Episode Transcript
[00:00:00] Speaker A: L'acteur.
[00:00:15] Speaker B: Robert Redford, décédé, 89 ans. Donc décédé au cours des dernières heures. Il vivait en Utah, à Sundance.
Il en a fait du... Il a quoi? Il a 70 rôles. Il a joué dans 70 films, au moins. Gatsby, le magnifique, les trois jours du condor. Butch Cassidy, le kid, l'arnaque. Il était dans Deep Throat aussi, l'espèce de personnage sur le scandale du Watergate. Il était là-dedans aussi. Les hommes d'honneur. Il faisait un des journalistes. Voilà. Notre chroniqueur, il est là.
[00:00:50] Speaker A: Ouais.
[00:00:51] Speaker B: Ouais. Chronique politique avec Rodolphe Hosny.
Rodolphe, comment vas-tu?
[00:00:58] Speaker A: Bonjour Pierre, bonjour Nick, bonjour Québec, je vais bien. Puis on a plein de nouvelles chaudes, chaudes, chaudes.
[00:01:04] Speaker B: Oui, bien là, ça vient juste de tomber, Christophe Freeland qui va quitter le cabinet de Mark Carney.
[00:01:10] Speaker A: Oui, alors selon le Globe and Mail, Mme Freeland aurait rencontré hier le Premier ministre Carney et il devrait y avoir une annonce imminente qu'elle deviendrait envoyée spéciale pour l'Ukraine. Alors, ce serait une démission pour Mme Freeland, qui occupe actuellement le rôle de ministre des Transports et ministre du Commerce intérieur. Donc, elle quitterait son poste. Pour l'instant, on dit qu'elle va rester députée, mais ça veut aussi dire qu'il y aura possiblement une élection partielle et qu'elle deviendrait, comme ça, envoyée spéciale pour l'Ukraine. On se souvient que Mme Freeland a quand même eu beaucoup, beaucoup d'aventures. C'est elle qui a précipité la chute de Justin Trudeau au mois de décembre. On se souvient qu'elle avait refusé de déposer cette fameuse mise à jour économique et qu'elle avait dit à M. Trudeau qu'elle ne voulait pas être bougée, donc elle démissionnait. Et on sait aussi qu'elle a quand même des liens très particuliers avec M. Kearney. Elle est quand même, je pense que M. Kearney est le parent d'un de son fils ou sa fille et qu'elle s'était aussi présentée contre M. Kearney à la fameuse course à la chefferie.
[00:02:14] Speaker B: Oui, puis une course à la chevrerie très soft en passant entre M. Carly et Mme Freeland. C'était de bonne alloie. D'ailleurs, il y en avait une des candidates qui était un petit peu tough avec eux autres, puis ils l'ont... Ils l'ont aimée ici.
[00:02:27] Speaker A: Oui, Karina Gould, qui n'a même pas été nommée ministre, qui avait été ministre sous Justin Trudeau, qui vient plus de l'aile gauche du parti. Mais pour te dire, ça fait des mois que ça circule qu'il y avait des rumeurs. On pensait qu'elle serait nommée ambassadrice. On sait qu'il y a des postes diplomatiques qui sont ouverts, que ce soit bientôt à Londres, à Paris. Stéphanie Dion, on ne sait pas s'il va être renouvelé. En Allemagne, il y avait un poste de disponible. Et à Bruxelles, en Belgique, à l'Union européenne, il y avait aussi un poste de disponible. Donc, ça faisait quelques mois qu'il y avait des rumeurs qui disaient possiblement qu'elle aurait un poste diplomatique. On dirait que non, finalement, ça va être un poste diplomatique, mais pas dans une ambassade comme envoyée spéciale pour l'Ukraine. On sait que Mme Freeland a des origines ukrainiennes. Mme Freeland parle ukrainien. et d'ailleurs elle était en Ukraine le week-end dernier, la fin de semaine dernière avec Jean Chrétien, donc c'est un dossier qu'elle connaît bien et ça va peut-être laisser de la place, surtout pour M. Carney, avec cette possible élection partielle, on ne sait pas quand, de ramener peut-être quelqu'un que M. Carney voudrait voir au Conseil des ministres, donc de changer un peu la... Il était un peu pris avec ceux qui s'étaient présentés à la dernière élection. Peut-être que là, il va ramener des gens plus proches de lui pour les nommer ministre.
[00:03:38] Speaker B: – Oui, et ça, ça veut dire qu'on va continuer à envoyer beaucoup d'argent en Ukraine. Ça, c'est... Avec les libéraux, il n'y a pas de doute.
[00:03:45] Speaker A: – Oui, M. Zucconi, d'ailleurs, était en Ukraine. Il faut se souvenir, il y a moins d'un mois, il est parti en Ukraine, il a visité nos troupes. canadienne en Lettonie, puis ensuite elle s'est arrêtée en Pologne et en Allemagne. Mais oui, la relation Canada-Ukraine reste très forte. On va voir ce qui va se passer avec Mme Freeland. On attend encore une fois la confirmation. Ce n'est pour l'instant que des rumeurs du Globe and Mail, mais ça a l'air très, très crédible. que Mme Filin deviendrait envoyée spéciale sur l'Ukraine.
[00:04:14] Speaker B: Voilà. Rentre-parlementaire, hier, Poliev a pas manqué son coup, là, quand même, pincer un peu les libéraux. Ça fait du bien de voir un parlement actif.
[00:04:25] Speaker A: Oui, bien, écoute, il y avait un petit échange de courtoisie au début, comme on veut la tradition. M. Carney... M. Poliev a remercié M. Carney d'avoir déclenché une élection partielle très rapidement. On sait que, normalement, M. Kanye, s'il avait voulu, il aurait pu attendre six mois avant de déclencher une élection partielle. Il ne l'a pas fait. Ça a permis à M. Polievre de se faire élire cet été et d'être là pour la première journée, la rentrée parlementaire à Ottawa. Et M. Polievre est tout de suite allé sur l'offensive concernant les promesses brisées, le fait qu'on n'a pas d'accord, bien évidemment, encore avec les États-Unis, concernant les tarifs. et surtout, surtout parler de dépenses et de budget parce qu'on a vu ce papier dans la presse, on en a déjà parlé beaucoup de fois, toi et moi, Pierre, ce fameux déficit qui serait de 90 milliards et maintenant la presse parle peut-être de 100 milliards. Donc, est-ce qu'on serait dans ces eaux-là? Ça va être la question. Et un narratif que je pense que les conservateurs vont continuer à marteler, c'est qu'on a un Premier ministre banquier, M. Carney, qui va dépenser plus et les chiffres va doubler le déficit qui était déjà énorme de Justin Trudeau à 90 ou 100 milliards de dollars.
[00:05:36] Speaker B: Oui, puis là, je ne sais pas si tu as vu, mais il y a quand même des scénarios sur la table. On pourrait augmenter la TPS à 7 %, donc graduelle, 6 et 7 %. On irait chercher 20 milliards de plus par année dans les poches parce qu'un point de pourcentage de TPS, je pense, 1 %, c'est à peu près 10 milliards. Donc, écoute, si on monte ça à 7, c'est 20 milliards par année à terme. Ensuite de ça, on n'a pas le scénario de vente des arrêts au port. Non, non, c'est une vente de feu aussi, là.
[00:06:01] Speaker A: Ben oui, on va voir. C'est pour ça que ce budget va être encore plus important, le premier budget gagné, de voir exactement c'est quoi l'orientation du gouvernement. On va voir aussi ça va être quoi le montant du déficit, le montant de la dette, comment les agences aussi de notation vont réagir par rapport à ce déficit. Mais je pense que M. Follière va continuer. Il a utilisé quand même une bonne ligne hier lors de la rentrée parlementaire en disant Est-ce que vous connaissez un premier ministre qui n'a pas déposé de budget, mais qui a déjà doublé le déficit en moins de six mois? Bien, c'est le cas actuellement de M. Kearney.
[00:06:34] Speaker B: Oui, puis là, Kearney, lui, il s'en va au Mexique jeudi. Donc, vite, vite, vite, ça presse. Il faut aller tout de suite sortir. On s'en va au Mexique.
[00:06:41] Speaker A: Oui, on dirait que M. Kearney, oui, il était présent hier pour la première journée de la période des questions, la rentrée parlementaire. Selon les informations, il ne serait pas là aujourd'hui. Donc, il ne croiserait pas le fer pour une deuxième fois contre M. Polievre, en tout cas cette semaine. Et oui, comme tu viens de le dire, il va partir au Mexique, je pense, demain ou jeudi, ou il sera jeudi au Mexique. Donc peut-être que M. Carney, la stratégie, ce serait peut-être pas d'être beaucoup, beaucoup au Parlement, ou en tout cas à la période des questions. Et il y a une joute aussi qui va se jouer, et puis c'est très important de le souligner, Pierre, c'est qu'il y a la période des questions, mais il y a aussi tous les comités parlementaires, parce que si le gouvernement veut déposer des projets de loi, il va devoir négocier avec les conservateurs ou le Bloc québécois, parce que Souvenons-nous, le NPD n'a pas le statut de parti officiel, donc ça veut dire qu'ils ne sont pas représentés dans les comités parlementaires. Donc ça veut dire que n'importe quel projet de loi que le gouvernement Kani veut déposer doit d'abord aller en comité parlementaire et il ne peut pas compter sur le NPD durant le comité parlementaire. Il devra donner quelque chose soit aux conservateurs, soit aux blocs québécois, sinon son agenda législatif sera très difficile de faire passer.
[00:07:52] Speaker B: Oui, et puis je pense pas qu'on va le faire tomber rapidement. On arrive de d'élections. On en parlait ce matin dans le show de Moray. On recevait Luc Berthold, qui est député conservateur. Lui disait non, non, on pense pas faire tomber tout de suite, mais on va les picosser pareil.
[00:08:09] Speaker A: Oui, mais il faut se souvenir quand même que c'est un gouvernement minoritaire. Il devra faire très attention. Oui, il peut aller chercher quelques votes au NPD et puis réussir à faire passer, par exemple, son budget, mais pour d'autres projets de loi, il va devoir faire des compromis, donc faire très, très attention. Peut-être qu'on verra ce qui va se passer plus l'année prochaine, mais le budget sera quand même un grotesque. Le Bloc québécois a déjà ouvert la porte qu'il ne supporterait pas, en tout cas, le budget. Et même M. Blanchet a posé sa première question en période des questions hier. Il demandait quand est-ce que vous allez à Washington, parce que c'est vrai qu'on n'a pas vu beaucoup, on a vu qu'une visite à Washington de Mark Carney lorsqu'il était premier ministre désigné et non pas encore premier ministre.
[00:08:52] Speaker B: Exact, exact, exact. Et là, on passe de la scène fédérale à la scène provinciale. On parle beaucoup de François Legault, mais Pablo Rodriguez, comme chef du Parti libéral, là, il commence à avoir des critiques. On le voit aller, puis on dirait qu'il n'est pas sa guerre. Il semble être à côté de la guerre. Il n'est pas aligné.
[00:09:09] Speaker A: Oui, tu te souviens qu'on en avait parlé, le fameux soi-disant effet Pablo-Rodriguez, il y a eu des sondages qui montraient quand même une hausse du Parti libéral du Québec, puis tout le monde s'est excité en disant, regardez, il y a un effet Pablo, il y a un effet Pablo. Moi, j'avais des sérieuses réserves concernant l'effet Pablo. J'avais juste dit, bon, bien, le Parti libéral a juste un chef, là, ça veut dire on va se relaxer. Et Michel David, chroniqueur au Devoir, a écrit une superbe chronique. Honnêtement, Pierre, j'aurais voulu l'écrire moi-même. Et je vais le citer parce que...
[00:09:38] Speaker B: Très bonne plume là, Michel David, il peut être très très... ça peut être assassin là.
[00:09:44] Speaker A: Oui, alors écoute, je vais le citer parce que j'aurais voulu l'écrire, puis c'est exactement le sentiment que j'ai envers Pablo Rodriguez et plusieurs analystes et chroniqueurs. Il ne reste que les réponses évasives et les lieux communs que M. Rodriguez débite dans ses points de presse ou dans les entrevues qu'il accorde. donne trop souvent l'impression d'un homme qui n'a pas grand-chose à dire. Aïe, aïe, aïe. Parce que c'est un peu ça, en fait, le sentiment. On n'a pas tellement vu Pablo Rodríguez, on ne l'a pas vu s'illustrer beaucoup. Puis la seule fois où il s'est un peu illustré, c'est qu'il a fait un point de presse à l'Assemblée nationale, et on lui a posé la question de ce qu'on devrait mettre sa clique sous tutelle, qui était la position du Parti libéral et de Monsef Deragy. Puis il a changé la position en disant non, non, on n'a pas besoin de les mettre sous tutelle, Ça a un peu saboté le travail de plusieurs mois de Moncef Deragy, le député libéral.
[00:10:33] Speaker B: Moncef Deragy qu'on ne voit plus là, il s'est comme fait tasser, parce que là, je pense qu'il y a... comment qu'elle s'appelle?
[00:10:40] Speaker A: Marois.
[00:10:41] Speaker B: Marois... Marois Risky, il faut que je fasse attention, je voulais pas l'appeler Whisky. Mais Marois Risky, qui d'ailleurs, elle, va prendre la pôle. Pis là, Moncef s'est fait tasser un peu. Donc effectivement, Pablo Rodriguez, des bits, des sarnettes, pis le gars a l'air déconnecté encore, pognant à Ottawa, là.
[00:11:02] Speaker A: Oui, pis le pire, c'est que j'ai comme l'impression que c'est plus Marois Risquet qui va s'illustrer, c'est elle qui est maintenant chef de l'opposition officielle à Québec, c'est elle qui va poser les questions directement à François Legault, donc j'ai comme l'impression que elle va plus s'illustrer, pis à la fin, ben, quand Pablo va finalement reprendre le bâton, on va dire « Hey, on préférait Marois que Pablo », c'est un peu le risque pour Pablo Rodriguez, parce que pour l'instant, disons qu'il n'y en a pas impressionné beaucoup. Il y a encore beaucoup de croûte à manger, notre ami Pablo Rodriguez.
[00:11:28] Speaker B: Voilà. Et là, demain, Commission Galant, Saclé, Calme à l'enfant, va s'amener à la barre.
[00:11:34] Speaker A: Oui. Gros, gros, gros moment demain. Finalement, on va voir combien de jours ça va durer, ce fameux interrogatoire qui va commencer demain de Carles Dall'Enfant, l'ancien vice-président de Saclé à la SAQ. Et il y a eu un bon papier de Mme Gagnon dans la presse, qui a fait une entrevue, un long d'entretien avec Calme à l'enfant. Écoute, il paraît qu'il y a un PowerPoint de 1200 pages qui est prêt à être déposé à la commission. On va voir comment ça va se passer, ce fameux interrogatoire. Parce que si tu lis le papier de la presse, il y a beaucoup à dire. Mais aussi, nous, on a beaucoup de questions à savoir comment ça se fait qu'on est arrivé à ce scandale. Puis lui, il minimise beaucoup en disant « Ouais, ouais, c'était pas si grave que ça, là, ce qui est arrivé et tout. » Des gens qui sont faits arrêter par la police, confisqués leur voiture. qu'on pourrait être traité de criminel parce qu'il y avait un bug informatique, pour lui, c'était pas très, très grave.
[00:12:27] Speaker B: Non, mais c'est ça. Puis il allait à minimiser tout le bordel que ça a engendré dans la vie des Québécois, puis des files d'attente, puis tout, et tout, et tout. Là, au-dessus de ça, M. Malenfant, et même à un moment donné, lui, il voulait devenir procureur. Il voulait poser des questions, faire revenir des témoins à la barre, comme devenir le gars qui mène le show. Et M. Galland, il leur met à sa place, pas à peu près, là.
[00:12:48] Speaker A: Oui, bien, écoutez, dans l'article de madame Sonia Gagnon, elle dit même, on dirait qu'elle est dans un environnement, un univers parallèle, M. Malenfant, donc ça va être très, très intéressant de le voir, le personnage, on sait qu'il parle beaucoup, on sait qu'il y a beaucoup de termes techniques, on va voir si le commissaire va le rappeler à l'ordre durant son témoignage, quelle va être cette fameuse dynamique, et est-ce qu'il va pointer du doigt le politique, n'oublions pas que le cœur.
[00:13:16] Speaker B: De l'histoire... Oui, là, c'est exact, là.
[00:13:18] Speaker A: C'est ça, là. Ça veut dire que c'est bien beau, tous les artistes, mais à la fin, on veut savoir est-ce que Karl Malenfant, il l'a dit aux politiques, ça allait coûter combien, quand, etc. Ça, ça va être des questions très, très importantes qu'on va avoir à partir de demain.
[00:13:30] Speaker B: Oui, parce que là, on veut faire passer le blâme sur le dos des gens de la SAC, mais il y a peut-être des gens de la SAC qui vont se mettre à table aussi, qui vont peut-être raconter des choses qu'on n'a rien su et entendu encore.
[00:13:42] Speaker A: Oui, oui, c'est pour ça. On a énormément de questions, là. On arrive vraiment dans le crunch, crunch, crunch. À savoir, là, aujourd'hui, c'est encore l'ancienne présidente, Mme Tremblay, qui témoigne, mais demain, normalement, ça devrait être calme à l'enfant. On a beaucoup, beaucoup de questions. Qui est-ce qui va éclabousser? Qui est-ce qui va attaquer? Les personnels politiques, le conseil d'administration, le.
[00:14:02] Speaker B: Premier ministre... – Ça peut aller loin, là. Lui, il peut se mettre à table, puis le lunch va être bon, là.
[00:14:07] Speaker A: – On attend ça. Ça va être notre nouveau show.
[00:14:10] Speaker B: – Excellent, Rodolphe. Merci beaucoup de tes lumières. Salut!
Merci Pierre, à la semaine prochaine, bye.
Donc Christia Freeland quitterait le cabinet. Elle vient juste d'être élue.
[00:14:43] Speaker C: Oui, j'ai hâte de voir qu'est-ce qu'il y a derrière ça.
[00:14:46] Speaker B: Gérer les déficits, ça n'y tente pas. Elle l'a fait longtemps. Elle en a fait des déficits.
[00:14:50] Speaker C: Ben oui.
[00:14:51] Speaker A: Hein?
[00:14:52] Speaker C: Plusieurs.
[00:14:53] Speaker B: Voilà, voilà, voilà, voilà, voilà. Hé, on ouvre les lignes.
[00:14:56] Speaker C: Oui, la ligne ouverte.
[00:14:57] Speaker B: On va où?
[00:14:57] Speaker C: Ben, je pense qu'on voulait parler de l'histoire du sondage sur la souveraineté.
[00:15:02] Speaker B: La souveraineté.
[00:15:03] Speaker C: Ça, puis l'acceptabilité sociale aussi.
[00:15:04] Speaker B: Ben, le tramway aussi. Là, on est à 40 %, le tramway, ça bouge pas. Là, à un moment donné, il faut arrêter de rire du monde.
[00:15:12] Speaker C: Absolument.
[00:15:13] Speaker B: Très moué. On doit-tu écouter les sondages? On doit-tu aller à un référendum?
[00:15:16] Speaker C: On doit-tu aller à un référendum.
[00:15:16] Speaker B: Et l'autre chose, souveraineté, on le voit le monde. Êtes-vous souverainiste? Est-ce que vous êtes favorable à la souveraineté? Là, c'est 65%, 64% des Québécois qui disent qu'on ne veut pas de référendum dans le premier mandat. En voulez-vous? Premièrement, allez-vous voter pour le PQ? Puis deux, est-ce que ça prend un référendum dans le premier mandat?
[00:15:34] Speaker C: Est-ce que PSPP va reculer, justement, suite à... Mettons que le Parti québécois devient majoritaire, est-ce qu'ils vont reculer sur la fameuse question du référendum? Moi, je pense que oui.
[00:15:44] Speaker B: Ben, y'a pas le choix. Y'a pas le choix certain. Ils ont envoyé sur l'autobus Lucien Bouchard. Lucien Bouchard les a prévenus, là.
[00:15:50] Speaker C: Faites pas ça!
[00:15:51] Speaker B: Faites pas ça! Faites attention, là.
[00:15:53] Speaker A: C'est pas une bonne idée.
[00:15:53] Speaker B: Non! Vous êtes même pas là encore. Vous êtes même pas au pouvoir.
[00:15:56] Speaker C: Les Québécois sont pas prêts.
[00:15:57] Speaker B: Parce que là, ce qui arrive d'arriver, c'est que peut-être que le PQ va peut-être devenir minoritaire.
[00:16:02] Speaker C: Ça se pourrait aussi.
[00:16:03] Speaker B: Tu es au pouvoir minoritaire, là t'es aimé. Là t'es aimé et attaché.
[00:16:06] Speaker C: Il n'y aurait pas de référendum là.
[00:16:08] Speaker B: Voilà, on revient après la pause.