Episode Transcript
[00:00:00] Speaker A: ♪ ♪ Bienvenue à Couture dans le ♪ Midi jusqu'à midi. On a un gros show. Ah oui, il y a du stock. Je vais aller voir. Ça va rouler, Nick. Oui, est-ce que ça roule?
[00:00:38] Speaker B: Ça roule certain.
[00:00:40] Speaker A: Tabarouette.
[00:00:40] Speaker B: Tabarouette. Toujours en train de travailler.
[00:00:43] Speaker A: Oui.
[00:00:44] Speaker B: Ça ne longe pas. C'est parfait.
[00:00:46] Speaker A: Excellent. Écoute, on va plonger. On va plonger.
[00:00:49] Speaker B: Plongeons.
[00:00:50] Speaker A: Je regarde l'acceptabilité sociale. C'est quoi l'acceptabilité sociale?
[00:00:55] Speaker B: Normalement, l'acceptabilité sociale, c'est quand une majorité de personnes sont d'accord pour un projet. C'est un projet qui est acceptable socialement.
[00:01:05] Speaker A: Est-ce que selon toi, est-ce que c'est acceptable à 50 %? ou 60%, c'est dans le cas d'un investissement majeur qui va changer le visage d'une ville au complet.
[00:01:18] Speaker B: Tu vois, moi, personnellement, quand on parle d'acceptabilité sociale, pour moi, il faudrait que ça se passe sur 60% et plus. Parce qu'à 50, t'es divisé encore.
[00:01:27] Speaker A: T'es très divisé. Tu crées de la haine, tu crées une division auprès de tes citoyens. Donc, ce matin, sondage Somme dans le soleil de Québec, et sur le tramway, et je vous apprends rien, ça bouge pas, on est à 40% de gens en faveur, 60% des gens de Québec sont en défaveur, selon le sondage... Ben.
[00:01:48] Speaker B: Tu vois, c'est pas un projet qui obtient de l'acceptabilité sociale... Ben non, t'es à 40% !
[00:01:53] Speaker A: Et souvenez-vous, là, quand on a eu le maire Marchand ici, lors de la dernière campagne électorale, lui, il a dit, moi, je vais faire le projet de tramway à 10 conditions, et une des conditions, qui, selon moi, était la plus importante, c'était d'avoir l'acceptabilité sociale de ce projet-là. Et depuis que lui est porteur de ballon pour ce projet-là, bien, ça ne bouge pas. On est toujours à 60 % compte et 40 % pot. et ça ne coûte, il n'y a pas d'inversion.
[00:02:23] Speaker B: Ça là, il devrait y avoir un pare-feu pour ce genre de projet-là qui coûte des milliards. Il devrait y avoir un palier qui s'assure que c'est 60% et plus pis là tu y vas pis tu débloques l'argent.
[00:02:35] Speaker A: En fait, veux-tu savoir c'est quoi qui te permettrait d'avoir l'acceptabilité sociale pis d'avoir une légitimité dans un projet comme ça, c'est que tu fais un référendum.
[00:02:44] Speaker B: C'est exactement ça.
[00:02:45] Speaker A: Je vais demander aux gens ce qu'ils en pensent.
[00:02:47] Speaker B: C'est quand même les gens qui vont payer pour.
[00:02:49] Speaker A: Souvenez-vous, dans toute l'évolution, il y a eu huit porteurs de ballons là-dedans. La ville a été rendue faiseur d'or, donneur d'or, et on lui a enlevé le projet. On l'a redonné à une autre entité qui est la Caisse de dépôt et CDPQ Infra. Mais il n'y a pas d'acceptabilité sociale. Moi, si je suis François Legault, là, puis je regarde ça, là, là, puis je suis dans un... Vous voyez le déficit sans venir, là? Au fédéral, on parle de 100 milliards. Au provincial, on est à 13, 14, 15 milliards. On le sait pas trop, là. C'est très flou. Mais là, toi, t'es le premier ministre. Là, tu te dis « J'ai la chance de sortir de ce projet-là qui va coûter une fortune aux gens de Québec. » Absolument. Écoute, on parle d'un projet estimé à 7,8 milliards, mais on a retaponné les chiffres.
[00:03:34] Speaker B: Mais là, ça c'est un projet à 7,8 milliards que 60% des gens de Québec vont payer puis qui en veulent pas, sans compter les coûts d'entretien puis les coûts d'opération.
[00:03:41] Speaker A: Exact.
[00:03:41] Speaker B: Qui vont venir dans les prochaines années.
[00:03:43] Speaker A: On nous dit... entre les coulisses, là, on dit qu'un 7,8 milliards, bien, ça va être 10, 12, 13, 14, parce qu'à l'époque, souvenez-vous, les chiffres étaient autour de 13, 14. Là, on a dit, bien, on va taponner les affaires, on va mettre ça dans la caisse de dépôt qui est toujours sous-estimée, dans le cas du REM à Montréal. Ça devait coûter, quoi, 6 milliards, je pense, puis on est rendu à 9, 9,8.
[00:04:06] Speaker B: As-tu vu à quel point ça a bien fonctionné?
[00:04:08] Speaker A: 10 milliards, puis c'est un privé, là. La caisse de dépôt, il y a une division infrastructure. Donc là tu dis eux autres ils vont venir pomper au minimum 8 à 10, 12 milliards pour un projet de tramway de quoi? 19 kilomètres?
[00:04:22] Speaker B: Oui. Pis que 60% de la population ne veut pas.
[00:04:26] Speaker A: Ne veut pas? Ils en veulent pas? Les gens de Québec en veulent pas? Vous l'avez le référendum là? Je veux dire, on peut faire un référendum. On va y aller. Pis visière levée. Mais on veut pas ça. On veut le rentrer tranquillement. Là, on commence à donner des contrats à gauche, à droite. Là, on taponne dans les appels d'offres parce qu'on dit « Ben là, ça coûte moins cher. » Mais quand t'analyses les appels d'offres, tu t'aperçois que ce qu'on disait que ça allait coûter, mettons, 20 millions, ça coûte, mettons, 18 millions ou 15 millions. Ben, ils ont amputé le contrat. Donc, l'entrepreneur, ben oui, il a moins de job à faire, je vais demander moins cher. Donc, on est là-dedans pas mal. Et l'autre chose, c'est sur le troisième lien. Ça bouge pas. C'est 59% des gens de Québec qui sont... la région de Québec qui sont favorables à un troisième lien.
[00:05:11] Speaker B: Ah ben tu vois, on est collé sur 60%.
[00:05:14] Speaker A: Oui. Il y a vraiment... Donc ça devrait.
[00:05:16] Speaker B: Être l'inverse qui se produit là. C'est pitramoué pis on fait un pont là.
[00:05:20] Speaker A: Ben le pont, on est en train d'y aller tranquillement. La CAQ nous dit qu'elle y va. J'ai entendu le logo là-dessus pis j'suis pas sûr.
[00:05:28] Speaker B: Moi je crois plus à ça Pierre.
[00:05:29] Speaker A: Ben pas là, pas à cet emplacement là. C'est la pire place qu'on pouvait mettre là.
[00:05:34] Speaker B: Absolument.
[00:05:35] Speaker A: On rentre, écoute, le chemin des îles, entre la raffinerie Valero, là tu t'en vas à Scillerie. Le monde de Scillerie va se faire dynamiter. Pendant des années.
[00:05:44] Speaker B: L'autre problème, c'est la sortie de ce tunnel-là. Où qu'on va amener à deux endroits différents. Soit vers Pierre-Bertrand, pis l'autre c'est où donc? Je m'en rappelle pas.
[00:05:57] Speaker A: Pierre-Bertrand pis dans le coin de... C'est où là? Je pense que c'est Laurentienne. À côté du stade municipal de baseball.
[00:06:06] Speaker B: Oui, c'est ça, je pense que oui.
Encore là?
[00:06:08] Speaker A: Les deux sorties ça marche pas. Non, tu peux pas avoir ça. C'est complètement débile. Non, l'histoire c'est au bout de l'île d'Orléans avec une jetée jusqu'en avant de l'île pis après ça tu y vas.
[00:06:17] Speaker B: Avec un pont... Pourquoi au départ c'était supposé être ça le plan? Pourquoi ils ont reculé maintes et maintes fois sur ce plan-là? Qu'est-ce qui fait que ça accroche? au niveau de ce corridor-là. On veut vraiment pas y aller.
[00:06:31] Speaker A: Non, on veut pas ça. On veut pas ça. On a des pylônes d'hydros qui défigurent l'île d'Orléans. Mais avoir une jetée jusqu'à la pointe de l'île, pis après ça, un pont en hauteur, comme t'as... Écoute, je suis allé à Tampa Bay cet été. La baie de Tampa, il y a une jetée. Ça s'invente pas, pis c'est large, là. À un moment donné, le pont monte, pis là, les bateaux de croisière passent en dessous, les bateaux de... Écoute, les bateaux rentrent dans la baie de Tampa.
[00:06:53] Speaker B: Ça marche.
[00:06:54] Speaker A: Ça va très bien.
Ça coûte 1,75$ de payage.
[00:06:58] Speaker B: Tu sais, qu'est-ce qui accroche... Ben, ça c'est un autre bon point, là. Ça pourrait être un pont payage.
[00:07:02] Speaker A: Ben oui, 1,75$. Ou t'achètes une passe.
[00:07:05] Speaker B: Ben oui.
[00:07:06] Speaker A: T'achètes une passe au mois. Les camionneurs, ils disaient, pis là, il y a des gros camions qui passent là-dessus, là. C'est trois voies de large.
Donc voilà. On veut pas bouger. L'acceptabilité sociale. On écoute pas les gens. Après ça, vous vous demandez pourquoi les gens sont tannés des politiciens pis sont tannés des gens qui écoutent pas. Ben là, vous avez la preuve là. Les gens parlent. Les gens essayent d'envoyer des messages. Vous déconnez pas. Vous faites vos histoires à vous autres. Vous êtes élus. Vous allez au pouvoir. Vous rentrez au pouvoir sous des prémisses. Hein? Dix. Le tramway, il y avait dix critères d'acceptabilité sociale entre autres. Pis quand on arrive là, ça bogue.
Non. La matrice continue. La machine est forte en dedans. C'est quoi? C'est à l'intérieur? Les politiciens ont aucun pouvoir? On l'a vu là, avec la commission Gala? Ça clique? La machine est forte, hein?
[00:07:56] Speaker B: Le corridor 3e lieu, il y a deux sorties possibles dans Vannier. Entre Saint-Sacrement et Pierre Bertrand, Marie de l'Incarnation, dans ce coin-là. Pis l'autre c'était Robert Bourassa, là.
[00:08:07] Speaker A: Ah ok, Robert Bourassa. C'était pas Laurentien. Mais quand même, ça tient pas. Ça tient pas la route. Ça marche pas, cette affaire-là. Et encore là, c'est encore une histoire poussée par un parti politique qui va se faire mettre dehors aux prochaines élections. Pis le PQ en veut pas.
[00:08:20] Speaker B: Ça va... il n'y en aura pas trop.
[00:08:23] Speaker A: Et le Parti québécois, un autre sondage qui vient de sortir, c'est Palace Data, c'est l'actualité. Sur le référendum, il y a 64% des Québécois qui sont défavorables à un référendum dans un premier mandat du PQ. Là, on comprend que le PQ est en tête dans les sondages. Les Québécois vont voter pour le PQ. Ça, c'est les Québécois, hein. Là, je reconnais mon Québécois.
[00:08:46] Speaker B: Ben oui.
[00:08:47] Speaker A: Et là, tu leur demandes...
[00:08:48] Speaker B: On se réfugie dans le Parti québécois.
[00:08:50] Speaker A: Là, tu dis, vous allez voter pour le Parti québécois. Oui, oui, oui, oui. Ben oui, il faut sortir la CAQ logo et on est fini. Mais là, après ça, tu dis, allez-vous voter parce que vous savez que le Parti québécois, eux autres, ont un référendum dans le premier mandat. Ah non, non, non, non, non, non, non.
Non, non, non, non, moi je veux tout. Je veux tout avoir. Je veux tout avoir gratis. Tu vas-tu me donner de l'argent avec ça? Hein? Va voter PQ, ça va me prendre un chèque, là. D'après ça. D'après ça, dis-moi, mais t'es pas souverainiste. Tu votes le PQ.
[00:09:19] Speaker B: Ben oui, c'est ça, c'est un référendum dans le premier mandat.
[00:09:21] Speaker A: L'article 1 du Parti québécois, c'est la souveraineté, là. Ah non, non, non. C'est 64% défavorable à un référendum dans un premier mandat. Capoté.
[00:09:33] Speaker B: Il y a un gros mouvement jeunesse pour l'indépendance du Québec, puis les jeunes vont voter en majeure partie pour le oui pour l'indépendance. Tu regardes le sondage? Pas tant que ça finalement.
[00:09:44] Speaker A: Quand tu regardais les chiffres aussi, oui les gens disaient qu'ils allaient voter pour la souveraineté, mais dans les faits, en fait non. La question c'était est-ce que vous êtes favorable à la souveraineté? Il y avait un montant, un pourcentage très élevé chez les jeunes. Mais quand tu leur demandais si un référendum, allez-vous voter oui? Ils disaient non. Ça descendait genre à... je pense que c'était 40 ou 45% même pas là, chez les jeunes. Alors qu'il y en avait 52 qui se disaient indépendantistes ou souverainistes. Mais quand tu leur disais si un référendum, allez-vous voter pour la souveraineté? Ah là, je suis pas sûr. Bref. Pas sûr, là. Regarde, voilà. Donc, on a des sondages comme ça, ce matin. hier... Ah, hier, je me suis tapé la commission Galant. Oui! Ah!
[00:10:27] Speaker B: C'était fun, hein?
[00:10:28] Speaker A: C'était Nathalie Tremblay, l'ancienne PDG, là. Ça a l'air que c'est une top gun, ça, là. Elle était là de 2000... Je pense qu'elle était là de 2011 à 2021. Elle était là longtemps. Pis c'est elle, toute le saclique, là, elle a tué ça, elle est... Et c'était très... Ah, écoute, elle parlait, elle parlait, elle parlait, là. T'sais, elle m'a donné 10 voyons. Est-ce que tu es allé à l'école de Geneviève Guilbeault? Ou Geneviève t'es allé à l'école de Mme Tremblay? Parce que Mme Tremblay est à la retraite. Elle, quand elle a vu que tout foirait à l'informatique, elle a dit « Je pense que je vais y aller, moi. Je vais prendre mon bleu, puis je vais sortir. Passez go, réclamez votre dû. » Et on l'a confronté. D'ailleurs, elle revient ce matin. Elle revient là-bas. Et sur le 800 000 $ qui avait été facturé par le consortium, elle dit « À partir de là, j'ai commencé à...
J'ai perdu mon sourire, les yeux n'étaient pas doux, j'avais des yeux un peu difficiles. Puis à un moment donné, ils sont venus à la conclusion que si IBM et SAP sortaient, LGS qui est propriété d'IBM, il y avait des indemnités, notamment il y avait une indemnité de 80 millions à payer. Et là elle s'est dit, ah ouais, c'est sûr que 80 millions, pis on s'en va en couple, on perd tout, tout, tout le projet. Fait qu'ils ont dit, on va piler, on va piler de l'argent. On va piler de l'argent, on va piler de l'argent. On va continuer à payer. Donc il y a ça. Et l'autre chose... qui est ressorti de son témoignage, calme à l'enfant, qui était chez Hydro, qui avait fait aussi sortir les factures et qui avait défoncé les coûts d'opération d'un projet informatique chez Hydro. Il n'était même pas au courant, il n'était même pas au courant de ça. Elle a dit, nous autres, on a fait un... On a lancé une espèce d'appel de candidature. Il y avait une firme qui était au dossier. Et cette firme-là nous est arrivée avec une liste de Top Gun. Et le premier qui était sur la liste, c'était Karl Malenfant. On l'a pris. Il nous a fait un speech. On était contents. On était satisfaits de ce qu'il a dit. Et c'était Karl Malenfant all the way. Et Karl Malenfant était là de A à Z. Il a été tout au long du projet de CAZA. Ça clique. Donc elle revenait ce matin. Et quand hier ils l'ont lâché, les procureurs, c'était vraiment intéressant. Parce que...
Dans la façon qu'on calculait le projet à la SAC, à un moment donné, on mettait la récurrence, c'est-à-dire on mettait les montants internes de la SAC, parce que la SAC fournissait des forces, des travailleurs, puis on mettait les montants de ces paiements d'employés qui étaient fournis dans le champ. À un moment donné, tout ça disparaît. Quand on voit passer les extras, quand on arrive à des 200 millions de plus de CASA, comme par hasard dans les états financiers, tout ce qui était récurrence payée par la SAC, ça disparaît.
Elle est pas curieuse, elle dit « Ouais, mais là, c'est un peu bizarre. Ah, là, je me souvenais plus, là, je me souvenais plus de rien, là, elle avait perdu sa mémoire. C'est incroyable.
[00:13:13] Speaker B: » C'est drôle, hein?
[00:13:14] Speaker A: Donc, elle était à l'interne. Elle rien veut aller. Elle dit qu'à un moment donné, elle, les coups, là, ouais, c'était un VP, un monsieur freinette. Elle avait donné ça à lui, pis elle a dit « Gare avec ça. Moi, là, je veux des résultats.
[00:13:27] Speaker B: Trouve une solution. Ouais.
[00:13:29] Speaker A: Ça coûtera ce que ça coûtera. Pis t'sais, quand Bernardel disait qu'il était tenu ou qu'il y avait des gens à l'intérieur qui avaient menti, » il faisait référence à elle, là.
[00:13:38] Speaker B: Probablement.
[00:13:39] Speaker A: Donc là, Mme Malenfant... pas Mme Malenfant, Mme Tremblay revient à la Commission Galant et là, on va avoir Karl Malenfant aussi dans les prochaines heures ou demain, prochainement, voilà.