September 09, 2025

00:21:09

La CAQ est complètement balayée dans un nouveau sondage

La CAQ est complètement balayée dans un nouveau sondage
Couture dans le mid
La CAQ est complètement balayée dans un nouveau sondage

Sep 09 2025 | 00:21:09

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Show Notes

L’intro de Couture dans le mid: Une école à 500 m$ c’est inacceptable: on se fait «NIQUER»!
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Episode Transcript

[00:00:00] Speaker A: ♪ ♪ ♪ Couture dans le midi. [00:00:07] Speaker B: Avec Pierre Couture. [00:00:09] Speaker A: Pierre, c'est un gars qui travaille 7 jours sur 7. [00:00:12] Speaker B: Et Nick Cloutier. [00:00:13] Speaker A: Pas reposant. [00:00:13] Speaker B: Couture. [00:00:14] Speaker A: Donc, ça va brasser. Dans le midi. Radio X. 10h20 pile. Couture dans le midi jusqu'à midi. On est avec vous pour les deux prochaines heures. Et oui, il y a beaucoup de matériel. Ça se confirme. Des choses qu'on a jasées hier dans le show. Nick, ça va? [00:00:40] Speaker B: Ça va très bien. [00:00:41] Speaker A: Hier, avec Luc Ouellet, Luc nous a sorti une grosse balle l'autre bord du stade, hier. Il nous a confirmé que Bonnardel ne se représentait pas et qu'il serait écarté du Conseil des ministres. Selon les informations qu'il avait, bien là, c'est partout, là, absolument. C'est l'histoire du jour. Donc François Bonnardel qui va être écarté du Conseil des ministres parce qu'il a annoncé à François Legault qu'il ne se représentait pas. Donc c'est plus facile d'écarter quelqu'un dans ce cas-là. Mais je pense qu'il sentait aussi le tapis se dérober sous ses pieds. [00:01:13] Speaker B: Je pense que oui. [00:01:14] Speaker A: Avec la performance qu'il a offerte à la commission Galland sur sa clique, qui était sous sa tutelle, à un moment donné, c'était assez désastreux pour son image politique. Et dans le cas de Geneviève Guilbeault, ce qu'on comprend, c'est qu'elle, elle va être épargnée parce qu'on va lui donner un autre ministère. [00:01:31] Speaker B: Ouais, c'est ça. [00:01:32] Speaker A: On va lui enlever son titre de vice-première ministre, mais on va lui donner, je sais pas là, on va lui mettre... On va lui donner l'environnement. On va lui donner un espèce de... un ministère de plantes vertes. Ça se peut, là. Ça se peut qu'elle hérite de quelque chose, là. [00:01:46] Speaker B: Ça se peut très bien, on le saura d'ici la fin de la semaine. [00:01:49] Speaker A: Demain. Demain, on dit qu'autour de 13h. [00:01:53] Speaker B: Ça sera annoncé. [00:01:54] Speaker A: François Legault va prendre la parole. On a des extraits à vous faire jouer, notamment dans le comté à Bonnardel. [00:02:00] Speaker B: Oui. [00:02:01] Speaker A: Les autres ne sont pas contents. [00:02:03] Speaker B: Ben non. [00:02:03] Speaker A: Ils ne comprennent pas. [00:02:04] Speaker B: En estri, entre autres. [00:02:06] Speaker A: Les autres, c'est Grambé. [00:02:07] Speaker B: Grambé, oui. [00:02:08] Speaker A: François Bonnardel, souvenez-vous, François Bonnardel, Dans une époque pas si lointaine, c'est-à-dire 2017-2018, c'était le pitbull de la CAQ, avec Éric Caire. Ça, François Bonnardel, ici à Chouin, il venait tout le temps. Moi, je me souviens, à l'époque, j'étais journaliste au Soleil puis au Journal de Québec. Bonnardel appelait tout le temps, puis c'était le critique de la SAQ, puis c'était « Vous allez voir, on va avoir des réformes, puis des sociétés d'État, puis on va révolutionner le Québec, vous allez voir, ça va être écoeurant. » Ça va être un nirvana pis Écoute, il venait ici, il débarquait ici, je pense qu'il couffait dans le lounge avec Legault pis Éric Ayer là, c'est tout le temps ici. [00:02:48] Speaker B: Ouais c'est ça. [00:02:49] Speaker A: Pis c'est le gars qui s'est écrasé pis qu'à un moment donné tu lui parlais pis il répondait même pas pis... Bonnardel, tu le vois, il a l'air complètement plus là, plus sur le poste. [00:03:02] Speaker B: Il dit très, très déçu. [00:03:03] Speaker A: Très déçu, ouais. Tu vois la performance qu'il a donnée à Commission Galant? [00:03:07] Speaker B: Très déçu. [00:03:08] Speaker A: Mais on est déçus dans son comté. [00:03:09] Speaker B: Ah oui, bien là, c'est Radio-Canada qui a fait un vox pop. C'est sorti tantôt sur l'émission. Les gens ne sont pas contents. Je trouve ça dommage parce que c'est quand même une bonne personne et il est proactif, il fait beaucoup de choses pour nous ici dans la région. Je trouve qu'il a fait un bon travail. Qu'il a fait beaucoup pour grimper. [00:03:26] Speaker A: Si le premier ministre choisit de le faire, c'est qu'il a des raisons. Moi, je trouve ça exagéré. Bernard Medel, il est pas pire que les autres. [00:03:33] Speaker B: Pas pire que les autres? [00:03:34] Speaker A: Mais non. Il est pas pire que les autres. [00:03:36] Speaker B: Bernard Medel, pas pire que les autres? [00:03:37] Speaker A: Il est bien fait. C'est un bon député. Ben oui, il est un bon député, mais... Écoutez, sa performance, on l'a... [00:03:44] Speaker B: Il a fait de la bête-voulache. [00:03:45] Speaker A: On a sa performance à la commission Galland. Il savait rien. Il était amnésique complètement. [00:03:49] Speaker B: Il a perdu un... pas pire que. [00:03:51] Speaker C: Les autres, perdre la mémoire. vous dit quelque chose? [00:04:05] Speaker D: C'est très vague. [00:04:06] Speaker C: On a parlé de l'article de M. Biron, je vous ai mentionné, les dossiers s'agirent dans le dossier Santé Québec. Est-ce que ça aussi, ça vous dit un petit quelque chose? [00:04:13] Speaker D: Vaguement. Vaguement. [00:04:14] Speaker C: Donc, est-ce qu'on parle, j'imagine, aussi de la gestion de risque, du mode agile, puis les particularités du contrôle? [00:04:19] Speaker A: C'est vague. [00:04:19] Speaker D: C'est vague, M. LePoqueur. Je ne sais pas. J'ai pas l'information pourquoi ça fut... Ça peut paraître long, j'en comprends, mais... 15. [00:04:27] Speaker C: Février 2021 à laquelle vous participez, que Mme Tremblay indique qu'il y a 44 millions supplémentaires. Donc on passe de 6,38 à 6,82. Est-ce que c'est votre souvenir également? [00:04:37] Speaker D: Non. Ça, non. Ça, j'ai pas mémoire. [00:04:39] Speaker B: Moi, je me souviens pas de rien. [00:04:41] Speaker A: Non. Hé, là, ça fait pas mal de monde, là, qui sont dans les portes tournantes. [00:04:44] Speaker B: Ouais. [00:04:45] Speaker A: Là, t'as Bonnardel, Sécurité publique, André Laforêt... qui est aux affaires municipales. T'as La Montagne qui était, lui, à l'agriculture. [00:04:51] Speaker B: Ouais, pis Pierre Dufault. [00:04:53] Speaker A: Pierre Dufault, pis t'as aussi la madame qui était aux affaires... Oui. Comment qu'elle s'appelle? La famille? Comment qu'elle s'appelle, elle? Nonne quatrième, là. Bon, ça fait... [00:05:01] Speaker B: Un roi. [00:05:02] Speaker A: Madame un roi. Donc ça fait cinq personnes avec Pierre Dufault. qui disent... Pierre Dufault était pas au conseil des ministres. [00:05:10] Speaker B: Non, non, non, mais quand même, lui, il s'est fait de sacrés rapports parce qu'il a osé demander. [00:05:17] Speaker A: Là, la seule qui pourrait provoquer une partielle, c'est André Laforêt, qui a dit, moi, je me présente à la mairie de Saguenay, donc il va falloir qu'elle quitte. Mais Bonnardel dit qu'il va rester. [00:05:26] Speaker B: Oui, il reste jusqu'à la fin. [00:05:27] Speaker A: Après ça, André Lamontagne dit qu'il va rester. Madame Arroi va rester. Et là, du faux, là, on n'est pas sûr. Parce que là, c'est Pablo Rodriguez qui vient de sortir. Ça fait quelques minutes. Puis il dit, on va essayer de l'amener avec nous autres. Il va essayer de le faire passer chez les libéraux. Parce que Pablo Rodriguez semble le connaître depuis une dizaine d'années, c'est ce qu'il dit. Puis il dit, j'ai discuté avec lui au cours des dernières heures, puis je vais essayer de l'amener. Je vais essayer de le faire traverser. la grande traversée du désert à l'Assemblée nationale, il va l'amener du côté des libéraux. J'ai hâte de voir. Pis là, écoute, c'est demain, hein? Donc il peut arriver d'autres choses à tous les jours, là, depuis un certain temps. Depuis la semaine dernière, c'est à chaque jour, il y a des nouvelles où, là, il y a des transfuges. Il y a du monde qui dit « moi, je m'en vais d'ici ». [00:06:14] Speaker B: Pis t'sais, est-ce que François Legault a choisi carrément de sacrifier Bonnardel pour sauver Geneviève? Ben ça aussi. Dans le dossier, ça clique. C'est François Bonnardel qui était là le plus longtemps. Tu sais, j'extrapole. Qui était là au début, depuis 2018. Geneviève Guilbault a hérité du ministère juste en 2022. T'es moins au courant. Ça se peut-tu qu'on l'ait sacrifiée pour sauver? Geneviève Guilbeault? [00:06:41] Speaker A: Peut-être. [00:06:42] Speaker B: Pas impossible? [00:06:42] Speaker A: Pas impossible, mais chose certaine, Geneviève Guilbeault va passer la trappe aussi. Elle va perdre son titre de vice-première ministre. Là, on dit que c'est Sonia Lebel ou Mme Fréchette qui pourrait hériter de ce titre-là. [00:06:52] Speaker B: Bon, Sonia Lebel, d'après moi. [00:06:54] Speaker A: Ben, selon Luc Ouellet, ça serait sûrement elle. Le coualette semble avoir des bonnes plots. [00:07:00] Speaker B: Bien connecté. [00:07:01] Speaker A: C'est lui qui nous a dit que Bonnardel partait et que c'était fini pour Bonnardel hier. Et pendant ce temps, sondage, nouveau sondage, la CAQ continue de dégringoler. On est rendu à 11% des intentions de vote. C'est pas des farces. [00:07:16] Speaker B: C'est un rat de marée. [00:07:19] Speaker A: Il y a un an, on était à 22%. [00:07:23] Speaker B: Ah non, c'est une catastrophe pour la CAQ. Catastrophe. [00:07:27] Speaker A: Non, non, c'est épouvantable. Et Legault est-il encore là dans la situation? Moi, je pense, de toute façon, vous le voyez, un remaniement, là. On fait brasser, pis là, on brassera pas grand-chose parce que t'envoies du monde qui était absent. Tu sais, je veux dire, André Lamontagne, on le voyait jamais. [00:07:42] Speaker B: Non, non. [00:07:42] Speaker A: Madame Roy, on voyait jamais ça. André Laforêt, on voyait jamais ça. Bonnardel, on le voyait parce qu'il était... Il était des médias à cause de Commission Galant, pis tout ça. Mais c'était pas un gars qui était très, tu sais... C'est tout le temps le gars qu'on voit, c'est Geneviève Guilbeault. Après ça, qui qu'on voyait beaucoup, Drenville, Sonia Lebel, bien, elles autres vont rester là, là. Donc, on va jouer encore avec les mêmes fesses de Alain Barrette. Donc je sais pas que l'impact du remaniement, là les aiguilles ne bougent plus non plus. T'sais on va dire 11%, le PIQ 38%. Écoute, 38 là c'est le meilleur score. [00:08:19] Speaker B: Ben oui. [00:08:19] Speaker A: Je pense Pauline Marois avait atteint ça avant 40 en minoritaire. À l'époque c'est quoi, 2012 je pense. Le Parti libéral fait du... ben, le Parti de 18% est rasié à 27. Monte un peu. [00:08:32] Speaker B: Ce qui peut changer la donne pour le Parti québécois à un an des élections, je pense que c'est le Parti libéral si Pablo Rodriguez commence à sortir. Commence à faire la job. La misère. Oui, ils ont de la misère. [00:08:45] Speaker A: Pablo, de la misère. C'est très difficile. La commission Gallant, il a pas profité non plus du momentum. Montcef l'a fait, mais c'est pas Pablo. Et là ben on va le voir avec le remaniement, est-ce qu'on va être capable de sortir pis d'avoir aussi du chien. Parce que ce qu'on va faire aussi avec le remaniement, on va proroger la session, donc on va gagner du temps là, la CAQ va gagner du temps sur le timeline, on va repartir la session quoi au début octobre, en tout cas un petit peu plus loin. Et là ben les libéraux devront mordre plus que ça là, marrois. [00:09:17] Speaker B: Risky, elle est là aussi. [00:09:19] Speaker A: Elle, elle va mordre. On l'espère qu'elle va avoir du mordant. Et le PCQ de Duham, 15%, ça nous ramène à mars 2025. Le PCQ, t'es à 15%. [00:09:29] Speaker B: Mais là, le PCQ est devant la CAQ. [00:09:31] Speaker A: Oui, c'est ça le drame. [00:09:33] Speaker B: Ben, c'est pas un drame. [00:09:35] Speaker A: Non, mais pour la CAQ. [00:09:35] Speaker B: C'est pour eux autres, c'est affreux. C'est toute une volée. [00:09:39] Speaker A: Pis QS est à 8, tu vois le changement de chef, le départ de M. Nadeau-Dubois. Ben, ça marche pas là, c'est Dubois. T'sais, Nadeau-Dubois, c'est ça. [00:09:49] Speaker B: Je pense qu'il y avait quand même une sympathie du public. Je pense que ça permettait à Québec solidaire d'avoir une meilleure image, je pense. [00:10:01] Speaker A: Ouais, mais tu vois, Vlaunin, t'es à 12. En mars, t'es à 10. Là, ils sont à 8. [00:10:05] Speaker B: Ah non, ça va pas, là. [00:10:06] Speaker A: Rubas-Gazal passe pas du tout. Pis là, ben là, tu vois, le nombre de députés, la CAQ aurait zéro député. Du M, on aurait peut-être 8. Possibilité de 8. Mais en tout cas, regarde, c'est difficile de se faire une trail à travers cette gang là. Très, très, les médias très à gauche, très péquistes. Tu vois que les PQ ont une belle, belle... Au niveau médiatique, le PQ a vraiment une... Je sais pas s'il y a une faveur des journalistes ou des salles de presse. [00:10:32] Speaker B: Je pense que oui. [00:10:33] Speaker A: Mais c'est simple. Regarde, c'est comme acquis. Il y a pas de problème. Le PQ, challengez jamais... On challenge jamais Paul St-Pierre Plamondon. [00:10:40] Speaker B: Écoute, j'écoutais une émission samedi fin de journée à Radio-Canada, la radio de Radio-Canada, OK? Pis on parlait pas nécessairement du Parti québécois en tant que tel, mais ce que je comprenais, on disait carrément que la droite au Québec, là, ça n'a pas sa place, là. [00:10:56] Speaker A: Ah, mais ces journalistes sont tous à gauche! [00:10:58] Speaker B: Ben voilà. [00:10:58] Speaker A: T'écoutes Radio-Canada pis là, ils se posent toutes la question « Es-tu souverainiste? » « Ah, j'ai déjà été souverainiste, pis là, je suis... là, je... je... [00:11:05] Speaker B: » On était sur la souveraineté Pierre, puis là une souveraineté de droite ça se peut pas parce qu'il faut absolument que la souveraineté d'un pays ça doit se faire avec une culture qui est forte. [00:11:18] Speaker A: Non mais c'est pas ça qu'on dit les gens de droite. Surtout Gert et Schitt. [00:11:23] Speaker B: Mais je te rapporte ce que j'entendais. J'aurais mis ça sur ce panel-là pour réagir. [00:11:27] Speaker A: Non, mais ces gens-là pensent que le monde de la droite, la culture n'existe pas. [00:11:31] Speaker B: C'est complètement faux. [00:11:34] Speaker A: C'est pas ça. C'est pas ça qu'on vous dit. Gérez au moins vos finances publiques comme du monde. [00:11:38] Speaker B: Est-ce que la culture doit être 100% financée par l'État? C'est ça le point? [00:11:42] Speaker A: Moi, je pense que l'État doit financer la culture, mais pas comme là. [00:11:46] Speaker B: Exactement. [00:11:46] Speaker A: Là, à un moment donné, il y a une limite. Je veux dire, t'es artiste, ben ouais, sors pis finance-toi toi aussi. Moi, je mettrais du financement collaboratif d'une part, mais du financement où tu dois trouver ta part de financement. Moi, je vais te financer, mais tu veux te lancer, tu veux un album, tu veux faire un projet, ben trouve ta part de financement aussi dans ton projet. Mettons, tu veux faire un film, t'es un cinéaste, ben toi t'arrives à combien d'argent là? Tu veux que l'État te donne de l'argent là? Ben toi t'arrives à combien d'argent dans ton projet? Mettons, ton projet t'est évalué à 5 millions, ben moi je vais te donner 600 000, 700 000, ça c'est pour l'outil. [00:12:26] Speaker B: Est-ce que ton projet va être rentable? Est-ce que c'est grand public? Est-ce qu'il y a moyen de faire de l'argent avec ça? Parce que nous on veut pas le cinéma, c'est une business. Mais pour la gauche, la culture doit être financée parce que la culture est une image d'une population, d'une société. Tu comprends? [00:12:40] Speaker A: Oui, je comprends, mais en même temps, il faut discuter avec ces gens-là. Je ne suis pas sûr qu'ils auront une nonce de discussion à ce niveau-là. [00:12:47] Speaker B: Je pense qu'ils ne croient pas que la culture doit être une business, tandis que je pense que la culture doit être une business à quelque part. [00:12:55] Speaker A: Ben, elle doit rapporter, certainement. [00:12:56] Speaker B: Où que ça rapporte, je veux dire. [00:12:57] Speaker A: Oui, oui, ça rapporte dans la société, là. Je sais pas, le... Un moment donné, c'est 11 milliards, l'autre, c'est 3 milliards. Hier, Dumas, il faisait des cotes, là, pis il disait ça. Un moment donné, dans le même show de Radio-Canada, dans la même journée, on parlait d'11 milliards, de retomber, pis la culture. Après ça, on parlait de 3 milliards. [00:13:10] Speaker B: C'est parce que, mettons que tu prends la musique au Québec, c'est très restreint, puis il y en a qui veulent survivre parce que c'est difficile, puis ils veulent aller chercher tout l'argent possible. C'est ça le problème. [00:13:23] Speaker A: Oui, mais c'est parce qu'il y a beaucoup de têteux de subvention dans le monde de la musique. [00:13:26] Speaker B: Hein? [00:13:27] Speaker A: Regarde le country, comment ça fonctionne très bien. Il n'y a pas tant de têteux de subvention là-dedans. [00:13:33] Speaker B: C'est le modèle. Le modèle ne fonctionne pas avec les quotas, avec les radios musicales qui passent tout le temps, et même Moses d'affaires. Il faut revoir tout ça pour permettre... Il y en a des gens qui font des festivals à longueur d'été qui ne sont pas nécessairement connus, qui ne jouent pas nécessairement dans les radios. pis qui tirent très très bien leur épingle du jeu. [00:13:50] Speaker A: Je pense que c'est Paul Darèche qui racontait ça. À un moment donné, tout le monde riait de lui dans l'industrie, mais c'était lui qui écrivait. [00:13:55] Speaker B: Il vendait ses cassettes, ses disques. [00:13:57] Speaker A: Lui, il est millionnaire, ça fait longtemps. [00:13:58] Speaker B: Bien voyons. [00:13:59] Speaker A: Lui, ça fait longtemps que l'argent, elle vient du privé, là. Elle vient de ses propres initiatives, là. Sa merch. [00:14:05] Speaker B: Ils l'ont travaillé, la merch. [00:14:07] Speaker A: Comment tu appelles ça? La merch. Les produits dérivés. [00:14:09] Speaker B: Oui, oui, les t-shirts. [00:14:10] Speaker A: Entre autres. Mais regarde, c'est tout ça. Mais regardez, 38% le PQ. Moi, je pense qu'on a atteint un sommet. [00:14:18] Speaker B: Mais pour revenir à ce sondage-là, tu sais, pour que le PCQ soit à 15 %, et qu'il pourrait peut-être aller chercher 7-8 députés, ça veut dire que Éric Duhem, depuis les 4 dernières années, a fait une solide job, là. [00:14:32] Speaker A: Oui, absolument, mais il plafonne depuis un an, là. [00:14:35] Speaker B: Il y a ça. [00:14:36] Speaker A: Moi, je regarde, là, 14 %, voilà, un an, septembre, 14 %, novembre 2024, 13 % pour le PCQ, mars 2025, 15 %, juin, 14 %, puis là, septembre, 15 %. Donc il va falloir peut-être steper une autre marche. Est-ce qu'on peut changer le discours? Est-ce qu'on... Mais le PCQ, eux autres, ce qu'ils veulent, c'est avoir 3-4 députés. [00:14:57] Speaker B: Mais je pense que ton... ce que t'as lancé depuis une couple de semaines en onde, tu pourrais avoir quelqu'un avec lui, là. [00:15:04] Speaker A: Oui, parce qu'il faut changer l'image. Puis ça prend une image... Parce qu'Éric, il est très polarisant et il y a beaucoup de monde qui sont pas capables. Éric Duhem, ils sont pas capables. Mais si tu amènes des coportes-paroles, je sais pas comment faire. [00:15:17] Speaker B: Pas comme Québec solidaire, mais d'avoir peut-être... [00:15:20] Speaker A: Ben là on a Karim El Ayoubi, qui je pense c'est le vice-président du parti. Lui qui prend pour... il vient sur des tribunes, mais il faut amener peut-être une femme, il faut amener un visage plus proche des valeurs québécoises, parce qu'à 15% on va être dans marge. T'as 3-4 députés. T'es sûr d'avoir les 3-4 députés? T'es pas sûr? Ça va être serré parce que le PQ va rentrer fort partout. Tu risques peut-être de finir deuxième dans bien des comtés. [00:15:49] Speaker B: Ça se peut. [00:15:49] Speaker A: Chaque région de Québec, on est deuxième derrière le PCQ. On est deuxième derrière le PQ. Donc ça te donne peut-être des comtés, mais t'es-tu sûr des avoirs? Parce qu'aux dernières élections, on pensait de n'avoir, mais on s'est fait avoir. [00:16:01] Speaker B: Ouais. [00:16:02] Speaker A: Dans le cas du PCQ, donc... T'as. [00:16:04] Speaker B: Encore de l'ouvrage à faire. [00:16:05] Speaker A: Il y a de la com à faire. Il y a de la com. Et là, tu te dis « ouais, ouais », mais oui, il y a de la com à faire. Parce que depuis un an, on plafonne. Le PCQ pis la Francarce, c'est là. [00:16:13] Speaker B: Ah je sais. [00:16:14] Speaker A: Le PQ passait de 34 à 38. [00:16:16] Speaker B: Ben il est là, c'est là. La CAQ, tout ce qui était à la CAQ, il est passé en grande partie au Parti québécois. [00:16:24] Speaker A: Au Parti libéral. [00:16:25] Speaker B: Oui au Parti libéral. [00:16:26] Speaker A: Le Parti libéral est passé de 18, ils sont rendus à 27 en un an. [00:16:30] Speaker B: Ouais. [00:16:31] Speaker A: Le PCQ c'est 14 à 15. La CAQ de 22 à 11. [00:16:35] Speaker B: Quelle dégringolade. [00:16:37] Speaker A: Pis Québec solidaire de 12 à 8. Fait que ceux qui ont fait un examen de conscience, c'est Québec solidaire et la CAQ. [00:16:46] Speaker B: Mais la CAQ pourra pas s'en sortir. C'est le gouvernement à poste, c'est une écoeurite du gouvernement. [00:16:52] Speaker A: Même un remaniement, je vois pas comment ces gens-là vont pouvoir s'en sortir. L'autre histoire qui fait beaucoup jaser aujourd'hui, c'est l'histoire des écoles. Un demi-milliard, pensez-y, un demi-milliard pour une école, c'est dans le coin de Montréal, c'est dans le coin de... je pense que c'est Châteauguay, c'est ça? Un demi-million, on est rendu à 468 millions, quelque chose comme ça. On a dépassé les coûts de 124 millions pour une école secondaire. Moi, je vous vois bien là. Mais 500 millions, pensez-y, un million de dollars vous avez, mais t'sais, t'as quelque chose là. Un million là, là tu dis 500 millions pour une école secondaire, il y a de quoi qu'il marche pas. Et si vous dites, ben oui mais, c'est comme ça, que voulez-vous, on se fait avoir pis... Tsé, on peut pas accepter ça, on peut pas accepter qu'une école secondaire coûte 500 millions pis qu'on regarde à l'apparade. Tsé, je veux dire, là, elle m'a donné le ministère de l'Éducation, y'a-tu un moyen de trouver une façon? [00:17:50] Speaker B: Mais comment on peut être rendu à un demi-milliard pour une école? [00:17:53] Speaker A: Non, mais c'est parce qu'il y a de la corruption. Je veux dire, il n'y a pas d'autre solution. [00:17:56] Speaker B: Voyons, c'est donc ben mal... Non, non. [00:17:58] Speaker A: On fait rire de nous autres partout sur la planète. Écoute, un demi-milliard pour une école secondaire, je comprends, là, mais c'est... [00:18:05] Speaker B: Voyons donc! [00:18:06] Speaker A: C'est de la construction tough, là. Une école secondaire, tu fais ça pour quoi, 50 ans? Fait que c'est de la brique, c'est du béton. [00:18:13] Speaker B: Là, je comprends, oui, on met des. [00:18:14] Speaker A: Fenêtres, puis on met des affaires, là, mais... Tu sais, je veux dire, tu fais ça pour longtemps, donc ça doit être solide. [00:18:19] Speaker B: Je comprends, mais à un moment donné... [00:18:22] Speaker A: Je n'ai parlé la semaine dernière avec M. Elayoubi, médecin. Au niveau de la santé, pourquoi on ne prend pas... Moi, je créerais une espèce de fonds. Un fonds où on transfère tout l'immobilier du ministère de l'Éducation dans un fonds. un fonds privé, mais qui est détenu à 51 % par le ministère de l'Éducation. Et là, je vais me chercher 49 % d'investisseurs étrangers ou étrangers autres que le gouvernement. Donc, je reste majoritaire. Je transfère dans le périmètre tout l'immobilier. Donc, j'ai une valeur associée à ça. Là, je me finance. Et là, en contrepartie, je compense le ministère de l'Éducation. Je donne un montant d'argent. À partir de là, lui devient locataire. [00:19:06] Speaker B: Ouais. [00:19:07] Speaker A: Et là, tous les projets, moi, je les mène de front avec mon fonds privé d'investissement qui est parti au ministère de l'Éducation. Mais je me fais plus fourrer à 500 millions pour une école secondaire, là. [00:19:16] Speaker B: Vas-y, 500 millions. [00:19:17] Speaker A: Et après ça, ma coquille loue au ministère de l'Éducation les écoles. Puis moi, je suis propriétaire à 51%. L'État demeure propriétaire à 51% de l'immobilier. [00:19:27] Speaker B: Ça coûte plus cher construire une école secondaire 10 ans plus tard que le Centre Vidéotron. [00:19:34] Speaker A: Ah, c'est complètement débile. [00:19:36] Speaker B: Ça a coûté 400 millions. [00:19:37] Speaker A: Ouais. [00:19:37] Speaker B: En 2014, mettons, là. [00:19:39] Speaker A: Exact. Exact. [00:19:39] Speaker B: Fait que 10 ans plus tard, construire une école secondaire, là. [00:19:42] Speaker A: Une école secondaire de quoi, là? Combien d'élèves? J'ai pas le chiffre, là, rapide. Bien, toujours est-il que... Non, non, ça tient pas, là. [00:19:50] Speaker B: Ça coûte 100 millions de plus qu'un édifice comme le Centre Vidéotron. [00:19:56] Speaker A: Ça coûtait 344 millions. Voyons, donc. En 2020. Là, on est rendu à 465... 470, 475. On est rendu à 460 millions. [00:20:10] Speaker B: Hé, ça a pas de bon sens. [00:20:11] Speaker A: Non, non, c'est complètement débile. Ça tient pas, les chiffres ne tiennent pas. T'expliques ça à du monde qui sont en finance, pis ils disent qu'on se fait fourrer quelque part. [00:20:19] Speaker B: Mais là, tu vois, il y a quelqu'un qui dit « Faites attention, les écoles à ce temps-là, elles ont des normes, tout ça. Peut-être qu'il y a trop de normes aussi. [00:20:26] Speaker A: Ben là, il y a ça aussi. [00:20:27] Speaker B: C'est pas normal que ça coûte 500 millions. [00:20:29] Speaker A: Non, non, c'est pas normal. C'est pas normal. Parle à n'importe qui dans business d'immobilier. » D'ailleurs, notre invité, il est là. On va lui parler là-dessus. [00:20:35] Speaker B: Une école privée secondaire, 700 élèves, 15 millions. [00:20:39] Speaker A: Non, ça marche pas. Ça marche pas. Un demi-milliard, ça marche pas là. Que vous soyez le plus innocent possible, que vous connaissez pas les chiffres là, ou quelqu'un connait les chiffres, il va te le dire là. Non non, on s'est fait fourrer quelque part. [00:20:51] Speaker B: Ben voyons donc. [00:20:52] Speaker A: À peu près là. Là y'a de la corruption, y'a de la magouille là-dedans, c'est sûr là. Même si on me dit qu'il n'y en a pas là, y'en a. Tu peux pas payer ça. Moi, j'accepterais jamais ça là. [00:21:01] Speaker B: Ben probablement qu'il y a trop de normes, pis y'a trop de bâtons dans la rousse. Y'a quelque chose qui marche pas. [00:21:05] Speaker A: Y'a quelque chose qui marche pas. Y'a quelque chose qui ne fonctionne pas.

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