September 04, 2025

00:17:07

J'ai confiance que Sam Hamad est l'homme de la situation!

J'ai confiance que Sam Hamad est l'homme de la situation!
Couture dans le mid
J'ai confiance que Sam Hamad est l'homme de la situation!

Sep 04 2025 | 00:17:07

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Show Notes

Entrevue avec Hugo Langlois de Leadership Québec: Il faut arrêter de diviser la population de Québec
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Episode Transcript

[00:00:00] Speaker A: Notre invité, il est là. Hugo Langlois. [00:00:02] Speaker B: Salut! [00:00:02] Speaker A: Comment ça va? [00:00:03] Speaker B: Ça va bien, toi? [00:00:04] Speaker A: Oui, de Leadership Québec. Tu te présentes sous la bannière Leadership Québec? [00:00:07] Speaker B: Absolument, mon cher! Écoute, là, je dois dire... Là, je suis content, je m'adresse à un gars de born and raised du Berger, là. [00:00:11] Speaker C: Oui, oui. [00:00:12] Speaker B: Un vrai, là. [00:00:12] Speaker A: Oui, oui, moi, je suis né à du Berger. C'est mon hood. [00:00:15] Speaker B: Bien oui! [00:00:15] Speaker A: Et Hugo, on a fait de la radio ensemble. [00:00:17] Speaker B: Ben oui! [00:00:17] Speaker A: Tu te souviens? [00:00:18] Speaker B: Ben oui, je m'en souviens certain. [00:00:19] Speaker A: Une autre station, mais... [00:00:20] Speaker B: Tant que t'étais à l'écrit. Oui, c'est ça. T'étais à l'écrit, pis on a... Je pense qu'on a commencé ensemble. Je pense que c'est là que t'as pogné la piqûre de dire « Hey, c'est le fun ». Exact. J'avais des timings pis tout ça, fait que c'était tout le temps deux, trois sujets rapides. Exact. Mais là, je t'écoute... Je suis fidèle auditeur, moi, de Choua depuis... Ben, t'sais, j'ai travaillé ici, là, mais j'ai fait le tour de plusieurs stations, mais je suis toujours resté ben, ben proche de Choua dans mon écoute. [00:00:44] Speaker A: Mais Choua, c'est une station qui est près de ses auditeurs. [00:00:46] Speaker B: Oui, pis t'sais, c'est pas toujours une station... C'est pas une station qui est nécessairement douce, là. [00:00:50] Speaker A: T'sais, choix, là... Non, non, ça bosse. [00:00:51] Speaker B: Mais j'ai toujours trouvé... Faut être capable de se parler. Faut être capable de se dire les vraies affaires. C'est une expression qui est un peu galvaudée, mais c'est ça, pareil. Faut être capable d'adresser les sujets. Se dire qu'on est beau pis on est faim, pis ha ha ha, pis tout va bien. Sans dire on cherche les problèmes, faut se parler des vraies affaires. Avec ta blonde, t'es pas toujours là-dedans à gratter le bobo, mais une fois de temps en temps, écoute chérie, faut qu'on se parle. Des fois, c'est ça que j'ai l'impression. Je m'en viens ici parler de toutes sortes d'affaires, pis tu m'embarques sur le parc à chiens. [00:01:16] Speaker A: Bon, avant ça, je veux t'entendre. Qu'est-ce qui te motive? à aller au municipal? [00:01:22] Speaker B: Écoute, moi d'abord, c'est un peu plate, sérieux, Pierre. Moi, c'est servir. Moi, j'ai été élevé là-dedans. Mon père a servi les citoyens. [00:01:30] Speaker A: Ton père est l'ancien maire de Beauport. [00:01:31] Speaker B: Il a servi les citoyens. J'ai toujours été dans une approche de servir les gens, de réunir les idées, de les rencontrer. Parfait, on fait ça. On fait un parc à chiens. Vous voulez un parc à chiens? C'est un besoin. Parfait, on va le faire. [00:01:44] Speaker A: On va analyser les coûts. [00:01:45] Speaker B: Ça, c'est l'autre affaire. Il y a un exemple que j'aime bien donner, c'est quand mon père était maire à Beauport, il est allé chercher le hockey junior. Il n'y avait plus de hockey junior à Québec. Il a ramené les Harfans, avec d'autres gens évidemment. Pis t'sais, quand ils ont dit «Oui, vous allez installer ça où?» Là, tu vois, ils ont dit «Marcel Bédard, en bas.» «C'est bien trop petit!» Pis tout ça, ils disent «Non, non, là, on se lance pas dans une construction d'une histoire de gros amphithéâtres parce qu'on a une équipe de...» Non, non! Là, c'est les taxes du monde, fait qu'ils ont fait un agrandissement, pis ils ont dit «On va voir comment ça va aller.» Oui! Là, ben c'est devenu le p'tit cabane, pis l'ambiance, pis c'est... T'sais, quand il a été question de rénover son hôtel de ville, il a pris une bibliothèque qui était là, pis il a dit «Bon, regarde, on l'améliore, t'sais, on fait pas une table rase pis on se bâtit de coup C'est un exemple que je ne voulais pas donner, mais tu as de la suite dans les idées. D'abord, la politique municipale, c'est ça pour moi. Après ça, c'est drôle parce que les gens me disent « tu étais au fédéral, tu vas au municipal ». Je parle toujours aux mêmes citoyens. Je veux dire, on se fait passer dessus trois fois, par le municipal, par le provincial et par le fédéral. Les trois ont la même cible. C'est nous autres, les citoyens. Puis les trois ont des responsabilités différentes. Je comprends que des fois, les trois sont ensemble. Des fois que la ville est avec le gouvernement, des fois que le provincial. Je comprends, il y a des nuances. Ça veut pas dire que tout le monde suit toujours toutes les nuances parce que je pense que c'est pas fait pour que les gens suivent tant que ça. Je pense que c'est pour ça qu'il y a une cassette, c'est pour ça qu'il y a une langue de bois. Moi, je suis extrêmement contre ça. Moi, malheureusement, je raconte la vraie vie. Je suis venu ici avec Dom le matin, puis avec Dan, tout ça, puis je suis venu leur raconter ce qui se passait, je suis venu livrer ce que j'avais vécu, pis t'sais, je me cacherais jamais. Moi, je croise du monde, tous les jours. « Salut! » « Oui, comment ça? » Fait que je pouvais pas jouer une game. Moi, je veux servir le monde. [00:03:27] Speaker A: Là, tu prends du berger, hein? [00:03:28] Speaker B: Ouais, ben là, c'est vanille du berger, pis t'sais, la question souvent, c'est « Hey, mais comment ça? » Ben, premièrement, mon chef me l'a demandé. Pis là, faut que je fasse attention parce que je veux pas que ça soit mal interprété, mais j'ai une personnalité un peu plus régionale. J'ai fait de la radio longtemps, fait que moi... [00:03:43] Speaker A: Mais t'as fait de la TV aussi. [00:03:44] Speaker B: Ben alors c'est ça, mais t'sais, je vous ai dit, t'sais, moi, Vannier, je connais ça, t'sais, Dubergis, je connais Limoilou, je connais la Haute-Ville, je connais Sainte-Foy. T'sais, à quelque part, j'ai tellement fait des nouvelles pendant 20 ans que t'sais, les dossiers, je les ai suivis. Je ne peux pas dire que j'ai plus d'amis à Beauport, qu'à Limoilou, qu'à Sainte-Foy, ou plus de gens qui vont m'appuyer. Mais ce que je dis, c'est que moi, j'aime les gens de Québec. Puis quelqu'un qui habite à Vanier-du-Berger, il a à peu près la même réalité que quelqu'un qui habite à Sainte-Foy, à quelques variantes. [00:04:13] Speaker A: C'est la Basse-Ville, c'est un autre... Oui. [00:04:15] Speaker B: Mais en même temps, lui, il veut élever sa famille, il veut un quartier sécuritaire... [00:04:19] Speaker A: C'est la même affaire, les bungalows qui se vendaient 250-300 sont rendus à 500 000 et les petites familles, elles ne voient pas le bout du bout. [00:04:27] Speaker B: En même temps, ce qui me fait triper beaucoup avec Vanier Duberger, pour vrai, c'est que moi, j'appelle ça le cœur de Québec. Moi, je dis que c'est le cœur de Québec qui bat grâce aux organismes et aux communautaires. C'est un secteur qui n'a pas toujours été facile et tout ça, qui est plein de défis, mais ils sont tellement équipés en organismes et communautaires, c'est impressionnant. C'est des gens qui sont là et qui sont sur le terrain. Et ces gens-là ont besoin de quoi? Ils ont besoin d'une grande gueule. Ils ont besoin d'une voix. Ils ont besoin de quelqu'un qui est capable de parler pour eux autres. On est ici, là. On est là, là. Arrêtez de nous passer dessus, là, puis respectez ce qu'on fait, puis aidez-nous, puis soutenez-nous. Ça, c'est... Moi, c'est ce que moi, je veux faire. Oui. [00:05:01] Speaker A: Puis c'est du monde aussi. Tu sais, moi, je viens du Berger, là. Je les connais, là, les réalités, tu sais. Beaucoup laissés pour compte par le centre, la ville-centre. Donc, là, les banlieues, le transport en commun, tout ça, tu sais. [00:05:14] Speaker B: C'est la première banlieue de Québec. [00:05:16] Speaker A: Le tramway passera pas à du Berger, là. [00:05:18] Speaker B: Non, puis tu sais, en même temps, c'est... On a... tous à faire sur Pierre-Bertrand dans une année. On a tout le temps à faire dans ces coins-là. C'est un endroit aussi qui va, avec la portion plus à l'est, se développer, qui est pleine de promesses avec les Trudels. [00:05:35] Speaker C: Ah oui, ça développe beaucoup. [00:05:36] Speaker B: Oui, puis les Trudels, moi ce que j'entends... [00:05:39] Speaker A: On fait la boucle, il faut faire des boucles entre les quartiers, puis ça en est une boucle, c'est intéressant. [00:05:42] Speaker B: Je les entends. Puis je les suis à distance depuis un moment. Puis tu sais, les gars, quand il y a des problèmes pour des organismes communautaires, on les met à la main. On a des locaux, venez-vous-en, puis on veut... Tu sais, ils sont de leur temps. [00:05:54] Speaker A: Alors que la Ville ne faisait rien, là? [00:05:56] Speaker C: Ouais, c'est ça. [00:05:57] Speaker A: Qu'est-ce que tu vois pour la Ville de Québec dans les prochaines années? Un tramway, là, par exemple? [00:06:01] Speaker B: Non, non, non. Non, moi, j'ai jamais été favorable au tramway. Moi, tu sais, ce qui me fait rire avec tous ces échanges-là, c'est que, tu sais, La game de Bruno Marchand, actuellement, c'est de mettre l'étiquette « vieux politicien » dans le front de sa mamade. Moi, j'ai plutôt du respect pour les gens qui ont servi dans la vie. Sa mamade, quand elle était ici, ça allait bien. Je me souviens, moi, de la fin des années 90, début 2000. C'était à Montrose, à Québec. C'était pas drôle. [00:06:27] Speaker A: Saint-Roch, ça faisait pitié. [00:06:28] Speaker B: Oui, puis on était de plus en plus nés pour un petit pain. On pouvait rien faire collectivement, puis ça allait pas bien. À un moment donné, est venu une espèce de souffle. On se dit tous, à peu près, les fêtes du 400e, t'avais raison. Ça a recommencé à peu près à ce moment-là, décès de la mairesse, l'arrivée de Régis. À un moment donné, le vent dans les voiles. À ce moment-là, sa maman a été élue, puis les ministres responsables. Les fêtes du 400e, l'amphithéâtre, même le Diamant. Elle a fait toutes sortes de dossiers. Puis ça allait bien. Je dis pas que c'est tout lui. C'est pas fou. Je veux dire, c'était une période à Québec où ça allait bien et je trouve que là, ça va plus aussi bien. C'est fragile. Moi, je pensais jamais qu'un jour, j'allais être super fier de Québec parce qu'on avait perdu les Nordiques, tout croche, j'allais quasiment faire mes choix. Je veux dire, c'était comme ça ne va pas. Tout d'un coup, on était tous fiers ensemble à 100 000 sur les plaines et là, les gens décoraient leur maison. pour le 400, t'sais. Pis là, tout soudain, le monde a eu du fun, pis là, on est des beaux héritages. T'sais, la promenade Samuel-le-Champlain que mon père a réalisée, t'sais, la première fois, je veux dire, c'est beau, c'est cœurant, là, t'sais. Pis c'est beau, c'est pas... C'est pas... C'est pas... [00:07:31] Speaker A: C'est pas... [00:07:32] Speaker B: C'est pas... C'est pas... C'est pas... C'est pas... C'est pas... pas... C'est pas... C'est pas... C'est pas... C'est C'est pas... C'est C'est Puis moi, pas... ce que je vois pour l'avenir de Québec, c'est ça. Je veux que Québec redevienne fière. [00:07:41] Speaker A: Mais là, on sent le bouloir, tu sais, l'histoire des vélos, puis ça, C'est j'en reviens à ça, parce qu'on se promène dans la ville, là, tous les jours, un char, là. Puis là, on dirait qu'on est en train d'antagoniser, pas... on est en train d'enfant-chianiser la vie d'un vers l'autre. On veut en opposition des citoyens versus d'autres. Je trouve ça... Je trouve qu'on n'a pas besoin de ça dans la vie. [00:07:58] Speaker B: Jamais été aussi contesté. La mairie de Québec a jamais été aussi contestée. Je pense que lors du moment où ça a été presque aussi incomparable, c'était l'époque des fusions. Tellement, y'a des gens qui l'ont pour compte pis là ça s'ostinait fort pis tout l'appartent. Pis c'est drôle, quelques mois encore ça faisait l'actualité, Bruno Marchand a même pas été... même pas été digne d'aller s'asseoir avec les deux hautes-mères des deux autres villes qui se sont défusionnées. La ville de Saint-Ogue pis la ville de l'Ancienne-Lorette. [00:08:25] Speaker A: Il siège sur un comité là. [00:08:28] Speaker B: Oui, sur la CMQ, mais lui, pour les négo, parce que faut régler, c'est une histoire qui date des défusions, les gars! 20 juin 2004. [00:08:34] Speaker A: Il est coup de port, c'est ça? [00:08:35] Speaker B: Ben oui! Pis là, là, il est en train d'essayer d'écraser Saint-Augustin là-dedans pis de la patendre. Moi, je vous dis, moi, M. Juneau, je le regarde d'aller, il a ramassé ça sur la terre, là. Il avait des dettes pis il avait des gros gros problèmes à Saint-Aug, pis il a redressé ça, pis il reste toujours dans une politique propre, polie. Il agit, tu comprends? Moi, là, le maire de Québec, je veux qu'il soit ici, aux tables. Je veux qu'il discute avec le monde. Moi, je pense qu'à un moment donné, c'est pas un laboratoire, Québec, là. C'est pas une place pour essayer des affaires ici. [00:09:05] Speaker A: Juste le conseil de ville. Il se lève, il part, on dirait que ça l'intéresse pas. Comment le normatif? La réglementation pis... [00:09:16] Speaker B: Je pense qu'il aime ça régler ses dossiers dans son exécutif pis que, pour lui, le conseil municipal, c'est plus le gros conseil d'administration qu'il est supposé le suivre. Alors que c'est un endroit où les gens posent des questions. On le voit dans le traitement, on le voit dans la façon dont il s'adresse aux gens, on le voit quand... [00:09:31] Speaker A: Ça, faut que ça change. [00:09:33] Speaker B: Ah, mais tu sais, oui, mais moi je pense que lui il changera pas. Je pense que ça... Non, non, ce que je veux dire c'est qu'il faut... Le ton, ben oui. [00:09:39] Speaker A: Mais il faut que le ton envers le citoyen. [00:09:41] Speaker B: Ben voyons. [00:09:41] Speaker A: Parce que là, le citoyen est surtaxé. Renaud Labrecq l'a sorti, l'histoire. [00:09:45] Speaker B: Ben oui. [00:09:45] Speaker A: Tu sais, la fameuse réserve climatique. Pis là, il dit qu'il veut payer sa part du tramway cash. 750 millions qu'il va avoir pilé en 2000. [00:09:53] Speaker B: C'est pas comme ça qu'on fait ça. [00:09:53] Speaker A: 2021-2029, il va avoir ponctionné 750 millions pendant 10 ans à un certain nombre de citoyens alors que ceux qui vont profiter du tramway et les promoteurs immobiliers, eux autres, n'auront pas payé leur juste part. [00:10:07] Speaker B: Mais même ça, tu sais, je veux dire, la taxe, là, des fois, on banalise le 60 piastres, la taxe sur l'immatriculation, tu sais, mais... [00:10:13] Speaker A: En plus! [00:10:13] Speaker B: L'année prochaine, ça va être 62, puis l'autre d'après, ça va... Tu sais, une fois qu'il est passé... Souviens-toi de la TPS, ça doit être temporaire. [00:10:20] Speaker A: Ça va être plus que 62. [00:10:22] Speaker B: Ben écoute, c'est parce qu'à un moment donné, Québec est divisé actuellement, donc Bruno Marchand a le beau jeu. Québec est divisé parce que là, tout le monde est... t'sais, on est tous fâchés à quelque part. Moi, je pense que ça prend un adulte dans la pièce. Et moi, je pense que cet adulte-là, c'est sa maman. Moi, ça, c'est mon choix. Mais tu sais, je le vois, puis je l'entends, la gang de la chance, les gens de Respect citoyen, je devrais dire, parce que c'est pas sur le parti d'un seul homme, il y a quand même bien des gens impliqués là-dedans. Et là, je vois que l'autre vit le neuf, puis je les vois, les autres, aller ici et ça, puis je me dis... Celui qui en profite actuellement, c'est vraiment Bruno Marchand. [00:10:55] Speaker A: Vous êtes tous divisés. [00:10:56] Speaker B: Il y a une espèce de division, mais quand tu regardes sur papier, dans l'échiquier, moi je pense que celui qui peut battre Bruno Marchand, c'est Sam Ahmad. C'est lui qui a le CV dont on a besoin, les contacts pour qu'il soit assis au table de décision. Un maire, ça ne peut pas lire les informations dans le journal ou dire « non, moi ça, ça ne m'intéresse plus ». Tu sais, je vous dis, Bruno Marchand, même s'il dit que le tramway, c'est sa meilleure invention depuis, et là, je citerais mon chef, qui à l'époque a déjà dit la roue à trois boutons. Lui, il pense que, tu sais, Bruno Marchand, il pense que c'est le plus beau projet, pis il se l'est fait enlever. Pis le money, il voulait plus en parler. Pis là, il boudait. Pis là, le gouvernement, on va s'en occuper. Pis là, le gouvernement, on voit ce qu'ils font. [00:11:36] Speaker A: Mais le gouvernement a même plus d'argent. Il arrive même plus, pis on va financer des projets de tramway. [00:11:40] Speaker B: Là, on tombe dans le « Hey, si on n'a pas le tramway, on va perdre 12 milliards. » S'il vous plaît, un peu de... Sous-titrage Un peu de respect pour le monde qui l'écoute. [00:11:49] Speaker A: Il manque combien de logements par année à Québec, là? 100 000 par année? [00:11:53] Speaker B: Mais au-delà de ça, c'est qu'on dit on va perdre le 12 millions. On a un projet, nous, on arrive avec un SRB, qui d'ailleurs était LE projet. C'était le projet que Régis avait choisi. Pourquoi? Parce que c'est un projet qui dessert plus de monde et qui coûte moins cher. Pis quand il s'est fait flasher par Lehouillier, parce qu'il faut s'en souvenir, M. Lehouillier à Lévis a dit « Non, moi je débarque. [00:12:13] Speaker C: » « Je veux rien savoir, ouais. [00:12:14] Speaker B: » Bon. Et c'est là que ce projet-là a chuté. C'est pas un projet du Société Radio-Canada passé. C'est un projet réaliste. [00:12:18] Speaker A: Mais en termes de logements, là, on parle de quoi? 5 à 10 000 par année? [00:12:22] Speaker B: Là, ça, c'est difficile d'aller dans des chiffres précis, Pierre, parce que je pense... Tu sais, je te dirais... [00:12:27] Speaker A: Il y a des logements partout, là. [00:12:28] Speaker B: La réponse serait le plus possible, tu sais. Sauf que c'est bien dangereux de faire ce que Bruno Marchand est en train de faire. c'est appuyer sur le gaz sans réfléchir. Il en manque, ça en prend. T'sais, la pub de Super C, là. Ah ouais, mets-en dans le panier! Non, non, attends. [00:12:43] Speaker A: Non, mais c'est pas le tramway qui va faire construire des logements. Il manque des logements actuellement. [00:12:47] Speaker B: Je pense qu'il y a des entrepreneurs qui n'ont pas besoin du tramway pour bâtir. [00:12:50] Speaker C: Concernant le tramway et concernant le projet d'Leadership Québec de ramener le SRB. Projet de tramway en ce moment, l'acceptabilité sociale est en chute libre. Les gens à Québec semblent ne pas en vouloir. Marchands disent qu'ils vont all-in quand même. Leadership Québec, en devenant le cas où l'acceptabilité sociale n'est pas là pour le projet d'SRB, qu'est-ce qu'on fait? [00:13:09] Speaker B: C'est difficile. Je pense qu'on serait probablement obligé de revoir le projet. Puis en même temps, l'acceptabilité sociale, il faut voir aussi, il faut fixer. C'est quoi l'acceptabilité sociale? Parce que dans une élection, c'est 50 plus 1, c'est clair. L'acceptabilité sociale, c'est quand même difficile de la fixer. Moi, je pense qu'il faut... Toujours aborder les sujets avec la possibilité de refaire nos devoirs. [00:13:31] Speaker A: Mais allez-vous... parce que là, l'élection va être un peu un référendum sur votre. [00:13:37] Speaker B: Projet à vous autres. Écoute, je le sais que ça va être assurément une des questions importantes. Je ne sais pas jusqu'à quel point M. et Mme Tout-le-Monde, les gens qui nous écoutent... [00:13:44] Speaker A: Les taxes, les hausses de taxes aussi, ça inquiète tout le monde. [00:13:47] Speaker B: Ben, pis tu sais, le moment donné, souvent, on fait une collecte aux deux semaines. Mais les taxes augmentent pareil. Soudain, on a 60 piastres de l'émultiplication. Soudain, on a les shops, les foyers. Pis là, faut être les premiers. Pis ça, on peut-tu... Moi, je me souviens toujours de l'époque où on bâtissait le stade Chauveau pour le soccer, qui nous a coûté avec le beau bois d'ingénierie. Ça a coûté 22 millions, je sais pas trop à quel chiffre ça a fini exactement, mais c'est autour de ça. Pendant ce temps-là, on coule au bord, 8 millions, réglé, paf. L'objectif, c'est quoi? L'objectif, c'est que le monde joue au soccer, batte, c'est pas qu'on crée une infrastructure de haut niveau avec une... Non, non. Pis t'sais, c'est ce qui arrive encore dans les parcs à chiens pis les autres exercices. [00:14:24] Speaker A: On s'en fâche dans des affaires. On dépense beaucoup. Là, le budget est rendu à 2 milliards. Là, les conférences de presse où ça prend l'eau. Là, Hugo, il va falloir que tu parles à quelqu'un. [00:14:37] Speaker C: Il va falloir que tu serres la vis. [00:14:39] Speaker B: Vous avez entendu parler de ça? [00:14:40] Speaker A: Non, mais il faut que tu serres la vis. [00:14:42] Speaker B: Sérieusement. [00:14:43] Speaker A: Parce que là, les erreurs s'accumulent pis ça paraît mal. [00:14:45] Speaker B: Non, non, je rigole un peu, mais effectivement, à la base, c'était vraiment pas le fun. Pis Sam est resté calme pis tout, mais j'avais l'impression que c'était un peu... [00:14:53] Speaker A: Non, non, il devait bouillir. [00:14:53] Speaker B: Ben là, il devait se dire, écoutez guys, parce que moi j'en prends beaucoup pour l'équipe, pis moi c'est ça que j'ai regardé. [00:14:58] Speaker A: La fille ou le go-com va falloir donner un coup de balle. [00:15:02] Speaker B: Moi, ce que je dis, je l'ai dit hier, je vais le répéter, je vais mettre ma rame à l'eau. Je ne suis pas là pour arriver pour dire « tassez-vous, je sais comment ça marche ». Je n'apprécierais pas que quelqu'un fasse ça, je ne suis pas comme ça. Je vais mettre ma rame à l'eau et je vais les aider parce que j'ai des compétences, connaissances dans les radios sociaux. Je dis souvent plus économie numérique parce que c'est plus général, mais oui, je vais les aider. Mais il y a une affaire sur la conférence de presse hier. Faut savoir que, puis je sais que ça vous a peut-être pas été expliqué, mais vous autres en studio, vous êtes plus au courant un peu, mais les gens, faut que ça... T'sais, on s'est installés pendant une heure de temps. T'sais, les caméramans, TVA, Radio-Canada... Tout le monde s'est installé là. On leur a pas fait un enclos, là, puis... T'sais, ils se sont installés, ils étaient à côté des gicleurs, je veux dire... Ça aurait pu décoller, là, dans le premier trois minutes, puis la conférence de presse n'a même pas commencé, tu comprends? Puis il y a tout d'un coup, on a commencé... Quelqu'un s'est accoté? Je le sais pas exactement, mais c'est la déclenchement. [00:15:55] Speaker A: Fait que là, je te dis pas. [00:15:57] Speaker B: Que c'est quelqu'un qui a sciemment fait ça. Je te dis, ça fait drôle que pendant l'heure d'installation dans ce secteur-là... [00:16:04] Speaker A: C'est ça, tu t'amènes du monde puis tout le monde s'accote. Mais c'est le genre d'erreur qui est. [00:16:14] Speaker B: Pour moi une erreur de bonne foi, mais qui est impardonnable pour une seule raison, pas parce qu'on n'a pas le droit de prendre la critique, pas parce qu'on peut rire de nous autres. C'est impardonnable parce que dans le fond, ça prend souvent la place du message. Actuellement, c'est ça le défi de Leadership Québec, c'est que notre message passe. Je vous rappellerais que la campagne n'est pas commencée encore. [00:16:34] Speaker A: Non, mais on va en plus... On va suivre ça. Hugo Langlois, candidat pour le leadership Québec d'Andu Berger-Vanier. Merci beaucoup. [00:16:41] Speaker B: Hey, il fait plaisir les gars. Hey, si j'avais un parc à chiens d'Andu Berger, ferais-tu le décorer un samedi matin gratis? [00:16:47] Speaker A: Moi, je te le dis, si tu fais un parc à chiens, ben il est d'Andu Berger. Il est d'Andu Berger, il a 800 000. [00:16:51] Speaker B: C'est parce qu'il est plus sympa les longs décorés avec des artistes locaux. Non, mais foutu. [00:16:54] Speaker A: Il a 800 000$ d'Andu Berger. C'est rendu complètement débile. Après la pause, François Charron débarque dans le show. [00:17:00] Speaker B: Couture. Restez là, on revient dans un instant.

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