Episode Transcript
[00:00:00] Speaker A: Envoyez-la!
[00:00:14] Speaker B: Il était pas là la semaine dernière. Non. Mais là, il est là. Il est là. Simon Laberge.
[00:00:17] Speaker A: Ça va les boys, ça va?
[00:00:18] Speaker B: Ça va bien toi? Bien oui.
[00:00:19] Speaker A: Bien oui, super.
[00:00:20] Speaker B: L'immobilier ne dort jamais.
[00:00:22] Speaker A: L'immobilier ne dort jamais, un peu comme Simon, il dort pas beaucoup.
[00:00:24] Speaker B: Ouais. Mais là, regarde, nouveau projet à Québec de 12 millions du co-living.
[00:00:31] Speaker A: Yes.
[00:00:31] Speaker B: Dans le coin de Versailles-Laval. Bien, c'est sûr qu'avec les étudiants, ça va marcher, ça. Et là, t'arrives sur des chambres à quoi? 700-800$ par mois.
Et t'arrives quasiment avec ton oreiller, tout est là.
[00:00:42] Speaker A: Ouais, ben au fait, je dirais que si tu loues une chambre, en général, ça ressemble un peu à ça, les meubles sont là, tout ça. Sauf que là, ça a l'air d'être comme plus de services un peu mieux organisés. Je pense qu'il y a plus d'options là-dedans. Ça me fait penser un peu quand tu t'en vas en vacances, tu sais, souvent le monde, il se loue une chambre d'hôtel. Mais tu peux louer dans des hostels ou des auberges de jeunesse, ce qu'on dit en français. Donc c'est un peu le même. L'hôtel de jeunesse, t'as des dortoirs, mais t'as aussi des chambres à toi tout seul. Moi j'ai déjà été là-dedans. Tu partages la salle de bain. Souvent, il y en a deux ou trois et tu as une dizaine de chambres. C'est un service qui s'offre. Ceux qui voyagent, c'est quand même bien parce que tu as ton intimité. Tu sors avec ton linge, tu t'en vas dans la salle de bain, tu te laves, quelqu'un passe et tu relaves automatiquement. C'est ça qu'on se disait tantôt quand il y avait la pause. J'ai déjà allé à New York il y a un moment donné, j'étais avec un de mes chums pis là les chambres ça avait pas de bon sens, c'était 1500$. Fait qu'il dit regarde ça, ça a pas de bon sens payer ça pour aller là deux jours, ça va me coûter 2000-3000$ la chambre d'hôtel. Fait que, là j'ai dit hey j'ai trouvé les choses, ça coûte 500$. J'ai dit regarde, j'ai envoyé les photos pis j'ai dit c'est un, le seul différence c'est que c'est un lit super posé, moi je vais tomber en haut là, ça dérange pas, pis toi tu tombes en bas pis toi t'es beau. Fait qu'il dit hey on arrive là-bas mon gars. Il y a même pas de salle de bain dans la chambre. J'ai dit, regarde, on est là, ça coûte 2-3 fois moins. On s'installe là. Quand tu vas aller à la salle de bain prendre ta douche, tu as des places, c'est toilette éviée ou douche éviée. C'est comme ça que c'est. C'était quasiment mieux qu'une chambre pour être deux personnes parce que quand tu sors, tu ne croises personne dans le corridor. Dès que tu sors de là, je ne sais pas comment ça marche, il y a un capteur ou quelque chose, ils viennent laver tout de suite la salle de bain, la douche.
[00:02:29] Speaker B: Ah oui.
[00:02:29] Speaker A: Ah oui, direct, direct. Ça, c'était quand même intéressant. J'imagine qu'ils doivent avoir un peu le même genre de service. Tu ne peux pas arriver et partager des salles de bain, puis mettons, il y a dix co-living-room, je ne sais pas comment ils appellent ça, qui restent à la même place, puis toi tu passes, Dans le prix, j'imagine qu'il y.
[00:02:45] Speaker B: A une partie du prix qui va à ça.
[00:02:47] Speaker A: Définitif, mais tu tiens ça correct. Puis là, Nick qui y va, vu que c'est un petit peu lui en même, le dixième qui y va, ça va être rendu à 8 pouces d'eau à terre, puis les serviettes en pilule, ça n'aurait pas de bon sens. Il y a des règlements qui sont là-dedans. On a vu aussi dans l'article qu'on a lu qu'ils vont avoir des unités plus indépendantes avec leur propre salle de bain. Exact. Ils partagent les salons, les cuisines.
[00:03:10] Speaker B: Mais on va le voir de plus en plus souvent. Je pense que c'est un concept qui va pousser, qui arrive. Quand les prix des loyers montent, ça s'adapte aussi. Les promoteurs s'adaptent à ce genre de circonstances-là.
[00:03:21] Speaker A: Effectivement. Tu sais qu'en prison, c'est un peu le même principe. T'as ta chambre. Il y a des douches communes que tu partages.
[00:03:26] Speaker B: Oui. Tu ne veux pas toujours partager la douche commune avec les gars qui sont là.
[00:03:30] Speaker A: En parlant de partager, puis les gars, puis tout ça, dans le concept, il y a un questionnaire qui est là, puis ils vont justement essayer de, tu sais, si, mettons, tu es une fille, puis tu veux être avec des filles, tu vas être dans le même appartement.
[00:03:44] Speaker B: Oui, effectivement.
[00:03:46] Speaker A: Attends juste une seconde, tu savais que Nick avait appliqué, lui?
Oui. Mais lui, il est appliqué. Sa blonde, elle le sait pas encore, mais lui a demandé d'être avec les filles.
[00:03:55] Speaker B: Ah, oui. Bon, ça va être à suivre. Ça fait longtemps.
[00:03:58] Speaker A: Il est sur Alice.
[00:04:00] Speaker B: La Ville de Québec vient d'annoncer un projet. Tu sais, l'usine de Médicago, là, qui a été subventionnée 20 fois, l'an passé, il y a deux promoteurs immobiliers qui ont acheté l'usine pour 17 millions. Puis à l'époque, eux autres disaient « Ah, vous allez voir, ça va se remplir ». Ça se remplit pas. La Ville annonce 20 millions de congés de taxes pour transformer cette usine-là à avoir beaucoup d'entreprises là-dedans. Là, on leur surventionne, on redonne de la subvention à une entreprise qui était déjà subventionnée dans la mesure Médicago. Là, les promoteurs arrivent l'année passée, achètent ça à 17 millions, on dit « Ah, vous allez voir, on va être pas pire ». Là, finalement, il faut leur donner 20 millions de congés de taxes pour remplir la boîte. Là, à un moment donné, il y a-tu des limites à subventionner la subvention de la subvention de l'autre subventionné ?
[00:04:41] Speaker A: Ouais, ben t'sais, nous autres au Québec, on est champions là-dedans.
[00:04:43] Speaker B: On commence à être bons, là.
[00:04:44] Speaker A: Avec tout ce qui est électrique, les autobus, les batteries, puis alouettes, là. Mais, t'sais, point de vue immobilier, si tu regardes ça, c'est pas résidentiel, on s'entend, ça va être du commercial industriel, là. La fabrication, ça devrait être ça, là, le bâtiment.
[00:04:58] Speaker B: Beaucoup les sciences de la vie, là, t'sais.
[00:05:00] Speaker A: C'est ça, mais de la façon que le bâtiment y a été conçu.
[00:05:02] Speaker B: C'est des anciennes serres, là, t'sais.
[00:05:03] Speaker A: C'est ça, t'sais, ça pourra pas être d'autre chose qui va ressembler à ça.
Rendu là, la ville, ils veulent subventionner tout ça. Ils devraient peut-être penser, il y en a plein qui veulent faire leur propre, tu me parles de serre, ça me vient le dent en même temps, leur propre genre de jardin, puis leur culture. C'était à la mode à ce temps-là, en 2025, de faire ça. Puis peut-être qu'il y a des gens qui seraient prêts à louer des espaces, eux, tu sais, petits, mettons, t'as le droit à ton petit coin de jardin pour aller cultiver là, puis utiliser les serfs, puis les partager. Puis il y a des gens qui seraient peut-être intéressés de fonctionner comme ça, si ça peut donner une dose. Mais l'idée de donner des subventions, là, moi, je suis tanné d'entendre ça, ce mot-là, là. Tu sais, c'est comme... – Bien, ça.
[00:05:42] Speaker B: A déjà été subventionné 20 fois.
[00:05:43] Speaker A: – Non, non, mais ça n'a pas rapport, là. Si mon projet ne marche pas, là, moi, je n'ai pas de subvention, là. Tu comprends?
[00:05:47] Speaker B: – Oui.
[00:05:48] Speaker A: – Mon projet, il marche, je le fais, puis ça fonctionne.
[00:05:50] Speaker B: – L'an passé, les promoteurs nous disaient que ça allait marcher, là.
[00:05:53] Speaker A: Ben si ça marche pas, c'est du quoi? Ben qu'ils le perdent.
[00:05:56] Speaker B: Ben transformez-le, il y a du résidentiel, ils en cherchent là.
[00:05:59] Speaker A: Ouais, sauf que ça va être dur, tu comprends, t'es vers la bâtisse, c'est comme un méga-entrepôt. Tu peux pas faire un salon de 25 000 pieds carrés, pis là tu fais 10 appartements à côté de l'autre, ça marche pas. Fait que là-dedans, c'est qu'il faut que le monde prenne les responsabilités, pis le gouvernement qui s'occupe de les affaires, qui.
[00:06:15] Speaker B: Gère, C'est encore la Ville de Québec qui vient sauver, 20 millions qu'on jette taxe, c'est de l'argent là.
[00:06:20] Speaker A: Qui gère nos aqueducs, nos égouts, le déneigement.
[00:06:23] Speaker B: On coupe là-dessus par exemple.
[00:06:24] Speaker A: Ben oui, les poubelles, elles restent assez tôt deux semaines. Ça n'a pas de bon sens. C'est toujours essayer d'avoir un nez partout, mais pas aux bonnes places. Si un projet, ça ne fonctionne pas. Mettons que j'ajoute une bâtisse, je me trompe, je me pète la gueule avec un projet. pis je me retrouve avec des coûts qui dépassent mes capacités, ben je m'en revire de bord, je le mets à vente. Si ça marche pas, personne veut l'acheter, je couvre pas mes dettes, ben c'est bien de valeur, mais je m'en vais emporter ça à la banque pis peut-être que je suis obligé de faire faillite.
[00:06:49] Speaker B: D'après moi, ça vaut plus que 17 millions, il avait payé 17 millions l'an passé.
[00:06:53] Speaker A: « Ah, mais sauf qu'il y a une affaire. » C'est que ça, c'est un projet, la bâtisse qui a été conçue dans un... Tu sais, de quoi qui était bien particulier. Comme tu dis, les serres, la production, après ça, il y avait des...
[00:07:05] Speaker B: Il y avait de la recherche... Des.
[00:07:06] Speaker A: Médicaments, de la recherche pharmaceutique qui était faite là-dedans. Fait que quand t'arrives, tu te retournes de bord, pis tu te dis « Bon, ben, moi, j'ai un projet, mettons, de faire... installer ma business là-bas, pis pour faire de la création, mettons, on va dire, sur Internet ou de l'intelligence artificielle, qu'importe, qu'est-ce qui est à la mode, comme c'est là. Oui, ça ne marche pas parce que les espaces ne sont pas faits, le courant n'est pas placé.
[00:07:25] Speaker B: C'est au promoteur à faire sa job.
[00:07:27] Speaker A: Je comprends, mais c'est un projet qui a coûté peut-être 50 affaires, je dis ça de même.
[00:07:31] Speaker B: Ça a coûté 200-300 millions et on a subventionné des dizaines de millions à Médicago.
[00:07:38] Speaker A: Puis peut-être qu'il n'en vaut même pas moitié de ce que c'est ça. Ça c'est déjà vu, des bâtisses qui ont été construites, qui n'ont jamais été utilisées, puis ils ont mis à terre. Ici, on conserve tout. Tu as encore l'ancien colisée qui est là. Je ne sais pas si tu sais, mais il y a un entretien qui est fait là-dessus.
[00:07:51] Speaker B: Il y a des nouveaux locataires. Il y a des gens qui ont signé un bail trois ans récemment dans le colisée de Québec.
[00:07:56] Speaker A: C'est bon, tant mieux. Il y avait des rats aussi. Ils ne payaient pas eux autres.
[00:07:59] Speaker B: Simon, si on veut te rejoindre, quelle plateforme?
[00:08:01] Speaker A: Yes, téléphone, pour ceux qui s'intéressent encore, 88-624-4444, sinon simonlaberge.com.
[00:08:08] Speaker B: Là, baisse de taux la semaine prochaine, la Banque du Canada, elle bouge, elle baisse?
[00:08:12] Speaker A: Oui, ça serait le fun qui baisse justement, en tout cas. C'est pas sûr, mais c'est ce qu'on pense.
[00:08:15] Speaker B: Ça va baisser.
[00:08:15] Speaker A: C'est ce qu'on souhaite, exactement. C'est ce que j'avais entendu des prévisions, rendu pour l'an d'octobre, ça va être ça. Merci beaucoup.
[00:08:23] Speaker B: Après la pause, l'économie. Couture dans le mid Radio-Canada X.