Episode Transcript
[00:00:00] Speaker A: Couture.
[00:00:01] Speaker B: Attendez-vous que vous ayez tout sauté à blanc.
[00:00:03] Speaker A: Dans le Myd.
[00:00:04] Speaker C: Avec Pierre Couture et Nick Cloutier.
[00:00:07] Speaker A: Radio X.
[00:00:13] Speaker B: Oui, ça a débloqué sur l'autoroute.
[00:00:14] Speaker A: Oui, bien là, il y a deux affaires. Premièrement, l'autoroute 20 était fermée à la hauteur de route Lagueux. Autoroute 20 ouest en raison d'un accident qui est survenu beaucoup plus tôt ce matin. Ce serait un signaler ou un travailleur de la construction qui aurait été happé dans ce coin-là vers 5h40 ce matin. On semble avoir rouvert l'autoroute 20 à cet endroit-là. Par contre, autoroute 20 ouest, Un peu avant Chemin des îles, c'est le bordel parce qu'on a eu dans les dernières heures, les dernières minutes, une perte de chargement. La voie de droite qui est bloquée sur l'autoroute 20, on dit « perte de chargement, ramassage en cours à la hauteur de Chemin des îles ».
[00:00:47] Speaker B: Faut être patient dans ce coin-là.
[00:00:50] Speaker A: Oui. Ils étaient supposés faire trois voies, mais ils le feront pas parce qu'ils n'ont plus d'argent.
[00:00:55] Speaker B: C'est vraiment le bordel dans ce coin-là. C'est un des coins les plus bordéliques.
[00:01:00] Speaker A: Avec la 73.
[00:01:01] Speaker B: Oui, et avec la capitale Laurentienne. Quand Laurentienne descend, les gens arrivent vers la capitale.
[00:01:08] Speaker A: C'est le fun, on fait des travaux.
[00:01:11] Speaker B: Oui, mais c'est complètement bordélique. Voilà, il est là notre chroniqueur Luc Ouellet. Luc, comment vas-tu?
[00:01:17] Speaker C: Ça va très bien et vous?
[00:01:18] Speaker B: Oui, ça va bien. Écoute, comment va François Legault ce matin?
[00:01:22] Speaker C: Hé, c'est incroyable. J'ai vu, on en a parlé, puis j'ai dit j'ai jamais vu. Premièrement, il annonce son remaniement à l'avance.
[00:01:31] Speaker B: Deux mois d'avance.
[00:01:33] Speaker C: Là, il y en a, ça permet à des députés comme Pierre Dufour de dire, dans notre région, aux après-ministres, il exclut Dufour du caucus. Ça va de mal en pire. Là, il rencontre ses ministres, puis il dit, ses ministres qui disent « je ne me représente pas », ben, il va pas au Conseil des ministres. Alors, il est dans une dynamique où la stratégie est claire, pour moi, Pierre, c'est bien clair. Lui, il dit, les Québécois, ils veulent du changement. En procédant à un méga remaniement, le gouvernement veut démontrer qu'il peut être celui qui incarne ce changement-là. Et c'est ça, lui, sa pensée magique. Il se dit, je vais faire un remaniement, je vais avoir plein de nouvelles aux visages, Puis il est dans une dynamique où ça s'appelle un peu gérer une défaite. Et si ça continue comme ça, je vais avoir zéro député. Je peux continuer avec la CAQ, puis en garder 10, 15, 20 peut-être, et de rester en vie. Parce que de la façon dont il s'en va là, le résultat de la prochaine élection, il faut dire la vérité, ça ressemble à zéro député.
[00:02:48] Speaker B: Ah non, mais c'est épouvantable. Mais est-ce que ça peut être une stratégie en deux temps? C'est-à-dire que oui, un remaniement où on amène des visages complètement nouveaux. À tout le moins, on essaie d'incarner le changement. Mais si jamais aux Fêtes, ça pogne pas, bien là, c'est le chef qui part.
[00:03:04] Speaker C: Bien, t'sais, moi, il se conduit comme quelqu'un qui veut rester, mais je suis d'accord avec toi, là. À un moment donné, il va évaluer ça pendant les Fêtes. Si ça n'a pas bougé... Parce que la vérité, là, moi, j'ai parti j'ai analysé ça et Romaniment, là, c'est jamais un game changer. Ça peut aider, mais ça ne fait pas changer l'aiguille. Ils prendront peut-être 10 points demain matin dans le prochain sondage. Alors, c'est une possibilité, que ça soit il y a deux temps. Ils analysent ça, puis ils disent, ben après les fêtes, pendant les fêtes, je pense à ça, puis je m'en vais, parce que c'est la seule façon de les garder en vie. C'est la seule façon pour lui de sortir honorablement parce que là, c'est une comédie, mauvaise gestion du gouvernement, mauvaise gestion du Conseil des ministres, mauvaise gestion du caucus.
[00:03:57] Speaker B: Oui, parce que là, ce qu'on voit, c'est une implosion interne. Là, on est en train d'exploser par l'intérieur. Et ça, c'est dommageable. Écoute, le gars de la B-T-B, ça ne s'invente pas. Il n'y a personne de la B-T-B qui représente la B-T-B au Conseil des ministres.
[00:04:11] Speaker C: Il a raison. Lui, il se dit En plus de ça, il l'expulse sur le coup de la colère. Si tu écoutes M. Dufour, il dit on aurait pu se parler. La seule chose que j'ai dit, ça sera bon dans le prochain remaniement, pis il a pas dit que lui, il s'est pas nommé lui, qu'il y ait quelqu'un au conseil des menaces, c'est légitime. Quand t'es en crise, là, tu prends ta pelule, tu prends une gorgée d'eau, tu ravales, pis tu vas discuter avec le gars. Tu l'expules pas du caucus, parce que là, là, Il n'est pas en position pour exercer. C'est une dictature. Tout va mal, ça pète de partout. Le remaniement, c'est vrai, c'est une occasion en or de rentrer des nouveaux visages. Je pense à la région de Québec. Je n'ai jamais compris pourquoi un gars comme Jean-François Timor, un jeune dynamique député, jamais de coche mal taillée, il a été ministre d'État sur le gouvernement du Parti québécois. Il nomme pas ministre dans la région de Québec. Il l'a pas nommé. C'est une occasion. Moi, je pense qu'il va le monter. Il va peut-être monter Poulain-Lambeau, peut-être Lévesque-Chapeleau. Il va rajeunir son conseil des ministres, mais ça sera pas assez.
[00:05:23] Speaker B: Est-ce que Geneviève Guilbeault et Bonnardel vont être tassés à tout le moins?
[00:05:29] Speaker C: L'information que j'ai, c'est toute réserve, Pierre, c'est que Bonnardel, il aurait dû qu'il se représente pas. Donc, il n'aurait pas l'intention de remettre Bonnard-Belle au conseil des ministres tant qu'à Geneviève Guilbault, il la remettrait dans un poste moins important.
[00:05:45] Speaker B: – OK. Est-ce qu'elle va perdre son titre de vice-première ministre parce que ça aussi, ça peut faire mal?
[00:05:50] Speaker C: – Ça peut faire mal. Il est dans une situation délicate, mais je pense que s'il veut jouer le tout pour le tout, puis démontrer qu'il incarne le changement, il va être obligé de lui enlever ce titre-là pour le permettre de le nommer à quelqu'un d'autre et de donner un visage qui n'a pas eu de problème au cours des derniers mois dans aucun dossier. Alors, c'est une possibilité. On parle de Mme Lebel, on parle de Mme Fréchette. On pourra même y aller à l'extérieur aussi de Québec. J'ai hâte de voir ce qui va se passer.
[00:06:26] Speaker B: Parce que Mme Fréchette a pas mal fait. Elle a pris la relève de Fitzgibbon, elle a ramassé à soi-cochon, puis il y en avait une grosse. Mais tu vois, il n'y a pas de faux pas. Elle a annoncé la semaine dernière à Norfolk, mais à date, elle a fait bien ça. Il n'y a pas de dérapage.
[00:06:41] Speaker C: C'est intéressant ce que tu dis, Pierre. Au cours des derniers jours, depuis l'annonce de Norfolk, tout le monde qui l'a vu en entrevue Je trouve qu'elle sait très bien sortir d'affaires, elle répond aux questions, elle a de l'aplomb.
[00:06:59] Speaker B: Elle est sympa de t'embobiner la cassette comme d'autres font, et qu'ils parlent, puis qu'ils parlent, puis qu'ils parlent, mais on comprend pas ce qu'elle veut dire.
[00:07:07] Speaker C: Absolument, t'as raison, puis elle a démontré sa capacité de communiquer clairement, puis pas avec une cassette, en répondant très clairement aux questions, puis tu l'as dit aussi, ramasse des dossiers merdiques, là, où on investit beaucoup d'argent avec les Québécois. Elle est allée défendre nos votes. Elle va dire qu'on va se concentrer pour récupérer l'argent du terrain, même si c'est un trou de 500 millions en bout de ligne, là, dans le bas de l'aigle des Québécois. Mais elle a fait face à la musique. Elle est stratégiquement aussi, comme on l'a dit, Ils ont annoncé ça la journée où le premier ministre passait à la commission Galland. Ça mêlait un peu, ça enlevait un peu de chaleur sur ce dossier-là. Mais elle a très bien fait ça, tu as tout à fait raison.
[00:07:55] Speaker B: T'as participé à des compositions de remaniement ministériel par ton travail dans le passé. Comment ça se fait? Comment on procède? Parce qu'on doit y aller avec doigté, mais aussi on doit aller rapidement. Là, le gars l'a annoncé deux mois d'avance, ça c'est une autre affaire. Mais normalement, tu fais ça comment? Parce qu'un remaniement, normalement, c'est un joker dans ton jeu.
[00:08:16] Speaker C: Exact. Normalement, comment ça se passe? Tu penses à faire un remaniement le jeudi ou le vendredi, tu te rencontres un petit groupe très restreint avec le premier ministre le samedi, et le premier ministre arrive avec sa liste. Voici qui j'ai l'intention de nommer, puis où. Avez-vous des commentaires? Qu'est-ce que vous pensez de ça? OK? Puis c'est un exercice très périlleux. Il n'y a pas un premier ministre qui aime ça, parce que, savez-vous pourquoi? Quand t'es au pouvoir, t'es majoritaire, tu fais plus de mécontents que de contents. Là, on parle de 82 députés, on va en rentrer 28, ça veut dire qu'il va en rester plus que 60, qui n'auront rien. Fait que là, on procède, puis on se dit « Je vais nommer tel dossier majeur qui s'en vient au gouvernement, j'ai besoin de quelqu'un de solide, qui a de l'expertise dans tel et tel dossier. » Le dimanche matin, ils commencent à rencontrer dans un hôtel, très rapidement, un après l'autre, les ministres, puis ils disent « J'ai l'intention de te nommer à tel poste. Tu vas passer à côté, tu vas rencontrer mon chef de cabinet et son équipe, on va dire qui va être ton chef de cabinet, puis comment, quels sont les dossiers majeurs sur lesquels il faut que tu travailles, et le lundi matin, il s'en va à l'Assemblée nationale, puis la composition. Ça se fait dans un très court laps de temps, avec pas beaucoup de personnes, et comme je le dis, j'ai même Pierre s'en nommait le premier ministre, là. Et il fait un remaniement ministériel. On se réunit le samedi, il nous explique tout ça. On se reparle le dimanche. Dimanche soir, il nous appelle du Jean-Fapu. Et si je vais faire trop de mécontents, je décide de t'en parler.
[00:10:02] Speaker B: OK, il avait été sentir l'odeur, là, hein?
[00:10:05] Speaker C: Il a jaugé... Exact, exact.
[00:10:06] Speaker B: Il a jaugé la grogne potentielle dans son parti. Dans le cas de Legault, là, c'est mercredi qu'on nous annonce le remaniement potentiel. D'après toi, il a rencontré son monde, là.
[00:10:18] Speaker C: Il a déjà rencontré, il les a peut-être pas rencontrés pour leur dire où il allait nommer, mais il les a rencontrés pour savoir si les ministres actuels se représentaient. Parce qu'à un an de l'élection, si ton ministre ne se représente pas, c'est une opportunité de faire rentrer quelqu'un d'autre, puis donner une visibilité pour la prochaine campagne électorale. Parce que ça va y prendre des stars, là. Écoute, ça brille pas beaucoup pour l'instant. Ça va prendre des jeunes, ça va prendre du monde en campagne électorale, qu'au cours de la prochaine année, qui vont se démarquer, qui vont arriver avec une nouvelle philosophie. Puis n'oublie pas, là, on proroge la session, c'est-à-dire qu'on va revenir avec des nouveaux projets de loi, un discours d'ouverture avec des nouvelles priorités. Alors, j'ai hâte de voir comment ça va se passer, sur quoi il va... Il est obligé d'aller dans des mesures, Pierre Pinay, qui sont grand public, qu'on appelle adhésion.
Ça veut dire que quand il va sortir telle chose, il n'y aura pas d'opposition. Tout le monde va dire que c'est une bonne idée. Je pense à une idée, là. Son histoire des véhicules électriques. Est-ce qu'il pourrait repousser la possibilité? Parce qu'il y a eu beaucoup de contestations là-dessus. Il faut qu'il fasse le ménage pour se présenter à la prochaine campagne électorale avec pas de dossier épineux. puis des dossiers où le monde va avoir de l'adhésion, puis ils vont supporter ces projets de loi-là, puis ces nouvelles priorités. Pas facile à faire, mais c'est la seule chose qu'il peut essayer.
[00:11:52] Speaker A: En même temps, à tout près d'un an des élections, Luc, vont-ils avoir le temps de changer la machine de bord, tu sais, de prendre des dossiers puis de les amener à terme? Parce que me semble que le laps de temps est très court.
[00:12:06] Speaker C: Nick, t'as tout à fait raison, mais j'ai appris une chose en politique. Un an, C'est une éternité, t'sais. OK? Pis là, revenons au fédéral, même si c'est différent. Revenons à ce qui s'est passé. Les libéraux à terre, 15 % d'aide sondale.
[00:12:23] Speaker B: – Ah, Justin, tout le monde voulait la tête à Justin.
[00:12:26] Speaker C: – Tout le monde, hey, du mécontentement. Imaginez-vous, des députés pis des ministres qui se rencontrent pour dire « il faut que notre chef s'affaire, il est premier ministre ». Donc la grogne était là, on se souvient pas de ça, mais ça brassait autant chez les libéraux, sinon plus, que ça brasse à la CAQ présentement, et abracadabra, le magicien arrive, bang, gouvernement, presque majoritaire.
[00:12:52] Speaker B: – Elle bose.
[00:12:52] Speaker C: – Hé, c'est de la magie. Alors, t'as raison, Nick, c'est un bon point, le temps est court. Je pense que le lien de confiance avec la CAQ est brisé. Par contre, on sait jamais ce qui peut arriver. Oublions pas que celui qui domine dans les intentions de vote, a promis qu'il ferait un référendum dans le premier mandat.
[00:13:14] Speaker B: Ouais, ça c'est un peu cow-boy là.
[00:13:17] Speaker C: Peut-être que les gens vont réfléchir, peut-être qu'il va se passer de quoi. On n'a pas vu malheureusement encore l'effet Pablo Rodriguez à date, mais honnêtement, il n'y a pas de...
[00:13:29] Speaker B: Il y a de la misère, hein? Il y a de la misère, Pablo, là.
[00:13:31] Speaker C: Il y a de la misère, puis on ne voit pas de résultat. Honnêtement, il est très absent, là, au lieu de... Je sais pas ce qu'il a fait cet été, je dis pas qu'il a pas rien fait, mais il aurait dû faire une tournée du Québec en région, partout, rencontrer les médias régionaux, être omniprésent, les présidents d'associations, un peu comme Jean Charest a fait, M. Bourassa a fait à l'époque, Bernard Landry, tous les... Hey, t'aspires à devenir premier ministre, là. Tu veux pas regarder à la télévision ce qui se passe à l'actualité. Faut que t'accrues l'actualité.
[00:14:05] Speaker B: Ah oui, pis il l'a manqué, regarde, Artabasca, il était pas là pantoute pis ils ont fini quoi? Troisième, quatrième, les libéraux?
[00:14:12] Speaker A: Ils étaient loin.
[00:14:13] Speaker B: Pas les libéraux, les cacistes. Ouais, non, ben c'est ça. Ben les libéraux, là, on parle de Pablo. Pablo, t'étais pas là du tout, pis dans l'histoire de la comparution à Commission Galant, c'est mon cef d'Éragie qui mène le show, là, Pablo est pas là pantoute.
[00:14:26] Speaker C: Ah non, ouais. Alors, c'est difficile, on sait pas ce qui va se passer, Il fait le tout pour le tout en procédant à un méga remaniement parce que si tu analyses ça, la montagne, la forêt, ça part.
[00:14:44] Speaker B: Mais c'est du monde qui n'avait pas dit qu'il partait, tu comprends? Là, il est obligé de... Ça, c'est du monde qui, d'après moi, dans les dernières semaines, ont décidé qu'il... Tu sais, André Laforêt qui claque la porte. Là, il est pogné avec son jeu de cartes qui rétrécit. Ça va être hyper intéressant de voir comment il va se démener, puis comment il va essayer de faire en sorte que la CAQ remonte, là. Et selon moi, il y aura des décisions à prendre aux Fêtes. Et la marche de la neige, des fois, c'est porteur de décisions, hein?
[00:15:13] Speaker C: Oui, puis... Non, non. Puis il y a déjà... Il n'y a pas de neige, mais il y a déjà la tempête, il manque juste la neige.
[00:15:21] Speaker B: Non, c'est ça.
[00:15:21] Speaker C: C'est un élément important, mais... très intéressant à suivre. Je vous le dis, en politique, ça change très rapidement. Je pense que le lien de confiance est brisé. Par contre, on ne sait pas ce qui va arriver. On en parle, le référendum. Est-ce qu'on est encore dans une situation où ça peut faire peur à certaines personnes au niveau économique, quand on a des problèmes et qu'on a besoin de se regrouper au lieu de se diviser? Tout est sur la table. Chose certaine, cette semaine, La patinoire est à lui, puis on va voir s'il va se carrer dans son but ou bien s'il va être capable de compter un but dans le but adverse.
[00:15:58] Speaker B: Ouais, parce qu'à Commission Galas, ça va repartir dans les prochaines heures, les prochains jours aussi. Ça fait qu'on va l'apprendre là aussi. Luc Ouellet, merci beaucoup de tes lumières et au plaisir de se reparler. Bye bye.
[00:16:08] Speaker C: Merci. Bonne journée, les gars.
[00:16:10] Speaker A: Pareillement.
[00:16:10] Speaker B: Bye bye. Voilà, Luc Ouellet. qui a travaillé à la composition de certains... ministères? Ben ouais, des remaniements pour les gouvernements.
[00:16:20] Speaker A: Ouais, conseil des ministres.
[00:16:20] Speaker B: Ouais, il travaillait notamment avec Jean Charest, Brian Mulroney aussi. Et c'est ça qu'il disait là, tu sais, tu jauges, pis à un moment donné, tu vas faire un remaniement le samedi matin, pis le dimanche soir, tu dis « oh oublie ça, oublie ça, c'est la foire épaulée ». Tu veux brasser ta game, pis finalement tu t'aperçois qu'ils veulent toute ta peau, ils veulent ta tête, ils veulent te mettre dehors.
Après la pause, on ouvre les lignes.
[00:16:44] Speaker A: On ouvre ça sur l'histoire de l'Académie Saint-Louis. Hier, référendum. Résultat, c'est 76 personnes, je pense, qui sont contre.
[00:16:55] Speaker B: Sur 101.
[00:16:55] Speaker A: Sur 101. Donc, il n'y aura pas de bruit, normalement, lors des matchs de football à l'Académie Saint-Louis. Mais la question, c'est, est-ce que l'ambiance sonore, musique, annonceurs, trompettes, tu sais, du bruit durant un match de football, est-ce que ça fait partie de l'expérience ou bien, pour vous, C'est un dérangement qui est inacceptable. Est-ce que vous êtes pas au compte en fait?
[00:17:16] Speaker B: Ouais pis les politiciens se sont traînés les pieds là-dedans. Là t'as Marchand qui se dit « je vais faire de quoi? » Mais t'aurais peut-être pu le faire l'autre deux semaines. T'as attendu qu'il y ait des élections pis qu'on rentre en campagne électorale pour changer le règlement.
[00:17:29] Speaker C: Tsé?
[00:17:30] Speaker B: Mais en même temps, une école, un terrain de football...
[00:17:33] Speaker A: Mais c'est 8 à 10 matchs, là.
[00:17:33] Speaker B: Il y a du bruit, là. C'est sûr, là. Je veux dire... Ces jeunes-là jouent dans une ligue organisée.
[00:17:39] Speaker A: Ils n'en veulent pas, le bruit!
[00:17:40] Speaker B: C'est incroyable.
[00:17:40] Speaker A: Ouais.
[00:17:41] Speaker B: Donc, on veut vous entendre.
[00:17:42] Speaker A: 88-670-9098.
[00:17:44] Speaker B: On revient après la pause.