September 10, 2025

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On va ralentir les dépenses et faire le ménage dans les programmes

On va ralentir les dépenses et faire le ménage dans les programmes
Couture dans le mid
On va ralentir les dépenses et faire le ménage dans les programmes

Sep 10 2025 | 00:15:43

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Show Notes

Entrevue avec Stéphane Lachance: Bruno Marchand est sur un nuage à 40 000 pieds dans les airs
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[00:00:00] Speaker A: Notre invité, il est là. Chef de respect citoyen, Stéphane Lachance. Comment ça va? [00:00:04] Speaker B: Bon matin tout le monde. Ça va très bien. [00:00:06] Speaker A: Ça va très bien. Tu vas passer les choses. Tu vas passer les grands dossiers de M. Marchand, l'Académie Saint-Louis. On est intervenu à la fin. On a joué le... [00:00:17] Speaker B: On a sorti la baguette magique. [00:00:18] Speaker A: Ben, c'est-à-dire qu'on aurait pu sortir la baguette magique il y a deux mois. On va attendre en élection. [00:00:22] Speaker B: On aurait pu la sortir il y a un an. [00:00:24] Speaker A: Comment tu vois la partie se dessiner pour l'Académie Saint-Louis? [00:00:30] Speaker B: Premièrement, j'étais présent samedi dernier sur les terrains, j'ai rencontré la directrice générale qui m'a montré les lieux, elle m'a montré aussi que si présentement elle mettait le système de son soit... parce qu'il y a comme l'école, il y a une espèce de trottoir de béton et le terrain synthétique, puis elle me disait que si elle mettait le système de son sur le toit de l'école ou sur le trottoir de béton, elle serait légale. Mais elle le fait pas parce qu'elle considère que ça va être pire encore pour les voisins. Mais elle serait en toute légalité si elle le faisait. Ce que je constate, plusieurs choses dans ce dossier-là. Premièrement, Une chose qui, pour moi, est inquiétante, à l'aube des élections municipales, c'est que sur 179 propriétaires, il y en a seulement 109 qui se sont présentés au référendum. On a fait un battage médiatique épouvantable durant la dernière semaine de ne pas être au courant, là. Je veux dire, il faut faire par exprès pour... Ah, mais il y a. [00:01:17] Speaker A: Quand même 75, 76... 75 % des. [00:01:20] Speaker B: Gens qui ont dit non. [00:01:21] Speaker A: Ont renversé, là. [00:01:22] Speaker B: Mais ce que je veux, il y a quand même plusieurs personnes qui ont décidé de même pas y aller. Alors ça, je trouve ça un petit peu inquiétant, surtout à l'aube de l'élection municipale. L'autre chose, bien, il y a le côté démocratique. Ça demeure quand même qu'un référendum, c'est un exercice démocratique. Les gens se sont exprimés. La réponse est non. Je suis totalement en faveur pour les jeunes et de leur permettre d'avoir un contexte de jeu qui est égal aux autres écoles. Ça, il n'y a pas de problème à ce niveau-là. Mais il y a quand même un contexte légal qui s'est fait démocratique où les gens ont voté. Alors pour moi, je pense que de régler une situation avec un règlement, ce n'est pas la solution. Je pense qu'il faut... la seule solution qui demeure, c'est de ramener tous ces gens-là à une table de négociation. puis de trouver un compromis avec le syndicat des propriétaires et l'école. [00:02:04] Speaker A: Mais c'est quoi le compromis? Parce qu'eux autres, ils sont contre, là. [00:02:06] Speaker B: Oui, mais il faut essayer de trouver un compromis, puis c'est sûr. Et là-dessus, je veux pas lancer une pierre, parce que je sais qu'elle a travaillé très fort, la conseillère du district, Mme Dallaire, mais par contre, on le sait qu'elle avait des enjeux éthiques du fait que ses enfants et son conjoint travaillent à l'école. [00:02:20] Speaker A: Oui, elle l'avait dit. [00:02:21] Speaker B: Donc, elle pouvait pas nécessairement... Je sais que Claude Villeneuve a fait beaucoup de porte-à-porte dans les derniers jours pour essayer de faire changer d'aider les gens, mais je pense que dès le départ, s'il aurait confié le dossier à une autre personne de son équipe ou même à Claude Villeneuve lui-même, peut-être que ça aurait fait un changement. Ça, pas là. [00:02:35] Speaker A: Le maire Marchand aurait pu régler ça dans un règlement au conseil de ville un soir. Il en a eu pas mal, les conseils de ville, depuis les derniers mois. Il a attendu, il a laissé détériorer la situation. Il a voulu aller à un référendum. C'est drôle, ça, un référendum pour des affaires comme ça, ça, on laisse aller les affaires. Pour un projet de tramway de 15 milliards, Ça, on ne veut pas aller en référendum. [00:02:57] Speaker B: Mais il y a là aussi le danger, dans le sens que là, on voit la façon dont l'administration Marchand se comporte, dit on va arriver avec un règlement puis ça va régler la question. Est-ce que ça veut dire que si advenant, il y aurait un référendum sur le tramway, on ferait la même chose, malgré que les gens voteraient contre le tramway, on sortirait un règlement puis on dirait qu'on le fait quand même? C'est là où moi, je commence un petit peu à avoir des problèmes avec ça. Donc, est-ce qu'on veut que les jeunes puissent avoir un environnement favorable pour 15 parties dans l'année? Tout le monde veut ça. Ce qu'il faut, par contre, c'est trouver un terrain d'entente. Et là, par contre, ici, le maire, il va avec un règlement. Mais moi, je trouve que de faire des règlements, c'est comme les gens qui votent des lois spéciales dans des cas de grève. Ça ne règle jamais rien, ça, ce niveau-là. Ça fait juste faire perdurer une situation qui va revenir. Donc, moi, j'essaierais, en tout cas, personnellement. Puis d'ailleurs, je tiens à le mentionner, moi, ça fait depuis 1987, par mes obligations provisionnelles que je fais de la sonorisation de matchs de football. Je l'ai fait dans le temps pour le séminaire Saint-François pendant longtemps, avant qu'il y ait leur propre système que j'ai installé, puis je l'ai fait aussi pour les Allérions du petit séminaire de Québec au Collégial, dans le temps où ils jouaient sur le terrain de baseball avant l'arrivée des Capitales. Il y a moyen avec la technologie d'offrir des systèmes où le son est focalisé à un endroit et ne déborde pas ailleurs. J'ai offert ma collaboration à la directrice à ce niveau-là. [00:04:09] Speaker A: Encore une fois, on a laissé traîner le dossier. On arrive après la décision. On joue le Monday morning quarterback. [00:04:19] Speaker B: Pierre, depuis quand l'équipe marchand écoute les gens? Ces gens-là n'écoutent personne. Ils font leur affaire. Ils ont une idéologie. Ils ont un plan. Et puis, ce que les gens pensent ou ce que les gens subissent, ils s'en foutent. Alors, j'espère que les gens, le 2 novembre prochain, vont se souvenir de tout ça, parce que c'est pas vrai que parce que monsieur a décidé de régler ça avec un règlement à la dernière minute que c'est le sauveur dans la situation actuelle. [00:04:41] Speaker A: Taxe municipale. [00:04:42] Speaker B: Oui. [00:04:43] Speaker A: Là, vous vous gelez. les taxes des résidentiels, deux ans. Au niveau du commercial, on les baisse. On va chercher l'argent où? [00:04:52] Speaker B: Dans notre cadre financier qu'on va présenter en temps et lieu, qu'il est établi. Nous, premièrement, il faut comprendre qu'encore en date d'aujourd'hui, Respi-Citoyen est le seul parti municipal à avoir déposé sa plateforme électorale de 66 engagements. Et notre cadre financier est établi. On l'a d'ailleurs présenté à certains journalistes. On va continuer à le faire. C'est pas compliqué. Si je fais ça, grosso modo, on se prive d'environ 100 millions de revenus, mais on va couper environ 150 millions. Dans ce qu'on va couper dans les 150 millions, il faut comprendre, actuellement, le problème à la Ville de Québec, c'est pas qu'il manque d'argent, c'est qu'il y en sort trop. [00:05:27] Speaker A: Il y a des grosses dépenses. On le voit, Renaud Labrecq nous fait la démonstration. Depuis un an, sur les ondes de Radio-X, il y a des dépenses qui pourrait être révisé. [00:05:36] Speaker B: Oui, c'est ça. Et nos adversaires, lorsqu'on leur dit ça, ils disent « Ah, c'est ça, ils vont couper des services, vous allez avoir moins de services. » C'est faux, on ne coupera pas de services, mais on va quand même, par contre, restreindre certaines dépenses, toutes sortes de choses, Québec destination, des affaires comme ça, on va plus être... gérer l'argent comme on l'a promis aux jeunes d'une façon rigoureuse. Puis en réalité, c'est au niveau actuellement, pour les cinq premières années, l'administration marchand dit qu'ils vont augmenter de 10 %, puis nous, on y va à 1,25 % par année. Donc, à ce moment-là, on va venir chercher... [00:06:07] Speaker A: Les taxes? [00:06:07] Speaker B: Non, les dépenses en général. OK, OK, OK. [00:06:08] Speaker A: Ah, mais là, on est à 2 milliards. Ça veut dire 10 % de hausse de taxes d'ici cinq ans. [00:06:12] Speaker B: Pas 10 %, 10 % de dépenses en tant que tel au niveau de son rythme de dépenses. Nous, on va ralentir les dépenses en tant que tel. [00:06:17] Speaker A: C'est beaucoup sur 2 milliards, là. [00:06:18] Speaker B: Oui, oui, absolument. Mais je veux dire, c'est... Actuellement, je veux dire, on a... [00:06:21] Speaker A: C'est 200 millions, ça. [00:06:22] Speaker B: Quand on va présenter, puis on aura l'occasion de le faire pour toi aussi, quand on va présenter le cadre financier, on va vous montrer le gap qu'il y a entre la fin de l'ère Labeaume et celle en quatre ans de Bruno Marchand. C'est une montée vertigineuse. [00:06:34] Speaker A: Le budget était à combien quand Labeaume a quitté? 1,7, 1,6 milliard à peu près? [00:06:39] Speaker B: À peu près, je pense. [00:06:40] Speaker A: Là, il rendait à 2 milliards. [00:06:41] Speaker B: Oui, non, non. Il y a une perte de contrôle actuellement, puis ça prend des gens. Alors, lorsque j'entends, puis cette semaine j'ai entendu certains de vos intervenants dans différentes émissions dire qu'on parle chez RSP Estoyer, c'est sûr que les gens me connaissent pour le tramway, mais c'est bien plus que ça. Nous, la base, c'est la gestion rigoureuse des finances publiques. Le remboursement de la dette, pour nous, c'est capital. Donc, je termine mon explication que je t'ai donnée, puis c'est une explication très générale. on se prive d'environ 100 millions de revenus, mais on va aller couper 150 millions. Le 50 millions, autrement dit, qui va rester, on va l'appliquer directement sur la dette. Et nous, entre autres, on veut utiliser la fameuse réserve climatique. [00:07:16] Speaker A: Là, il y a combien d'argent dans ce réserve-là? [00:07:18] Speaker B: Je pense que là, d'ici la fin de l'année, ça va être pas loin de... Ça, c'est toute réserve. J'ai pas le chiffre. [00:07:23] Speaker A: Parce que lui, il valait 750 millions. [00:07:25] Speaker B: Oui, oui, je pense que c'est 300 actuellement. [00:07:26] Speaker A: 300 millions? [00:07:27] Speaker B: Il y avait une direction pour aller vers le 300. En tout cas, nous, une chose certaine, c'est qu'on va prendre cet argent-là, puis on va la mettre sur la dette et l'économie qu'on va faire sur les intérêts de paiement, on va en faire bénéficier. [00:07:39] Speaker A: Et on sous-estime toujours les revenus de la ville, hein? [00:07:41] Speaker B: Absolument. [00:07:41] Speaker A: Parce que les taxes de bienvenue, notamment, il y a des transactions immobilières beaucoup plus importantes sur le territoire depuis plusieurs années. [00:07:47] Speaker B: Cette année, c'était 98 millions. [00:07:48] Speaker A: Qu'on a sous-estimé parce qu'on attendait, je pense, 30 ou 40 millions. Finalement, il y a 50 millions de plus qui a tombé. [00:07:53] Speaker B: Puis sur le 98 millions, on a pris seulement 5 millions pour le mettre sur la dette. Le reste, qu'est-ce qu'on a fait avec? On a dépensé dans toutes sortes d'affaires. Alors, c'est là où on va gagner. [00:08:01] Speaker A: Les projets électoraux. [00:08:02] Speaker B: Les gens nous arrivent et nous disent « Ah, vous serez pas capables, vous serez pas capables ». Notre cadre financier est établi. [00:08:07] Speaker A: Non, la machine de la Ville de Québec pour générer des nouveaux revenus est incroyable. Elle est huilée. Les plaques d'immatriculation, le 60 piastres, vous faites quoi avec ça? [00:08:18] Speaker B: On l'annule complètement. 60 $, c'est fini. La taxe, c'est foyer, c'est fini. D'ailleurs, j'ai eu une rencontre avec le propriétaire des foyers d'Hombard qui me dit que son chiffre d'affaires a baissé de 40 % depuis que cette chose est arrivée. Alors, on va le rencontrer à ce niveau-là. Mais la taxe, c'est échec. La taxe, c'est foyer. Le retour de la collecte des ordures de façon hebdomadaire, c'est important. Partout sur le territoire. L'optimisation, bien évidemment, du RTC. Pour nous, ça, c'est une priorité. [00:08:42] Speaker A: Précyclable. C'est parce que là, je vois dans du berger, Ça a été fait, le changement a été fait au début de l'été. Là, ça a créé des embouteillages sur Perle-Lievre parce qu'il y a deux voies qui deviennent une voie, puis on a mis deux pistes cyclables de chaque bord de la rue. C'est un boulevard urbain. Mais là, il y a des gens qui veulent accéder à leur quartier, mais ils ne peuvent pas parce que les gens en avant sont bloqués. Donc on a pris deux voies, on a réduit à une voie, mais il y a des gens qui peuvent pas parce qu'il y a juste une flèche pour aller à droite, mais les gens en avant, ils continuent eux autres. Donc ça est rouge pour eux autres, mais les gens, s'il y avait une deuxième voie, ils pourraient passer à droite. [00:09:17] Speaker B: C'est sûr qu'avec respect citoyen, le 2 novembre prochain, c'est la fin, je le dis. [00:09:21] Speaker A: La marie de l'incarnation, c'est épouvantable. [00:09:24] Speaker B: Marie-Laine-Canadien, c'est épouvantable. Saint-Vallier aussi, c'est épouvantable. [00:09:26] Speaker A: C'est des embouteillages grosses. [00:09:28] Speaker B: Puis on enlève des stationnements. Dans Saint-Sauveur, dans les deux dernières années, on a enlevé 200 stationnements. Donc c'est sûr qu'avec respect citoyen, il y a deux choses qui sont très concrètes. Premièrement, c'est la fin de façon définitive du projet de tramway à jamais. Nous, on met la hache là-dedans complètement. Il n'y en aura pas. Puis la deuxième des choses, c'est la fin de la guerre à l'auto. [00:09:46] Speaker A: Hier, Bruno Marchand a dit... parce que là, il fait la tournée des médias à Montréal. Il était à Montréal lundi, je pense, à Radio-Canada. Bon, écoute, pis ce qu'il dit c'est que le projet de tramway c'est fait, c'est canné. [00:09:57] Speaker B: Ah, ça fait 5 ans Pierre qu'il dit ça. [00:10:00] Speaker A: L'argent, il manque de l'argent là. [00:10:01] Speaker B: Non mais ils ont pas le financement, y'a rien de canné, y'a rien de fait non plus. Les travaux qui ont été faits c'est des travaux préparatoires, mais y'a absolument rien qui a été bâti à ce niveau-là. Pis pendant que lui est à Montréal, On a des commerçants comme M. Cortina qui a parlé ce matin à votre collègue M. Moret. [00:10:14] Speaker A: Oui, M. Cortina qui a fait un vidéo sur les réseaux. [00:10:16] Speaker B: Moi, je connais très bien M. Cortina. Je me suis marié là en 1997. Je connais très bien l'établissement. Actuellement, c'est impossible de se rendre là sur l'heure du dîner. Ce monsieur-là a des... Nick, c'est quoi l'autre propriétaire? [00:10:30] Speaker C: Le galopin. [00:10:30] Speaker B: Le galopin et la fenouillère aussi. [00:10:32] Speaker A: Les autres, il y en a un qui a déposé le billet. [00:10:34] Speaker B: Ils sont sur la protection. [00:10:36] Speaker A: Les restaurants font faillite. [00:10:36] Speaker B: Moi, ce que je veux dire, moi je suis entrepreneur, le rôle d'un maire, on est un gouvernement de proximité au niveau du municipal, c'est de défendre ses citoyens. Et moi, si je serais dans la chaise de Bruno Marchand actuellement, je serais dans le bureau du ministère des Transports et je dirais c'est quoi vos solutions pour aider les citoyens? Jonathan, j'irais parler à Jonathan, puis je lui dirais c'est quoi vos solutions. Moi, dans mon domaine, j'ai pas un plan B, j'ai toutes les lettres de l'alphabet. Puis c'est pas quelque chose qui doit se faire dans six mois. Le maire devrait être présentement en train de défendre ses citoyens-là. Pendant ce temps-là, il est en train de faire des tournées à Montréal médiatiques. Alors c'est là où est la différence. Revenir à la base, défendre les citoyens, gérer leur argent de façon rigoureuse, puis d'être imputable de nos décisions. C'est ce que Respect citoyens propose aux gens le 2 novembre prochain. [00:11:21] Speaker A: Le même marchand dit que Radio X le traite mal. Il refuse de venir dans certains shows. En fait, il refuse de venir complètement à l'antenne. Et il a donné une entrevue à Radio-Canada, je pense que c'est la semaine dernière, à Québec. Puis l'animateur a dit « vas-y défendre ton point de vue ». Il dit non, non, c'est parce que quand je quitte, ils sont à une demi-heure à parler. Hey, on peut-tu parler de qui on veut? Mais c'est quoi? Il a peur de défendre les idées. Toi, comment tu vois ça? Parce que toi, tu vas-tu boycotter Radio-X? [00:11:49] Speaker B: Jamais. Non, d'ailleurs, ça faisait un petit bout de temps que je n'étais pas venu. Je suis très content d'avoir eu l'occasion. J'ai entendu toutes sortes de choses récemment des gens qui ont fait des commentaires sur notre formation et sur moi-même. Non, non. Moi, d'ailleurs, c'est une chose que je l'ai dit et ce n'est pas... [00:12:04] Speaker A: Mais comment t'analyses un politicien qui boycotte un média? [00:12:09] Speaker B: Bruno Marchand est sur un nuage. Il est à 40 000 pieds dans les airs. En plus, il est avec une nouvelle flamme dans sa vie. Tout va bien. Tout son entourage près de lui lui dit tout va bien, Bruno, tout est correct, tu vas te faire élire. Mais il faut se rappeler que Bruno Marchand a été élu avec 13 % des gens, des citoyens de Québec, puis qu'il y a 226 035 personnes qui n'ont pas voté en 2021, dont 144 000 femmes. Et je rappelle qu'en 2025, ça fait 80 ans cette année que les femmes ont eu le droit de vote. Alors ça va être important. [00:12:39] Speaker A: Là, il faut que le vote sorte. [00:12:40] Speaker B: Il faut que le vote sorte. C'est notre priorité. Puis j'ai eu une rencontre hier avec nos candidats. On doit faire en sorte que les gens prennent un engagement pour aller voter parce que vous devez comprendre que le municipal, c'est le gouvernement de proximité qui a une influence sur votre vie immédiate avec le déneigement, les poubelles, la sécurité, les loisirs. [00:12:58] Speaker A: Mais là, on est en train de mettre des citoyens un contre l'autre. On divise les citoyens, les pistes cyclables notamment. T'as des automobilistes, des cyclistes. On tenterait de faire une division dans la ville. [00:13:10] Speaker B: On aura une annonce à faire dès le début de la campagne, à partir du 19, concernant les pistes cyclables. Les gens vont rester surpris d'ailleurs de l'annonce comme celle-là de la part de Respect citoyen. qu'on va proposer. Mais effectivement, le problème, c'est toujours de confronter. Prenez un exemple avec le projet d'Ottawa, au niveau du LRT. LRT, c'est un projet qui est de loin supérieur au projet de tramway qui était proposé parce que, justement, en ville... [00:13:33] Speaker A: Ah, puis ils ont eu des problèmes aussi. [00:13:34] Speaker B: Ils ont eu plein de problèmes. Mais en ville, le système, il est souterrain. Puis quand il sort à l'extérieur, il est dans une travée. Jamais ce système-là est en confrontation avec les piétons, avec les vélos et les voitures. Alors, puis ça sera pas le cas avec le projet. [00:13:46] Speaker A: Ça va être le cas avec le tramway, là. Les travaux, ça va être l'enfer partout. Nick, on a une question dans les auditoires. [00:13:52] Speaker C: Oui, une question très intéressante parce que oui, à chaque fois qu'on décide de faire des coupures dans les services publics pour essayer d'économiser et sauver de l'argent, qui lève la main et qui sort, c'est les syndicats. C'est quoi votre plan pour être capable de négocier avec les syndicats qui vont probablement ruiner un brancard, pas pire. [00:14:06] Speaker B: Bien, premièrement, je ne dis pas que dans nos mots de négociation, on va tout de suite sabrer dans des départs. [00:14:11] Speaker A: Bien, ils viennent de signer une nouvelle convention. [00:14:12] Speaker B: Oui, c'est sûr, il faut respecter ça. Mais tout est une question de dialogue. Présentement, cette administration-là municipale de Bruno Marchand, on le voit là, au niveau... ressources humaines, ça ne fonctionne pas du tout, il n'y a pas de communication. Alors, il faut établir un climat, puis à un moment donné, il faut mettre les cartes sur table. Je ne peux pas te donner de l'argent que je n'ai pas non plus. [00:14:29] Speaker A: Capacité de payer. [00:14:30] Speaker B: Alors, il faut être translucide, il faut être honnête, dire « Regarde, c'est ce que je peux faire, comment on peut faire pour en arriver à ça, puis de négocier. [00:14:38] Speaker A: » Dans le privé, quand tu es dans le business, tu es dans le privé, quand tu as des revenus, puis tes employés viennent te dire « Là, tu te gardes, je ne peux pas te payer. » Les revenus sont là. On va travailler ensemble pour faire évoluer l'entreprise. [00:14:52] Speaker B: Oui. Quand t'es en affaires, t'aimerais ça donner 100 000 à tous tes employés, t'aimerais ça, mais malheureusement, c'est pas possible. Si vous voulez, on va travailler plus fort, on va essayer d'augmenter le chiffre d'affaires, puis on va dégager plus de revenus pour faire en sorte de vous donner des meilleures conditions. C'est comme ça qu'on parle. [00:15:06] Speaker A: Stéphane Lachance, Recipes citoyens, merci beaucoup. Là, les sondages, ça dit quoi? [00:15:10] Speaker B: Et le sondage, on les attend. Ils devraient en sortir un d'ici une semaine. Le dernier sondage, c'est... [00:15:14] Speaker A: À l'interne, ça dit quoi? [00:15:15] Speaker B: On devrait... Écoutez, nous, on espère être entre 14 et 18 % pour le prochain sondage. [00:15:19] Speaker A: C'est-tu à 12? [00:15:20] Speaker B: On est à 12, donc 14 et 18, c'est ce qu'on vise. Selon ce qu'on a sur le terrain, on serait à 15 en tant que tel. Donc, on est en progression, puis on suit notre plan de com'. [00:15:27] Speaker A: Excellent. Merci beaucoup. [00:15:29] Speaker B: Toujours un plaisir. [00:15:29] Speaker A: La campagne se poursuit. [00:15:30] Speaker B: Merci. [00:15:31] Speaker A: Après la pause, le fou de Professeur Sylvain Charlebois débarque. Couture. dans le mid. Petite pause, on revient dans pas long.

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