Episode Transcript
[00:00:00] Speaker A: Couture dans le mid. Avec Pierre Couture et Nick Cloutier.
[00:00:06] Speaker B: Radio X. Ouais, comment va le Canadien de Montréal? Ben, il y a 16 heures, il n'a pas commencé.
[00:00:15] Speaker C: Ça en vient.
[00:00:16] Speaker B: Mais le tournoi de golf, ce matin, pour en parler, il est là.
[00:00:21] Speaker A: Voici Max Truman. Let's go!
[00:00:24] Speaker B: Yeah!
[00:00:25] Speaker A: Max is in the house!
[00:00:30] Speaker B: Max, Truman, comment ça va?
[00:00:32] Speaker A: Ça va très bien. Ça va très bien. Gros week-end, grosse journée. Même si on est loin du début de saison, on sent comme si c'était parti. Le camp des recrues et le tournoi de golf, c'est le début. C'est le début des vraies affaires.
[00:00:46] Speaker B: C'est le début. Puis là, j'ai vu que Martin Saint-Louis est très prudent. Il n'a pas parlé de mecs. Elle l'a suivi.
[00:00:52] Speaker A: On fait attention.
On est conscient que tu sors un mot de trop et tu le gardes pendant toute l'année. J'écoutais Max Talbot ce week-end, je ne me souviens pas, je l'ai entendu dans un podcast de sport. J'écoutais Max Talbot dire que... Ils ont un discours à l'interne dans une chambre de hockey, puis ils ont un discours à l'externe. Tu sais, devant les médias, ils font attention à ce qu'ils disent parce qu'ils sont conscients de ça, mais à l'interne, souvent, c'est un autre discours. Tu sais, l'objectif, c'est de faire les séries, c'est sûr et certain. Mais après ça, quand on se tord devant les médias, on essaye de pas créer une phrase qui va rester toute l'année, tu sais, qui va pouvoir les mettre sur le spot. Fait que, tu sais, ce qu'on a entendu ce matin, ça reste du public, ça reste du léché, ça reste du relation public et relation média.
[00:01:36] Speaker B: J'ai trouvé bon, par exemple, parce qu'il disait, nous, à l'interne, on sait ce qu'on a à faire. Nous autres, on veut progresser. Donc, si l'année passée, tu as fait les séries, cette année, tu veux faire les séries plus deux rondes, trois rondes. Tu ne veux pas avoir l'air d'un figurant en premier rond.
[00:01:52] Speaker A: Ils ont à peu près tous dit ça. C'est pour ça que je te dis que c'est du léché parce qu'il y avait tout le même discours. Les joueurs, Martin Saint-Louis, Jeff Gorton, Kent Hughes, on veut être meilleurs que l'année passée. Tu regardes ce qu'ils ont fait l'année passée, ils ont perdu la première ronde. Un plus un égale deux, on veut faire au moins deux rondes en série. C'est un peu l'objectif. Sans le nommer, c'était ça le message à l'interne.
[00:02:13] Speaker B: Kenyos dit que c'est l'équipe la plus talentueuse que j'ai sous la main en tant que DG depuis que je suis arrivé, mais il dit la constance. C'est la constance qu'il faut travailler avec ces jeunes-là.
[00:02:24] Speaker A: Mais il a raison pour le talent. C'est l'équipe la plus talentueuse. Il est arrivé, il était en reconstruction, il rebâtissait des équipes. C'est sûr qu'elle n'était pas talentueuse. Il vidait le talent et il allait chercher des jeunes qui n'étaient pas nécessairement prêts avec des gars pour remplir des chandails. C'est normal que c'est la plus talentueuse. Pour ce qui est de la constance, j'ai adoré, il y a un journaliste qui a demandé, Martin Saint-Louis, c'est quoi ça, la constance? Il dit qu'il faut arrêter de perdre des avances. Quand on mène dans un match, il faut essayer de la garder cette avance-là. On en a trop perdu l'année passée. La constance, c'est pas juste d'avoir du succès en début de saison et en fin de saison, c'est d'en avoir toute la saison et d'essayer de garder les avances quand on en a.
[00:02:59] Speaker B: Là, on a l'air, Demida va faire l'unanimité.
[00:03:03] Speaker A: Ben non, mais Demidov a l'unanimité chez les dirigeants, chez les joueurs. T'as-tu regardé les matchs ce week-end, samedi soir, puis dimanche après-midi?
[00:03:09] Speaker B: J'ai vu contre Winnipeg, j'ai vu des flashs, là. J'ai pas regardé. Je me suis pas assis deux heures de temps, je suis pas encore rendu là dans mon évolution de saison de hockey, là. J'essaie de me dire, ouais, ça va.
[00:03:20] Speaker C: Venir, mais pas… C'est dans le déni, Pierre?
[00:03:21] Speaker B: Ben un peu, là. Je suis plus NFL, je te dirais. Mais les flashs que j'ai vus, là, ce gars-là, il a une coche en haut, là.
[00:03:29] Speaker A: Il y a une coche en haut, je veux dire, il y a deux mentions d'aide, dont une transversale, qui est incroyable, que plein de joueurs dans l'LNH feront jamais dans leur vie, pis qui n'auraient pas fait s'ils étaient face à des recrues. Lui, il l'a faite comme si c'était naturel, il a marqué un but incroyable, pis après son but samedi soir, la caméra est allée sur les joueurs du Canadien qui regardaient le match, pis c'est Lane Hudson qui parle à Herbert Jackeye, pis il rit, là. Il réalise à quel point ça n'a pas de sens ce que Demidov fait sur la glace. Tous les gars, Ce matin, qui ont été questionnés par rapport à ça, des joueurs du Canadien ont dit que c'était un talent spécial. Je pense que c'est Zachary Bolduc, mais je ne suis pas sûr. Il y a un joueur qui a dit « je n'ai jamais joué avec un joueur aussi talentueux que Demidov ». C'est des gars qui ont joué dans des équipes de la LNH. Le talent de Demidov, et fait l'unanimité. Puis la preuve là, samedi, les billets pour assister au match des recrues du Canadien, qui étaient vendus 10-12$ Pierre au début, c'était IGA, c'était pour une bonne cause, mais ils étaient rendus à 200-250$ à la revente. Pis dimanche, t'as la même chose. Quand on a su que Demidov jouait pas, le prix, boum, boum, boum, s'est abaissé d'un coup. T'sais, le camp des recrues, c'est le camp de Demidov, là. Tout le monde regarde Ivan Demidov en ce moment.
[00:04:39] Speaker B: Ben, il est beau à voir. Pis je pense que lui, en tout cas, les espoirs sont là pour cette saison. Y'a d'autres joueurs qui sont sortis du lot un peu, là. Y'a quoi, le Jackal? On me dit qu'il y a des très bons commentaires sur... C'est Florian?
[00:04:53] Speaker C: Florian, oui.
[00:04:54] Speaker B: Jackal, lui, pourrait-tu tailler un poste?
[00:04:57] Speaker A: Écoute, je pense que Florian Djakaï va jouer dans la LNH cette saison, mais je pense que ce ne sera pas au premier match, parce que si tout le monde est en santé, il n'y en a pas de place en ce moment. Les gars se battent au camp. Souvent, il y a un poste ou deux, mais en ce moment, les gars se battent pour être le premier appel. Ils se battent pour laisser une bonne carte de visite, pour dire « Hey, c'est moi le premier que tu vas rappeler quand tu vas avoir des blessures ou des suspensions, etc. » Mais Florian Djakaï, samedi, était Je veux dire, il n'était pas gêné, il était capable de suivre Demidov, il jouait sur le même trio, il frappe, il est rapide. L'année passée, il a tellement été bon à sa première saison avec le Rocket de Laval. Cet été, il a pris 15 livres de muscle. C'est lui le plus impressionnant après Demidov. Tu as David Reinbacher qu'on ne sait pas. Par séquence, il était très bon. Sur d'autres séquences, il s'est fait déculoter dans un match des recrues comme s'il était un junior 2A. Mais après ça, il sortait du trouble. Il y avait de la pression à deux joueurs, il sortait du trouble, il faisait la bonne première passe par en avant pour continuer de progresser. C'est un gars que... Je ne vois pas Ryan Backer commencer à Montréal. Je pense qu'il y a encore beaucoup à apprendre à Laval. Je pense qu'il manque de rythme parce qu'il a raté beaucoup de matchs en raison de son opération au genou. Lui, des fois, c'est impressionnant, des fois, ce ne l'était pas. Et ma déception, puis là, il y a plein de monde qui l'ont oublié. Il y a un gars qui s'appelle Philippe Mechard. qu'on aurait pêché en première ronde après Slavkovski. Quand t'es un choix de première ronde, tu dois montrer des belles choses. Pis ce week-end, il a marqué un but, mais outre ce but-là, ça a été catastrophique pour Philippe Méchard. Fait que lui, je pense que ça va être dans la colonne des premiers choix qu'on aura, des choix de première ronde qu'on aura malheureusement échappé ou pas choisi les bons.
[00:06:30] Speaker B: Parce que là, tu commences à avoir du trafic, là, Montréal. Des choix de première ronde, il y en a pas mal en haut, là. Tu sais, un, deux, trois, les trois premiers trios. C'est du monde. Kirby Dax, c'est un choix de première ronde, ça?
[00:06:41] Speaker A: Ben oui. Non mais la plupart des gars, le Carfield, le Slavkovski, Suzuki, je veux dire, l'année dans le temps, c'est des choix de première ronde, Bolduc, etc. Newhawk. Newhawk, on en a là. De toute façon, le Canadien est talentueux. Le Canadien est plus jeune que l'année passée. Ça, c'est intriguant. L'année passée, on disait que c'était une jeune équipe. Cette année, on va être encore plus jeune. Mais du talent, on en a en masse chez le Canadien. Et c'est pour ça, ce week-end-là, Au Centre Bell, je pense que c'était 35 ou 36 recruteurs qui représentaient 28 équipes. Fait qu'il y a des joueurs chez le Canadien, les gens commencent à être conscients à travers la planète hockey. Ce n'est pas tous les joueurs du Canadien, ce n'est pas tous les athlètes du Canadien qui vont se rendre dans la première équipe à jouer pour le Canadien de Montréal et qu'il y en a qui vont être échangés ou disponibles pour peut-être amener le deuxième centre. Donc les recruteurs à travers la LNH, ils viennent au Centre Bell et ils regardent le Canadien parce qu'on le sait, Il y a un ou deux espoirs, comme Logan Mayhew, comme il y en a eu d'autres, qui vont devoir être échangés et qu'on va aller chercher un peu d'aide à l'attaque quand, je ne le sais pas, mais on est conscient de ça à travers l'LNH.
[00:07:41] Speaker B: Là, tu dis, le propriétaire a parlé, M. Moulson. Il a-tu jasé un peu, lui? Les affaires vont bien. Le Canadien est très rentable. L'équipe commence à avoir de la leu, pas mal.
[00:07:53] Speaker A: Écoute, l'équipe est rentable. Je veux dire, t'es proprio du Canadien en ce moment, t'es mort de rire. Tu le vois, il y a eu un peu d'alouette, il y a eu un peu de CF Montréal, il y a eu un peu des capitales, je sais pas. On a parlé, il y a eu d'autres sports, mais quand le Canadien débarque.
[00:08:06] Speaker B: Il n'y a plus d'autres sports.
[00:08:08] Speaker A: C'est un rat de marée, ça n'a pas de sens ce qui se passe. Donc oui, il est content. Il nous a donné deux petites informations intéressantes. La première, c'est que le prochain contrat de télé, après cette saison-ci, ça va être des nouveaux contrats de télé. Les mots qu'il a pris, c'est que ça va être dans le même format. Donc ce qu'on comprend, c'est qu'il va y avoir beaucoup de télé traditionnelle et que le numérique n'embarquera pas tout de suite. Peut-être quelques matchs, mais la majorité des matchs dès la saison 2026-2027, ça va être encore à la télé, probablement sur le câble. Donc ça, on ne s'attend pas à trop, trop, trop de changements tout de suite. C'est intéressant de le savoir. Puis l'autre truc, Jeff Molson a parlé de la prochaine Coupe du Monde. Donc là, il y a les Jeux olympiques en 2026. Et en 2028, l'année dernière, je vais faire une Coupe du monde. Traditionnellement, cette Coupe du monde-là, elle était tout le temps à Toronto. Jeff Molson a dit qu'il était dans le processus et qu'il espérait amener les matchs à Montréal. Donc ça, c'est intéressant parce qu'on entend tellement mal parler de Montréal, et avec raison. Il y a tellement d'affaires qu'on fait tout croche à Montréal. Mais au niveau du sport, on est bons. Même chose pour toute la province de Québec, la ville de Québec. Je veux dire, le sport rayonne. Vous allez avoir les Mondiaux féminins, les Mondiaux On risque d'avoir la Coupe du monde, peut-être le repêchage amateur à Montréal encore une fois en juin prochain. Donc au niveau sportif, au moins, on rayonne bien au Québec.
Ça a été un hit, Pierre. Je veux dire, ça a été mieux dans les matchs de poules à Montréal que ça a été dans les matchs éliminatoires, demi-finale, finale à Boston. Il y a quelque chose qui s'est créé au Centre Bell, il y a quelque chose qui se crée à Montréal au niveau hockey qu'on n'est pas capable de répliquer ailleurs dans l'LNH. Donc, tant mieux. Québec, Montréal, soyons sur la map pour les bonnes choses une fois de temps en temps, c'est-à-dire le hockey sur glace.
[00:09:48] Speaker B: Et quel match, quand les 4 Chucks ont droppé, ça fait ça? C'est parfait, ça? C'est excellent?
[00:09:54] Speaker A: Ça reste probablement mon... Tu sais, excusez là. Tu sais quoi, t'es pas ça nulle part. Ça reste peut-être mon moment favori de toute la saison 2024-2025. C'était quelque chose. Moi, je sens que c'était quelque chose.
[00:10:05] Speaker B: J'suis avec des buddys dans un bar, là. J'te dis, le bar au complet s'est levé. On était au Blackstone, sur la rue Cartier, là. Le monde, ça s'est levé. Hey, ça se battait une coupe du monde, t'es à la barouette.
[00:10:14] Speaker A: Non, mais c'était le timing.
C'est Donald Trump, c'était les droits de douane, c'était incroyable.
[00:10:21] Speaker B: Exact. Écoute, là il reste peu de temps. Les gars d'équipe Canada Junior, bon, ils vont pouvoir jouer à partir du 1er décembre. On va pouvoir les signer des équipes de la Ligue nationale. Comment tu vois ça, toi?
[00:10:36] Speaker A: Premièrement, puis rapidement, je vais être très factuel, très rationnel, je pense que des gens qui n'ont pas été déclarés coupables ont le droit de travailler.
[00:10:45] Speaker B: Absolument.
[00:10:45] Speaker A: Au final, t'as eu ton procès, t'es innocent, donc tu redeviens un citoyen comme tous les autres. Je pense qu'il faut leur donner une chance de travailler. Et ce matin, ce qui sort, c'est Chris Johnston, c'est un bon insider de la LNH, a dit que Carter Hart, Dylan Dubé et Michael McLeod ont de très fortes chances de jouer à quelque part durant la saison. On rappelle qu'ils peuvent signer un contrat dès le 15 octobre et jouer dès le 1er décembre. Donc, il y en a au moins 3 sur 5 qui auraient de très grandes chances de jouer cette saison. J'imagine que ça va être des plus petits marchés entre toi et moi. Je pense qu'on ne va peut-être pas prendre de chance avec des Toronto, des Montréal. Mais je pense que dans des petits marchés, on va prendre une chance avec des gars comme ça. Si, bien sûr, quand tu lui parles, tu as l'impression que c'est une bonne personne, etc., ça va de soi. Mais je pense qu'on va les revoir au moins deux, trois des cinq dans l'allénage de 7-16.
[00:11:35] Speaker B: Oui, c'est ça. Carter Hart, je pense que c'est lui qui a le plus de potentiel. T'as quand même gardé le numéro un des Flyers, c'est ça.
[00:11:42] Speaker A: Ben oui, c'est une position où il n'y en a pas tant des bons gardiens. C'est un très bon espoir. À la fin, il semblait sortir de son cocon de recrut. Il semblait atteindre ce qu'il était capable d'atteindre. Et à la fin, on l'a vu dérangé par tout ça, comme n'importe qui le serait. Mais je pense qu'il va assurément y avoir une équipe pour lui donner une chance. Puis je pense qu'il pourrait même réussir à se sentir relâché et plus à l'aise. Donc Carter Hart, d'après moi, ça ne sera pas longtemps qu'on le voit dans l'LNH.
[00:12:09] Speaker B: Max Truman, danslescoulisses.com, tu es salué et on se reparle la semaine prochaine, salut!
[00:12:15] Speaker A: Toujours à l'air, salut tout le monde!
[00:12:16] Speaker C: Bye!
[00:12:17] Speaker A: Bye!
[00:12:17] Speaker B: Voilà, Max Truman, Dans les coulisses, allez voir. Beaucoup d'infos. Max, c'est éditeur du site, c'est un des co-fondateurs. D'ailleurs, il est encore actionnaire Dans les coulisses, il y a beaucoup, beaucoup de stock. Voilà, hey, après la pause, l'économie ne meurt jamais.
[00:12:33] Speaker A: Couture dans le mid, Radio X.