September 15, 2025

00:22:05

Une école à 1/2 milliard $ et elle ne sera pas assez grande!

Une école à 1/2 milliard $ et elle ne sera pas assez grande!
Couture dans le mid
Une école à 1/2 milliard $ et elle ne sera pas assez grande!

Sep 15 2025 | 00:22:05

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Show Notes

L’intro de Couture dans le mid: L’école à 500 m$ n’est pas assez grande Le Québec est le meilleur parmi les mauvais
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Episode Transcript

[00:00:00] Speaker A: ♪ ♪ ♪ Bienvenue à Couture dans le Mid. On va être avec vous jusqu'à midi. Nick? [00:00:35] Speaker B: Salut! [00:00:35] Speaker A: Comment vont tes Chiefs? [00:00:37] Speaker B: Pas très bien. [00:00:39] Speaker A: Comment vont les Browns? Pas mal. [00:00:42] Speaker B: Pas très bien non plus. [00:00:43] Speaker A: Il y en a une gang que ça va pas bien ce matin. [00:00:46] Speaker B: Match de… Ben les gars, c'est… Regarde, équipe aspirante au Super Bowl encore. Pis les Chiefs, qu'est-ce que tu veux que je te dise? Y'a pas de receveurs. [00:00:57] Speaker A: Kelsey échappe les ballons. [00:00:58] Speaker B: Kelsey, c'est assez. Dernière année là. [00:01:02] Speaker A: Hé, y'a pété un câble. [00:01:03] Speaker B: Ouin, lui c'est assez là. C'est parce qu'en plus, ils savent qu'il va cibler, Mahomes va cibler Kelsey, fait qu'ils sont trois défenseurs dessus. Pis la ligne offensive des Chiefs, je m'excuse là, je te le disais avant d'entrer en onde, c'est une passoire tellement grosse que même le macaroni passerait direct là. Ouais, passoire. Mais on n'a pas le temps. Les receveurs sont pas top. Merci surveiller. [00:01:27] Speaker A: Mais j'ai confiance, le bonhomme va rétablir tout ça. [00:01:30] Speaker B: Je pense. [00:01:30] Speaker A: Ah ouais, le bonhomme est trop fort. [00:01:33] Speaker B: Bon, il va peut-être aller chercher une victoire dimanche contre les Giants. [00:01:36] Speaker A: Ouais, mais vous perdez par 3 points contre la meilleure équipe de la Ligue. [00:01:39] Speaker B: Je sais bien. [00:01:39] Speaker A: C'est pas la fin du monde, là. [00:01:41] Speaker B: On aurait pu gagner pareil, s'il y en a un bien connu qui avait pas échappé le ballon dans la main des Gauzes. [00:01:46] Speaker A: Ouais, non, c'est ça. [00:01:46] Speaker B: Les Gauzes ont bien joué. Qu'est-ce que tu veux? [00:01:48] Speaker A: Ouais, mais vous allez vous replacer. Je suis pas inquiet. Moi, mes Browns m'inquiètent un petit peu plus, mais ça, c'est un autre paire de manches. [00:01:53] Speaker B: Mais ça, c'est chaque année. [00:01:55] Speaker A: Ben, il va falloir mettre nos jeunes quarts, là. On a deux bons qui s'en viennent, là. Ben, il va falloir faire jouer, je pense. On va attendre, on joue contre les Packers la semaine prochaine, on va se faire défoncer. Mais après ça, on va être correct. [00:02:06] Speaker B: Ça va être une année difficile à Kansas City, je pense. On va aller à la pellule, puis on va vivre avec, mais à un moment donné, il va falloir que cette équipe-là reconstruise aussi. Pourrons-nous pas avoir une dynastie comme les Pats, mettons? On le voit, là, ça c'est… Ben. [00:02:21] Speaker A: Vous n'en avez une? [00:02:23] Speaker B: Ben, une, non. Les Pats ont gagné combien de Super Bowls? [00:02:27] Speaker A: Ben, 4 ou 5, mais sur plusieurs années. [00:02:29] Speaker B: Oui, oui, sur 7-8 ans, peut-être. [00:02:30] Speaker A: Ben, regarde avec Mahomes, là, vous êtes-tu une bonne strike? [00:02:34] Speaker B: À suivre! [00:02:35] Speaker A: Ben moi j'suis pas inquiet, y'a des années peut-être moins là. Vous êtes quand même rendu au Super Bowl l'année passée. [00:02:40] Speaker B: Ah ouais absolument. [00:02:41] Speaker A: On va pas tous les gagner, y'a une parité dans cette ligue-là aussi. [00:02:45] Speaker B: Ben hâte de voir l'année qu'on aura. [00:02:47] Speaker A: Ouais c'est ça. [00:02:48] Speaker B: Voilà. [00:02:48] Speaker A: Donc voilà, et ce soir Monday Night... Monday Night. Qui qui est là ce soir, Monday Night? NFL. Hier, j'ai regardé la game. On était... C'était les Falcons contre les... Vikings! Et J.J. McCarty n'a pas répété l'exploit de la semaine dernière. [00:03:08] Speaker B: Ce soir c'est Chargers-Raiders. [00:03:10] Speaker A: Très bon ça. [00:03:11] Speaker B: Il est tard le match, 22h. [00:03:13] Speaker A: Ben c'est en Californie. Ou Las Vegas. Mais Chargers vont gagner ce soir. [00:03:20] Speaker B: Bon équipe je pense. [00:03:22] Speaker A: Voilà. NFL, parfait. Capital aussi. Capital ont gagné. Ils se rendent en finale pour une quatrième année de suite, sais-tu ça? Plusieurs fois en ligne. Je pense que depuis qu'ils sont dans la Ligue Frontier, ils se rendent en finale tous les années. [00:03:35] Speaker B: Ça va très bien. [00:03:37] Speaker A: Ça roule pas à peu près. Ils perdaient 5-0 et ils ont gagné 10-5. Là, on s'en va en finale contre les Boomers. Une équipe qui est forte aussi. [00:03:47] Speaker B: Oui. [00:03:48] Speaker A: Les Capitales vont gagner. [00:03:50] Speaker B: Let's go! [00:03:51] Speaker A: Tournoi de golf du Canadien. On va avoir des cuts, les gars viennent tous au micro. Martin Saint-Louis n'a pas répété ce qu'il a dit l'an dernier. [00:04:00] Speaker B: Le mix. [00:04:01] Speaker A: Le fameux mix, parce que ça l'a fait rentrer dans les oreilles. Je pense qu'au niveau des communications, ils ont du gars. Vas-y pas avec des prévisions. Lui, il dit qu'il continue, il évolue, ils ont des nouveaux joueurs, on va faire notre bout de chemin d'évolution, de progression, mais on va laisser aux médias essayer de nous placer où ils veulent. [00:04:21] Speaker B: Ken Kios disait qu'à date, c'est la meilleure équipe qu'il y a depuis qu'il est arrivé. [00:04:27] Speaker A: En talent. [00:04:27] Speaker B: En talent. Mais lui il dit, au niveau des séries pis tout ça, il dit moi j'suis pas là là. Il dit moi mon plan il est dans les prochaines années. Moi j'en regarde dans 5-6 ans. [00:04:37] Speaker A: 5-6 ans c'est loin par exemple. [00:04:38] Speaker B: Ouais, il dit j'en regarde là, ben j'en regarde beaucoup plus loin. Pis moi jusqu'à maintenant, dans mon plan d'ici 6 ans, 5 ans mettons, j'suis pile où j'voulais être. [00:04:47] Speaker A: Ouais, mais 5 ans moi j'trouve ça long là. [00:04:50] Speaker B: Ouais c'est long. [00:04:50] Speaker A: Parce que là, ça fait déjà 3 ans qu'il nous parle de reconstruction là. Normalement c'est 3-5 ans de reconstruction. Lui, d'après moi, d'ici deux ans, deux, trois ans, il va être pas mal là où il veut être. [00:05:01] Speaker B: Je reviens sur la NFL rapidement parce que ce soir, c'est ça, il y a deux matchs. Il y a les Booker's contre les Texans à 19h00, puis les Chargers-Raiders 22h00. [00:05:11] Speaker A: Ça va être bon, ce C.G. Straub? [00:05:13] Speaker B: Oui. [00:05:14] Speaker A: Contre le boulanger Baker Mayfield? Non, ça va être toi dans le cas de la NFL. Il y a de la parité, c'est le fun. [00:05:20] Speaker B: Ben oui. [00:05:21] Speaker A: Voilà. Météo. Météo parce que il va faire beau toute la semaine. Je regarde. Il n'y a pas de nuages. Peut-être jeudi, mais c'est 20, 22, 23, 23. Toute la semaine, il va faire très beau. Profitez-en. Et là, il commence à manquer d'eau un peu partout. [00:05:37] Speaker B: Je ne sais pas si tu as vu. [00:05:38] Speaker A: Il y a des villages qui font venir des gros, gros camions cisternes d'eau parce qu'il manque d'eau partout. Ça fait longtemps qu'il n'y a pas mouillé. [00:05:45] Speaker B: Oui, ça fait longtemps. [00:05:47] Speaker A: Tu sais, tu arrives à des endroits, c'est sec, sec, sec. Là, le danger, c'est qu'il y ait des feux de forêt, mais... Regarde, on va voir. On n'est pas là, mais il faudrait qu'il mouille un peu, là. [00:05:57] Speaker B: Ça va finir par arriver, j'imagine. [00:05:59] Speaker A: Je sais pas, on dirait la semaine prochaine. Pas de feu avant lundi prochain. [00:06:02] Speaker B: Même si t'en commandes, ça marche pas de même. [00:06:04] Speaker A: Le mois d'octobre, habituellement, il y a un mois... Plus vieux. [00:06:07] Speaker B: Novembre aussi. Quoique l'année passée, j'avais des... Je me souviens, vers la mi-novembre, il y avait une journée où il y avait 25 degrés. [00:06:14] Speaker A: Ouais, l'été des Indiens. C'est ça, l'été des... Ça a l'air. [00:06:18] Speaker B: Qu'Il faut dire l'été tardif. [00:06:20] Speaker A: Ouais, c'est ça. Voilà, il y a pas mal d'actualités. 10h20, on va jaser avec Nicolas Gagnon de la Fédération canadienne des contribuables. Il y a plein d'affaires, là. Nicolas va encore nous débarrer une très bonne chronique. 10h40, Karim El Ayoubi, médecin. en santé. Là, la Fédération des médecins omnipraticiens qui intente un recours judiciaire contre Québec. [00:06:43] Speaker B: On veut forcer l'arbitrage, en fait. [00:06:46] Speaker A: Quelque chose de même. [00:06:46] Speaker B: Ou à négocier de bonne foi. [00:06:48] Speaker A: On dit qu'on négocierait pas de bonne foi du côté de Québec. Ah! D'ailleurs, M. Dubé, Christian Dubé, qui est demeuré ministre de la Santé dans le remaniement, lui a sauvé sa peau. Mais lui il reste là mais il s'en va, c'est son dernier mandat qu'il dit. Donc il est encore là pour un an. Est-ce qu'on va être capable de passer, là c'est un projet de loi 106, est-ce qu'on va être capable de le passer pour s'attaquer à la structure salariale des médecins? Encore là, on va en Jersey avec lui. Il y a un médecin qui vient au micro à chaque deux semaines, nous parler de tous ces problèmes-là. Donc Karim El Ayoubi, puis 11h20, Max Truman. Le tournoi de hockey du Canada. [00:07:27] Speaker B: C'est ça, c'est le lancement, le camp d'entraînement, puis tout ça. [00:07:30] Speaker A: Et en fin de semaine, les recrues du Canadien, il y avait un match contre Winnipeg, il y a eu un match contre Toronto, ils ont perdu les deux matchs. Mais Demidov contre les Jets, les recrues des Jets, a performé pas à peu près, je pense un but, deux passes. Demidov est pas mal fort. [00:07:48] Speaker B: À date, Il démontre tout son talent. Mais là, écoute, c'est quoi? C'est le cas des recrues? [00:07:54] Speaker A: Oui, c'est le cas des recrues, mais quand même, tu le vois, ils sortent du lot. [00:07:57] Speaker B: Oui, tout à fait. [00:07:57] Speaker A: Des deux barres. Les Jets, c'est une bonne équipe. Les Jets ont fini premier l'année passée dans la Ligue. Les Jets, au niveau de hockey, c'est une grosse organisation. Ça veut dire qu'ils ont des recrues aussi qui s'en viennent popper. Mais non, non, demi-dove, lui... [00:08:14] Speaker B: Il est ailleurs. [00:08:15] Speaker A: Il est ailleurs. OK, on plonge... Là, écoute, t'sais, on en a parlé la semaine dernière, l'école secondaire de 500 millions. [00:08:24] Speaker B: Ouais, un demi-milliard. [00:08:25] Speaker A: Ben, c'est 472... 480... 472-480 millions à date, là, ce qu'on a. 2500 élèves. Ben là, on apprend ce matin qu'elle est pas assez grande. [00:08:36] Speaker B: Ben oui. [00:08:37] Speaker A: Hey, c'est pas drôle, là. [00:08:39] Speaker B: On sait que dans cette école-là, il y a 2900 élèves. Ça se passe pas mal. [00:08:44] Speaker A: Oui, l'école qu'on remplace, là. Là, on en construit une nouvelle. Là, on construit une école pour remplacer une école qui a 2900 élèves. On a construit une école de 2500 places. Ça s'invente pas, là. Faut-tu être tata? [00:08:58] Speaker B: Ça sent bien pas bon. Pis là, en plus, à ce cas-là, ils sont obligés de faire l'heure du dîner en deux blocs parce qu'il y a trop de monde dans la cafétéria. Mais ils disent que malheureusement, on va être obligés de maintenir ça parce que dans la nouvelle école, ce sera pas mieux. [00:09:12] Speaker A: Mais voyons, c'est quoi qui se passe? Peux-tu faire des deuxième étage, puis des troisième étage, ça existe-tu ça? [00:09:18] Speaker B: Je le sais pas. Ça a l'air que selon le ministère, l'école rencontre les normes. Ben oui, mais c'est parce que là, elle est pas assez grande. [00:09:27] Speaker A: Un, elle est pas assez grande, puis deux, tu me dis que l'heure du dîner, t'es obligé de diviser ça en deux. Oui. [00:09:31] Speaker B: Parce que là, il y a des élèves qui, en ce moment, vont au dîner à 10h30. [00:09:35] Speaker A: Aïe, cibole, ça fait pitié. [00:09:36] Speaker B: Fait que là, t'es rendu à trois heures, là. Tu vas plus te concentrer ben ben, là. [00:09:40] Speaker A: Ça, ça prend une enquête, là. [00:09:41] Speaker B: Absolument. [00:09:42] Speaker A: Ça, faut voir qui a ordonné le feu vert. Probablement, elle a une... Je reviendrai pas là-dessus, là, mais quand tu mets 500 millions, là, c'est un demi-milliard, nique. [00:09:51] Speaker B: Mais non, ça n'a pas rapport que ça coûte 500 millions pour construire une école. [00:09:54] Speaker A: Et là, tu constates que finalement, il y a juste 2500 étudiants qui pourront rentrer dans cette école-là, alors que le besoin actuel, c'est 2900. l'école actuelle qu'ils vont remplacer, il y a 2 900 personnes là. Absolument. [00:10:09] Speaker B: On a comme un segment modulaire, c'est devenu la nouvelle norme au niveau du ministère de l'Éducation d'avoir des... Dans les centres de services scolaires, maintenant, on a des modules mobiles. Bien là, on va garder ça pour la nouvelle école. 500 millions, puis on est obligé d'annexer encore une fois le modulaire qu'on a déjà parce qu'on va passer de place. [00:10:29] Speaker A: Non, je veux dire, ça prend une enquête. Ça prend une commission d'enquête sur ce qui se passe au ministère de l'Éducation. Je comprends qu'on a remplacé Bernard Drinville par Sonia Lebel pis elle, elle arrive là. Elle fait des beaux petits vidéos cute cute sur TikTok là. Mais ça marche pas là. [00:10:42] Speaker B: Ben toutes les projets au gouvernement là. Une école à 500 millions. Après ça, dépassement de coûts à l'hôpital Alpha Jésus. Après ça, dépassement de coûts à l'hôpital informatique. Dépassement de coûts partout. [00:10:55] Speaker A: Partout, partout, partout. Est-ce qu'il y a de la corruption? Est-ce qu'il y a des gens qui sont installés au pouvoir et qui, comment on dit ça, maîtrisent très bien les volets techniques? Les volets techniques avec les extras, puis à gauche, puis à droite. Là, tu vois, aujourd'hui, Lyon Électrique, les autobus, il y en a encore qui ne roulent pas aujourd'hui. Encore un casse-tête. Les parents ont dit que sur les 1200 autobus scolaires qui ont été vérifiés, certains peut-être ne passeraient pas à bord. On dit qu'on va rester au garage pour un nombre important d'autobus. Encore là, ça c'est une autre patente gouvernementale. On avait obligé les transporteurs scolaires à acheter des léons électriques pis là tu te ramasses avec des autobus bizarres. [00:11:36] Speaker B: Tu vois, y'a des gens qui disent le problème avec les écoles c'est que les plans ont été faits y'a 4-5 ans avant l'arrivée massive d'immigrants. [00:11:45] Speaker A: Mais non mais j'comprends mais là... [00:11:45] Speaker B: C'est parce que c'est trop long. J'veux dire, si t'es en train de construire un projet qui va être déjà dépassé quand il va être livré pis qu'il coûte 500 millions, ben y'a là le problème. [00:11:55] Speaker A: Non mais qui parle à qui là? C'est la maison des fous. [00:11:57] Speaker B: Ça, je pense que oui. [00:12:00] Speaker A: Je veux dire, à un moment donné, le gouvernement, il dit oui à l'immigration massive. Mais là, c'est parce qu'on n'a pas les infrastructures de l'autre bord. [00:12:05] Speaker B: Exactement. C'est sûr qu'on subit un peu les décisions qui avaient été prises du côté fédéral. Mais il reste qu'on n'est pas nié avec ça. [00:12:12] Speaker A: Oui, mais le gouvernement du Québec a un droit de veto sur son immigration. Y'a un moment donné, pis en plus de ça, t'es rendu à 500 millions pour une école pis tu poses pas de questions plus que ça. [00:12:21] Speaker B: Et ce sera pas suffisant. [00:12:23] Speaker A: Écoute, là, ce qu'on comprend une école de 2900 places, ça aurait coûté 750 millions. Je sais pas, là, t'sais. [00:12:30] Speaker B: Pis là, l'autre problème qu'on va avoir, c'est que si tu regardes l'ensemble des infrastructures des écoles au Québec, écoles qui ont été construites il y a plusieurs dizaines, dizaines d'années. [00:12:41] Speaker A: Non, le parc, Immobilier des écoles, c'est les années 60, Nick. [00:12:47] Speaker B: Ben là, on va avoir un problème tantôt parce qu'il y a énormément d'écoles qui sont vêtues, qui sont maganées, qui devraient être reconstruites. [00:12:54] Speaker A: Non, ça prend un plan Marshall dans les écoles, mais ça prend surtout, moi je l'ai expliqué la semaine dernière, je venais parler avec Nicolas Gagnon aussi, ça prend un fonds immobilier indépendant, ça prend un fonds immobilier que le gouvernement va peut-être mettre un montant d'argent, mais ça coûtera pas ce que ça doit coûter. Puis deux, tu vas avoir quand même de la compétition. Tu fais rentrer dans un fonds immobilier, un genre de, je sais pas moi, un fonds d'investissement, pis le gouvernement garde 50% du contrôle, pis il transfère son parc immobilier là-dedans, pis après ça, il fait rentrer des investisseurs, pis on donne ça au privé là, ça a pas de sens. [00:13:25] Speaker B: On est pas capable de s'en occuper. [00:13:26] Speaker A: On donne ça au privé, pis le gouvernement détiendrait une partie du fonds, donc s'il y a de l'argent à faire là, le gouvernement va quand même ramasser une partie des revenus, des profits. Je sais pas, on est pris. Écoute, je regarde, les prochaines années, on a dû se regarder le niveau des infrastructures au Québec. Les hôpitaux, les écoles, les routes. Après ça, c'est quoi la nature humaine? La base de l'État, c'est quoi? On s'occupe de l'éducation, de la santé? [00:13:55] Speaker B: Les profs, on en manque de profs, on en manque de médecins, on en manque de tout. [00:14:00] Speaker A: En plus? Écoute, on va souhaiter bonne chance. [00:14:06] Speaker B: Nous sommes très bons à être mauvais en tout cas. [00:14:07] Speaker A: Ouais, déficit à Ottawa, là on parle de plus de 100 milliards. Ce matin dans la presse, il y a un texte très éclairant. On parle de plus de 100 milliards. On ne serait pas surpris. Il y a des fiscalistes, analystes, économistes. [00:14:21] Speaker B: Comment peut-on se sortir de ça, éventuellement? [00:14:25] Speaker A: Il n'y a pas d'horizon. Quand tu regardes la barre du retour à l'équilibre budgétaire à Ottawa, il n'y en a pas. Il n'y a pas de retour à l'équilibre. Il n'y en avait pas avant. Et là, on rajoute un déficit de 100 milliards par-dessus ça. Et là, parmi les... Les options de Mark Carney, on dit qu'on pourrait monter la TPS à 7%. On est dans des scénarios où, ne soyez pas surpris, on va avoir un dépôt de budget bientôt. Là, on parle de monter la TPS à 7%. On l'avait réduit, c'est Harper qui avait réduit la TPS à 5%. Et tout de suite après, le gouvernement. [00:15:03] Speaker B: De... Du Québec, qu'est-ce qu'il a fait? [00:15:04] Speaker A: Il l'a monté. [00:15:05] Speaker B: Ben oui. [00:15:05] Speaker A: Il a monté, lui, la TVQ. [00:15:06] Speaker B: Ah, on va aller chercher notre cote. [00:15:07] Speaker A: Ouais. Mais là, là, on pourrait monter la TPS à 7% entre autres. On parle de vendre les aéroports. Il y aurait une possibilité de vendre certains aéroports pour 10 milliards de dollars. Et l'autre chose, on va faire des compressions dans la machine. mais on va faire des investissements. Donc, c'est Carnegie. [00:15:23] Speaker B: On va investir, mais on va couper. [00:15:26] Speaker A: On va couper d'un bord, de l'austérité, et de l'autre bord, on va investir. Fait qu'on est dans des scénarios... Je vous l'ai entendu ici, pis c'est ça qui roule. Il y a des scénarios là-dessus. La TPS pourrait être augmentée à 7%. Là, Nicolas, il va sauter de talent. On va parler avec Nicolas Gagnon. Les contribuables, c'est nous autres, ça? [00:15:43] Speaker B: C'est nous autres. [00:15:44] Speaker A: Nicolas va péter un cadre. Aïe, aïe, aïe. Fait qu'on est là-dedans. Et par-dessus tout, Mark Cunney annonce ça en fin de semaine. Il va construire des maisons. Le fédéral se lance dans la préfabrication de maisons. On va construire 4000 maisons dans un projet pilote qui va... projet pilote de 13 milliards. 13 milliards de dollars. On va construire des maisons pour les Canadiens qui sont plus capables d'arriver. Là, on dit Dartmouth en Nouvelle-Écosse, Longueuil au Québec. Ottawa, Toronto, Winnipeg and Moncton. 4000 maisons. Selon un nouveau programme lancé et annoncé en fin de semaine par Mark Harding, Maison Canada. Il en avait parlé pendant la campagne électorale. Il avait appelé ça Maison Canada. Tout le monde riguait. [00:16:29] Speaker B: — Bâtir Maison Canada. [00:16:30] Speaker A: — Ouais, c'est ça qu'il avait dit. Et là, ben, on dit que les Canadiens n'arrivent plus à se loger de façon... Hé, écoute, là, on finance déjà des logements primodics. Et là, on va construire des maisons préfabriquées. Qui va construire ça? [00:16:45] Speaker B: Je sais pas. Est-ce que ça va être le plus bas soumissionnaire? [00:16:48] Speaker A: Ben, je sais pas. Pis ça va être quoi la valeur de ces maisons-là? Je veux dire, on va-tu défoncer ça pis le monde va se chauffer avec les murs? Ouais! On a déjà vu ça, là? [00:16:56] Speaker B: Ça, c'est déjà vu. [00:16:57] Speaker A: Je sais pas si ça se fait encore, là, mais moi, j'ai déjà vu ça de mes yeux, là. Quelqu'un arracher un bout de maison pis dire « Regarde, je vais me mettre ça dans le feu, en dedans. » La maison est à qui? Ben pas moi. Elle est au gouvernement. [00:17:07] Speaker B: C'est pas au gouvernement à construire des maisons. [00:17:09] Speaker A: Ben voyons. [00:17:10] Speaker B: Pis à louer pis à vendre des maisons après. [00:17:12] Speaker A: Je sais pas comment ça va marcher. C'est capoté. Là je sais plus où on s'en va là. Là c'est du communisme déguisé. [00:17:19] Speaker B: Ben oui. [00:17:20] Speaker A: Là c'est moi. Moi je paye des taxes pour ça là. 13 milliards. [00:17:23] Speaker B: Ah le bien commun Pierre. Le bien commun va... Il va bâtir des maisons. [00:17:27] Speaker A: Bien commun. Je veux bien là. Mais là la base c'est que tout le monde soit capable de se payer une maison là. Ou à tout le moins se payer un logement. Là, on va construire des maisons, 4000 maisons préfabriquées. [00:17:38] Speaker B: Nicolas va vous démorer. Ben, je comprends. On va l'appeler. [00:17:42] Speaker A: On va l'appeler. Voilà. Écoute, c'est Bruno Marchand. Entrevue dans le Journal de Québec. Il dit qu'il va mettre 100 millions de dollars dans Saint-Roch. Cartier Saint-Roch qui a besoin beaucoup d'amour, on l'a vu. Cartier Saint-Roch qui est abandonné. Mais c'est drôle, lui, son mandat se termine. On s'en va en élection. Et lui, il dit « Je me suis pas occupé de Saint-Roch comme il faut, mais c'est vrai, on va mettre de l'argent. » Donc, il parle de 100 millions de dollars. Et là, quand il dit « T'es-tu électoraliste, Bruno? Voyons donc. » Il dit « Non, on était rendu là, dans l'équation. » Vous savez comment on a investi en panique aussi récemment? Les commerçants de Saint-Roch qui disaient « Écoute, nos commerces sont en train de se vider. Il y a plus de monde dans Saint-Roch le soir. On a comme un peu élagué pas mal. notamment les entreprises qui font du télétravail. Le gouvernement ne voit même pas les employés au gouvernement travailler dans Saint-Roch. Et là, les commerçants, l'itinérance, il y a tout ça qui est dans l'équation aussi. Donc, lui, il dit, bon, un électrochoc, il promet, il dit, il va étaler ça dans les prochaines années, un plan de croissance. Vous l'avez vu aussi comment ils ont scrappé le quartier, la fluidité, les autos. Rentrer dans ce Rockstar, c'est rendu... On a fait des one-way, on a coupé des voies. Si tu veux ramener du monde, premièrement, ramène la circulation, mets ça un petit peu plus fluide. Et par la suite, on va peut-être avoir un nombre de quelque chose. En tout cas, lui il promet 100 millions, il parle de logements, il parle de plein d'affaires. Tout ça aurait dû être fait bien avant, même Claude Villeneuve disait là, au niveau des logements. C'est pas drôle ce qui se passe dans Saint-Roch. Donc voilà, c'est un peu ça qu'on voit. On va voir Bruno Marchand faire beaucoup de petites politiques autour de ça. L'itinérance zéro, vous le voyez, dans Saint-Roch, c'est rendu très problématique. Donc on est là-dedans. Une autre promesse. Saint-Roch a été oublié pendant 4 ans, mais on va essayer de... Pis Saint-Sauveur aussi, hein, je pense qu'on a scrappé pas mal aussi dans Saint-Sauveur, là, toutes les réparations. Pis Donc voilà, ça va être à suivre, là aussi, de ce bord-là. Fraude financière, je vais finir avec ça. C'est Je sais pas si t'avais vu, Nick, l'arnaqueur de Tinder sur Netflix. [00:19:59] Speaker B: Ah oui, j'ai vu ça. [00:20:00] Speaker A: Bon ben, le gars aurait t'arrêté, là. Le gars, il se faisait passer, lui, pour un riche héritier. Il disait que ses parents étaient dans le bijou, dans le domaine des bijoux. Puis lui, ce qu'il faisait, c'est qu'il se promenait pas mal dans les lobbies d'hôtels. Puis il essayait, là. Puis il allait sur Tinder, évidemment. Mais tu sais, il essayait d'impressionner. Il donnait toujours des dates dans des hôtels. ou dans des rendez-vous pis là il disait « mon avion va venir te chercher pis on va aller à telle place ensemble » pis là il faisait monter les enchères et à un moment donné il faisait des vidéos aussi, il simulait qu'il se faisait casser la gueule ou il y a des gens qui voulaient l'enlever ou il voulait lui enlever son argent pis écoute, ce gars-là a soutiré 10 millions de dollars comme ça à ses victimes donc Simon Lévièvre a été arrêté ce matin en Georgie, un autre pays louche là mais bon Au moins, c'est ça, il aurait arnaqué pour plus de 10 millions de dollars des victimes de la Norvège en Finlande ensuite. Et d'ailleurs, si vous écoutez Tinder, vous écoutez ces temps-ci Netflix, il y a un documentaire, c'est la suite, où une des filles qui s'est faite arnaquer par lui, elle a fait une série, elle devient comme une enquêteuse. Puis elle essaye de trouver et elle essaye de débusquer des cas où il y a des... possiblement des cas de fraude amoureuse comme ça. Et il y en a à peu près là. [00:21:24] Speaker B: Mais lui là, il avait toute une façon de faire, un modus operandi qui disait « Ok, je vais te chercher en avion ». [00:21:32] Speaker A: Exact, exact. [00:21:33] Speaker B: À un moment donné, il est arrivé « Ah mais là, je comprends pas, ils ont gelé mon compte de banque, peux-tu m'en prêter, je vais te rembourser dès que ça débloque ». Écoute, il y a la fourrure du monde. [00:21:42] Speaker A: Hein ? Au sens propre, au sens figuré aussi, là. Ben regarde, il est... Ce qu'il a fait aussi, c'est que, à un moment donné, la fille a dit, on avait pris un appartement, je sais pas, je pense que c'était à Londres, ou... C'était un appartement qui valait genre 5-6 000$ par mois, pis le gars se présentait même pas là. À un moment donné, ça faisait 3-4 mois qu'elle l'avait pas vu. Donc, il était quand même incroyable. Alors, c'est ça, grosse arnaque. Notre invité, il est là. [00:22:04] Speaker B: Oui!

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