas le choix de l'offrir ». [00:16:22] Speaker B: Oui, mais je ne comprends pas que le ministre ne mette pas ses culottes non plus. [00:16:25] Speaker A: 88609098. [00:16:28] Speaker B: Oui, on revient après la pause.

Other Episodes