September 10, 2025

00:17:44

C'est le retour de l'épice à la citrouille partout!

C'est le retour de l'épice à la citrouille partout!
Couture dans le mid
C'est le retour de l'épice à la citrouille partout!

Sep 10 2025 | 00:17:44

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Show Notes

La chronique de Sylvain Charlebois: La protéine s’invite jusque dans votre café!
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Episode Transcript

[00:00:00] Speaker A: Couture. Pierre a livré la marchandise. Dans le mid. Avec Pierre Couture. Pierre a réussi. Et Nick Cloutier. Les chiffres, le pauvre. Radio X. Doug Ford en remet, le premier ministre de l'Ontario. Semaine dernière, il a pété un câble sur... En fait, il a vidé une bouteille de Crown Royal en disant « la compagnie ferme son usine ici ». [00:00:26] Speaker B: Il était fâché. [00:00:27] Speaker A: Là, il pète un câble ce matin sur les radars photo. [00:00:31] Speaker B: Il va-tu bien? [00:00:33] Speaker A: Ben là je sais pas, je sais pas comment ça va. [00:00:34] Speaker B: Ça va-tu? [00:00:35] Speaker A: Là il dit enlevez les radars photo, je vais le faire. [00:00:37] Speaker B: Ok. [00:00:38] Speaker A: Là il commence à avoir une écoeurite des radars photo. Il a eu du vandalisme dans le coin de Toronto sur des radars photo. Et là lui il sort, il pète un corps. Mais enlève-les, c'est toi le politicien. [00:00:48] Speaker B: Ben oui. [00:00:49] Speaker A: Fais la job. Hein? Comme on dit. [00:00:51] Speaker B: Fais la job. [00:00:52] Speaker A: Notre chroniqueur, il est là. [00:00:54] Speaker C: Absolument. [00:00:54] Speaker A: Le full professeur Sylvain Charlebois. Sylvain, comment vas-tu? [00:00:57] Speaker C: Salut Pierre, Nick, ça va bien? [00:00:59] Speaker A: Oui, ça va bien, mais Doug Ford, je m'inquiète. [00:01:03] Speaker C: Il a besoin de thérapie, je pense. [00:01:05] Speaker A: Il a besoin d'amour. Il a besoin d'amour. Je ne sais pas si tu as vu aussi les chiffres sur la popularité des premiers ministres et Doug Ford est en chute libre. Rendu à 41% du taux de popularité. Il était bien plus haut que ça. Le goût est rendu à 22. Ça peut le consolider. [00:01:22] Speaker C: Ce qui inquiète les Ontariens, c'est la violence. Je ne sais pas si vous voyez. Ce n'est pas mon domaine. J'ai beaucoup d'amis en Ontario. Ça inquiète, ça inquiète beaucoup les gens. Tu sais, il y a eu des attaques armées dans des résidences avec des personnes qui étaient là, qui étaient dans la maison. Il y a eu quelques meurtres, là, vraiment. Toronto est vraiment la capitale nationale du crime, là, présentement. Je pense que ça inquiète beaucoup les gens, c'est pour ça. [00:01:54] Speaker A: Je pense dans les commerces au détail aussi, il y a des vols spectaculaires. Les gens rentrent, je pense au LCBO entre autres et autres, les gens rentrent avec des poches de hockey, puis ils loadent, puis ils sauvent, ils payent même pas. [00:02:06] Speaker C: Puis il n'y a personne qui les arrête. [00:02:07] Speaker A: Il n'y a personne. Personne. Les employés appellent la police, la police n'arrive même pas. [00:02:12] Speaker C: Exactement. Puis c'est sûr, ça ne peut pas être des produits américains parce qu'il n'y en a pas sur ces tablettes. Sinon, on le voit au Québec. François Legault, il y a quelques années, était extrêmement populaire. Aujourd'hui, tout le monde attend les élections. [00:02:31] Speaker A: Exact, exact, exact. [00:02:31] Speaker C: Ça va vite. La politique, ça va très vite. Le vent change beaucoup plus rapidement qu'avant. [00:02:38] Speaker A: Oui, exactement. Écoute, là, c'est le trip des protéines. Des protéines au Tim Hortons, des protéines partout. [00:02:45] Speaker C: Oui, je sais pas. Vous avez remarqué, vous autres? Oui. Oui. Il y a des protéines dans des céréales du matin, à l'épicerie. Il y a de la protéine dans le café Tim Hortons. Starbucks est à quelques jours d'annoncer sa stratégie protéine pour son café. Ça m'a fait réfléchir. C'est un peu le même phénomène aux États-Unis. Dans le fond, ce qui arrive, c'est que la visite au comptoir des viandes, ce n'est pas évident. C'est très cher. Les gens recherchent de la protéine ailleurs. Si on peut boire un café, Peut-être payer un peu plus cher pour de la protéine, mais on obtient la dose de protéine qu'on a besoin pour la journée finalement. Les gens tentent de sauver de l'argent. Même si Tim Hortons et Starbucks chargent plus cher, au moins ils offrent aux gens une dose de protéine qu'ils ont besoin. C'est quand même assez incroyable ce qui se passe. Je m'en attendais un peu parce que la protéine coûte cher. Les gens qui regardent le comptoir des viandes, ils disent bon, je vais aller dans le poisson, mais le poisson n'est pas cher, il n'est pas donné non plus. Si on ne veut pas, ça ne nous tente pas d'aller vers la protéine végétale comme le tofu, le hummus, ben c'est ça, on obtient de la protéine ailleurs. [00:04:06] Speaker A: Mais ça, on n'en parlait pas beaucoup avant. Je pense que les jeunes sont plus... Il y en a beaucoup qui s'entraînent, puis la protéine, puis ils regardent la bouffe aussi. Je pense que... Les dernières années, il y a eu beaucoup d'inflation. Puis comme tu dis, le prix du boeuf notamment a explosé. Et là, les gens sont beaucoup plus au fait de ça. Donc, ça a eu peut-être du bon. [00:04:28] Speaker C: On a quand même éliminé des gens. Moi, j'ai écrit un livre sur la protéine. Ça s'appelle La révolution de la protéine. Les éditions de l'homme en 2021. Puis, je l'avais comme vu venir. Tu le sentais? Oui, absolument. On parle beaucoup de bien manger, mais la protéine devenait une denrée chère. Souvent on l'oublie, mais 45% de notre budget alimentaire est consacré à la protéine. [00:05:04] Speaker A: On inclut les viandes. C'est quasiment la moitié du budget. [00:05:07] Speaker C: Oui. [00:05:07] Speaker A: Le lait, entre autres. [00:05:09] Speaker C: C'est important. Le lait, exactement. Le fromage. Il y a les viandes, les fruits de mer, tout ça. Évidemment, il y a la protéine végétale. Moi, j'ai l'impression Je sais qu'il y a beaucoup de monde qui ne veut pas être vegan ou végétarien. Je ne parle pas de ça, mais les flexitariens, les gens qui veulent épargner davantage avec la protéine, vont commencer à s'intéresser davantage à la protéine végétale. Pourquoi? Parce que la protéine végétale n'augmente pas tellement en prix. Si tu regardes le prix du tofu, par exemple, Je sais qu'il y a du monde qui n'aime pas ça du tofu, mais avec du tofu, tu peux faire pas mal de choses dans la cuisine. Le prix du tofu, aujourd'hui, est à peu près le même qu'il y a 2-3 ans. Quand on parle de bœuf, ça a augmenté de 30 à 35 %. [00:05:59] Speaker A: Oui. Non, non. Le tofu, quand c'est bien épicé et bien arrangé, dans certains cas, tu n'es même pas capable de voir la différence. [00:06:07] Speaker C: Exactement. Alors, en fait, tu sais, je comprends pas pourquoi que les gens aiment pas le tofu. Avec le tofu, ça peut adopter toutes sortes de saveurs. Ça peut goûter à peu près à n'importe quoi. Ça dépend comment tu l'apprends. [00:06:22] Speaker A: Exact, exact. [00:06:23] Speaker C: Pis t'as ta dose de protéines pis c'est pas cher. T'as une brique de tofu pour vraiment pas cher comparativement aux viandes. Mais ça va continuer. Moi, j'ai l'impression que de plus en plus, les gens vont s'interroger. Évidemment, les chaînes de restaurants voient ça comme une opportunité pour valoriser autre chose que le fameux pumpkin spice. [00:06:45] Speaker A: Là, c'est le buzz. [00:06:47] Speaker C: C'est le buzz. Savez-vous combien ça génère de revenus, le pumpkin spice? On appelle ça comment en français? [00:06:54] Speaker A: L'épice, la citrouille, c'est quoi? [00:06:56] Speaker C: C'est ça? C'est-tu ça? C'est-tu populaire au Québec? [00:06:59] Speaker B: Ah oui! [00:07:00] Speaker A: Starbuck et autres, on va les voir apparaître, ça s'en vient. [00:07:03] Speaker C: Savez-vous pourquoi c'est si populaire? [00:07:05] Speaker A: J'sais pas, j'ai aucune idée. [00:07:07] Speaker C: C'est pas vivable. [00:07:09] Speaker B: Moi je pense que c'est un trend, une mode. [00:07:12] Speaker C: C'est la senteur, la nostalgie. [00:07:16] Speaker A: Ça sent quoi la carnelle? Ça sent quoi? Ça sent la citrouille... [00:07:20] Speaker C: C'est de la grosse business, c'est 1,2 milliards de dollars de ventes quand même. C'est de la grosse business. Tim Horton est là-dedans. Starbucks est parti de ça en 2003, donc ça fait 22 ans. Là, les ventes unitaires stagnent. On vend de moins en moins de tasses lattées, pumpkin spice. C'est pas mal. Mais là, par exemple, en revenus, on charge plus cher et les gens achètent pareil. Moi, j'ai l'impression que cet automne, vu que l'économie est chancelante, les gens vont avoir besoin de réconfort. Moi, j'ai l'impression que ça va être plus populaire cet automne que l'année passée, par exemple. La campagne a commencé le 26 août dernier. L'année d'avant, ça avait commencé le 21 août. C'est la deuxième fois qu'on commence la campagne Pumpkin Spice au mois d'août. Pourquoi? Parce qu'on sent que les gens veulent ce réconfort-là en magasin, puis les gens adorent ça. Même si c'est pas buvable, C'est ce qu'ils veulent. Les gens veulent sentir la citrouille, la cannelle. [00:08:38] Speaker A: C'est rassurant. L'automne, il y a changement de saison aussi. Moins de soleil. [00:08:44] Speaker C: Le génie du pumpkin spice, c'est que ça arrive au moment où les gens adoptent de nouvelles habitudes. Ils retournent à l'école, ils ont peut-être une nouvelle job. une route différente pour aller à l'école ou à l'université, peu importe. C'est très facile de créer de nouvelles habitudes et de créer de nouveaux accros, de vendre un nouveau produit. Les places à café attendent de nouveaux clients, surtout en septembre-octobre. C'est un coup de génie de Starbucks en 2003. Mais ils attendent toujours. Quel va être le prochain coup de génie? Les gens se posent la question. Après, Pumpkin Spice, ça va être quoi? Je ne sais pas, les gars, si vous avez une idée. [00:09:32] Speaker A: La protéine, ça semble être pas mal la grosse affaire pour les jeunes, les plus jeunes. Mais tu sais, je regarde Starbuck, ils ont changé de CEO, de PDG, il y a un an à peu près. Puis lui, c'est ça qu'il disait, il faisait le bilan là. Lui, il est en train de revirer la machine complètement. Les menus, on allège tout. On revient à la base, on revient, on fait ça simple. [00:09:50] Speaker C: Je sais pas si il prend la. [00:09:52] Speaker A: Baisser là, mais... Non, non, on pense. [00:09:54] Speaker C: Pas, je pense pas. Il va y avoir moins d'options, mais c'est sûr que... Je suis pas mal certain que le PDG de Starbucks touchera pas au phénomène pumpkin spice. [00:10:05] Speaker A: Il va se faire choper, c'est ça qui va arriver. [00:10:06] Speaker C: Exactement. Quel va être le prochain phénomène? Peut-être ça va être le matcha. Le matcha est très populaire, le chai aussi. Le chai, ça fait quelques années que c'est là, mais ça a jamais vraiment comme... C'est jamais devenu... Hey, matcha, en Amérique. [00:10:20] Speaker A: Du Sud, tout le monde boit ça. [00:10:21] Speaker C: Oui, mais le problème avec le matcha, c'est que la production est quand même assez artisanale. C'est une production au Japon qui est artisanale. On ne peut pas industrialiser. Tandis que le pumpkin spice, tous les ingrédients liés au pumpkin spice, il y en a déjà beaucoup sur le marché. La citrouille, il n'y avait pas vraiment un gros marché pour ça. On parle de saveur, bien sûr, mais ce n'est pas... Le matcha, le gros défi, c'est si on augmente les ventes, où est-ce qu'on va aller chercher les ingrédients? Moi, j'ai l'impression qu'il pourrait y avoir toutes sortes de saveurs articielles qui pourraient être liées au matcha, éventuellement. C'est lié au bien-être, à la santé. Tandis que le pumpkin spice, on s'en fout de la santé, on veut juste se sentir bien. [00:11:12] Speaker A: Exactement. On a eu des statistiques sur les revenus des agriculteurs. Puis là, tu dis, il y en a certains qui font plus d'argent et il y en a d'autres qui en font moins. [00:11:21] Speaker C: Ah oui, c'est incroyable. C'est vraiment pas l'année des grains. Si vous produisez du blé, le maraîcher, ça stagne pas mal. Même on parle beaucoup de gestion de l'offre. Les gens disent toujours, mon Dieu, les producteurs dans la gestion de l'offre font trop d'argent. Écoute, on parle de plus 0,5%, plus 1%. Mais c'est vraiment, vraiment dans les viandes. On parlait de viande tantôt. On se demande toujours, est-ce que les producteurs font de l'argent avec la vente des viandes? Absolument. En hausse de trente quelques pourcents pour ce qui est du bœuf. Le porc est en hausse de plus de 20%, je crois. Le poulet aussi. Alors, on voit que les viandes, la production des viandes, c'est pas toujours comme ça en passant, parce que d'une année à l'autre, ça peut changer, mais cette année, Tout ce qui est bétail, bovin. [00:12:13] Speaker A: Veau, porc, les revenus sont là. [00:12:17] Speaker C: Les chiffres nous le disent, mais dans le grain, surtout avec ce qui se passe avec la Chine, l'Inde, tout ça, les prix sont vraiment, vraiment très, très bas. Puis les producteurs, en fait, les producteurs vont faire de l'argent, mais à peine. Tu vois, les oeufs, le biais, l'orge, tout ça. [00:12:40] Speaker A: Eux, c'est 0,2 % puis produits laitiers, c'est 0,2 % aussi. [00:12:44] Speaker C: Ouais, exactement. Donc, les agriculteurs vont faire de l'argent, mais pas autant qu'on le pense. Mais si vous connaissez un producteur de bœuf, ils vont faire de l'argent. Puis les gens se demandent pourquoi qu'au Québec, on a 80 000 têtes de bœuf. Ce n'est pas une grosse filière. [00:13:02] Speaker A: Non, on n'est pas là. [00:13:03] Speaker C: Ça prend beaucoup d'argent. Le problème avec le bœuf, c'est quand tu élèves un bœuf, bien, tu as ton argent deux ans plus tard. Ça prend deux ans à produire un boeuf. Parce que dans le poulet, c'est neuf semaines, puis le porc, c'est trois, quatre mois. Ça fait que c'est un cycle qui est moins intensif, puis c'est plus difficile d'encourager certaines personnes de faire du boeuf. Il faut être patient. [00:13:27] Speaker A: Oui, là, puis c'est le dernier sujet. Mark Carney a parlé hier de subventionner une partie des canaux-là, d'offrir des aides financières avec tout ce qui se passe avec la Chine. Et là, les producteurs de canaux-là disent « Non, non, vous comprenez mal l'industrie au complet, parce que c'est quoi, c'est 47 milliards à peu près de revenus, cette industrie-là au Canada, puis on est très affecté. Est-ce que tu penses que la Chine va vouloir régler ce dossier-là ou on va continuer à faire mal au Canada? [00:13:56] Speaker C: » La Chine a décidé de retarder l'enquête, entre guillemets, sur le dumping, entre guillemets, parce qu'on est accusé de dumping, ce qui n'est pas vrai. On s'entend que ce n'est pas vrai. Actuellement, Scott Moore, le premier ministre de la Saskatchewan, et Cody Bloys, que je connais, qui est député à Ottawa, qui est secrétaire à l'agriculture dans le bureau du premier ministre. Les deux sont en Chine actuellement. C'est un bon signe. Tu ne vas pas en Chine parce que tu veux prendre des photos. Tu vas en Chine parce qu'il y a du monde qui veut te rencontrer. Moi, je suis allé en Chine souvent. [00:14:35] Speaker A: Oui, on le sait qu'il y a une détente peut-être, puis il y a une fenêtre qui s'ouvre au niveau diplomatique. Justin Trudeau n'est plus là, c'est ça? [00:14:41] Speaker C: Oui, on le voit avec l'Inde la semaine passée, le premier ministre Mark Carney a justement nommé un ambassadeur des diplomates en Inde et vice-versa au Canada. Alors on voit que Tu sais, il y a un rapprochement en Inde, il y a un rapprochement en Chine. Et c'est tant mieux pour tout le monde, absolument. [00:15:02] Speaker A: Parce que là, Trump dit qu'il veut peut-être négocier éventuellement l'accord de libre-échange. Donc le fait d'avoir des positions ouvertes avec la Chine blinde, ça peut nous aider à diversifier les marchés. [00:15:15] Speaker C: C'est ça le plus gros problème. Pourquoi qu'on a paniqué avec Trump, c'est qu'on n'avait pas d'autres options. On était en chicane avec tout le monde. [00:15:20] Speaker A: C'est ça, exactement. [00:15:21] Speaker C: Mais là, on n'est plus là. Je pense qu'il y a beaucoup de travail à faire encore, mais là, on commence à voir que les gens nous ouvrent la porte. C'est un bon signe. [00:15:30] Speaker A: Le Brésil aussi, j'ai vu qu'on voulait relancer le Mercosur. [00:15:35] Speaker C: On était au Mexique récemment. Je trouve qu'il devrait y avoir un plus grand rapprochement avec le Mexique. Il y a tellement de choses qu'on peut faire avec le Mexique qu'on les oublie souvent. [00:15:45] Speaker A: Effectivement. Sylvain, tu es salué. Merci beaucoup. Ton podcast aussi. [00:15:50] Speaker C: Podcast de Food Professor. Prochain épisode demain. Live. [00:15:55] Speaker A: Salut. Merci beaucoup. [00:15:56] Speaker C: Salut. [00:15:57] Speaker B: Salut. Bye. [00:15:58] Speaker A: Sylvain Charlebois, le Food Professor. Non ben, heureusement là, les portes diplomatiques se rouvrent avec la Chine, avec l'Inde. Non, là on a le Brésil. À un moment donné avec le Brésil, ça allait pas bien aussi, l'histoire de Bombardier-Embraer, il y avait des différents. Donc voilà. On ouvre les lignes. [00:16:18] Speaker B: Oui monsieur. [00:16:19] Speaker A: On va où? [00:16:20] Speaker B: Ah, 88-670-9098, j'ai envie de vous parler du plan de la SAQ. Dans les documents qu'on a démontrés à la commission Galin, en fait, la SAQ va probablement hausser, vont reviser la tarification administrative lors de votre renouvellement de permis de conduire. [00:16:42] Speaker A: Et les plaques. [00:16:43] Speaker B: Et les plaques. Pas annoncé encore, mais évidemment, ça va vous coûter plus cher. Pourquoi? Parce que la SAQ a fait des erreurs, entre autres, avec le fiasco cyclique qui était supposé Créer des bénéfices, hein? [00:16:54] Speaker A: Oui, il devait y avoir des économies d'échelle. [00:16:56] Speaker B: Exactement, c'était supposé améliorer le service, créer de l'économie, et là on est dans le trou pour 1,1 milliard. [00:17:03] Speaker A: Et on va vous refiler la facture. Oui. [00:17:05] Speaker B: C'est vous autres qui allez payer pour ça. Est-ce que la SAC pourrait pas, je sais pas moi, revoir son programme de bonus? Faire le ménage, mettre du monde à pied, parce qu'à date, dans tout le fiasco cyclique, y'a personne qui perd sa job. Pis c'est vous autres qui allez payer la facture. [00:17:20] Speaker A: La question. [00:17:21] Speaker B: La question? Est-ce que vous êtes d'accord avec cette hausse administrative sur le permis de conduire? [00:17:26] Speaker A: Permis, plaques. Déjà que la ville de Québec augmente de 60$ le prix des plaques, là. [00:17:29] Speaker C: Oui. [00:17:30] Speaker A: Là, la SAAC va augmenter le prix des plaques et des permis. On veut vous entendre là-dessus. [00:17:34] Speaker B: 88-670-9098. [00:17:36] Speaker A: On revient après la pause.

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